Fraternité Matin n°16892 - mardi 13 avril 2021
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Fraternité Matin n°16892 - mardi 13 avril 2021 , magazine presse

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Date de parution 13 avril 2021
Langue Français
Poids de l'ouvrage 11 Mo

Extrait

Ramadan 2021 Lejeûne débute aujourd’huP.i10 Mardi 13 avril 2021 / N° 16 892 www.fratmat.info / FratMat Mobile #129# (orangeCi) Prix: 300 Fcfa • Cedeao : 450 Fcfa • France: 1,70 € PREMIER QUOTIDIEN IVOIRIEN D’INFORMATIONS GÉNÉRALES Développement de la Côte d’Ivoire La France réafirme son engagement à accompagner le gouvernement P. 2 Passation des charges
 Éducation nationale :Mariatou Koné et N’Guessan PP. 6 Kofî veulent consolider l’œuvre remarquable de à 8 Kandia CamaraLes états généraux de l’é cole ivoirienne annoncés
PHOTO :JOSÉPHINE KOUADIO  Construction de la ville durable :Bruno Koné va poursuivre les chantiersSolidarité, Lutte contre la pauvreté et Cohésion nationale :Santé :Myss Belmonde Dogo et KKB reçoivent les dossiersPierre Dimba s’installe Service civique :ofîciellementSiaka Ouattara passe la main à Mamadou Touré Sécurisation de la bande frontalière Côte d’Ivoire - Burkina Faso Les autorités administratives appellent au renforcement des patrouilles conjointes P. 3
: Siaka Ouattara passe la main à Mamadou Touré
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P olitique
Mardi 13 avril 2021
Grands chantiers de développement La France réafîrme son engagement à accompagner la Côte d’Ivoire Le Premier ministre Patrick Achi a reçu, hier, en audience à la Primature, l’ambassadeur de France en Côte d’Ivoire Jean-Christophe Belliard. secteur privé qui a créé la richesse, des emplois. Et la France a un certain nombre d’outils pour encourager le secteur privé. Il ne s’agit pas uniquement du secteur pri-vé français. Il s’agit aussi du secteur privé ivoirien, les Pe-tites et moyennes entreprises ivoiriennes. Le problème en Afrique, c’est le sous nance-ment du secteur privé. Il y a aujourd’hui un certain nombre de structures qui permettent ce nancement. On est dans un nouveau monde, dans une nouvelle économie. Et la Côte d’Ivoire y est à fond. La France l’accompagnera », s’est-il engagé. Jean-Christophe Belliard a, à cet effet, indiqué que la nation ivoirienne a un Premier mi-nistre qui maîtrise tous les su-jets suscités qui concernent la Côte d’Ivoire d’aujourd’hui et non celle de demain. « Il s’agit de maintenant. On a senti une volonté d’aller très vite et tout de suite. Et la France sera aux côtés de la Côte d’Ivoire dans les mo-ments qui s’ouvrent », a-t-il Les deux personnalités en plein échange en présence des responsables du cabinet de la Primature.(PHOTOS : JOSÉPHINE KOUADIO) fait savoir. L’ambassadeur français, a République françaiseRépublique, du Premier mipays à accompagner l’État -cohésion sociale, l’augmenta-», a-t-il rassuré. Jean-Christophe Belliard a veut consolider ses re-tion du niveau de vie, l’impornistre. Et nous en France, ivoirien dans ses grands -diplomate français a, Le proté de cette rencontre lations avec la Côtechantiers de développement. notre volonté est d’accompa-tance des domaines sociaux,en outre, coné que les pour féliciter le Premier mi-BLelliard, au sortir d’une auune volonté très forte- bien Côte d’Ivoire réussisse son ligne avec les grandes ambi-l’apport du secteur privé en d’Ivoire. Son ambassa-l’éducation, et la santé. La échanges avec le chef duest clairement dans gner ce mouvement. Parce « ...On nistre, Patrick Achi deur, Jean-Christopheun moment nouveau. On sentque notre intérêt est que lagouvernement ont porté surFrance sera totalement en KANATÉ MAMADOU dience, hier, à la Primature d’aller plus vite, plus loin dans développement économiquetions pour les années à venirterre ivoirienne. « C’est le au Plateau, avec le Premier le domaine économique et et social pour se prémunir des ministre, Patrick Achi, a réaf-dangers sécuritaires à l’avesocial en Côte d’Ivoire. C’est -rmé l’engagement de son l’objectif du Président de la nir ; le développement de la e Signature d’un 3 C2d envisagée en mai ’ambassadeur de la mier a été paraphé le 1erle C2d portent sur six axes France en Côte d’Ivoire, décembre 2012 à Abidjan etprioritaires que sont l’éduca-Jean-Christophe Bel-s’étendait de 2012 à 2015.tion, la formation et l’emploi, liard, a donné la pri-signé le 3 déQuant au 2e, -la santé et la protection so-ALprès son entrevue avec nait en compte la période deloppement rural et la biodi-meur de l’information. cembre 2014 à Paris, il pre-ciale, l’agriculture, le déve-le chef du gouvernement, 2014 à 2020.versité, le développement la question de la signature Le montant du premier C2durbain, la décentralisation, d’un éventuel 3e Contrat de était de 413,25 milliards de Fl’eau et l’assainissement, les désendettement et de déve-Cfa et le second a été nan-infrastructures de transport loppement (C2d) est envisa-cé à hauteur de 738 milliardset la justice et deux secteurs geable.« On boucle le 2ede F Cfa.transversaux (Dispositif de C2d et on va commencer lesprécisions-le, est Le C2d, suivi et pilotage et appuis discussions avec les autori-un mécanisme de recon-budgétaires ciblés et ré-tés ivoiriennes qui présen-version de la dette publiqueserves). Dans le cadre de la teront leurs priorités. Et cesdue par la Côte d’Ivoire à mise en œuvre des activités discussions vont commen-la France, qui permet de -de communication autourdu cer en début du mois de mainancer, sous forme de sub-C2d, la République de Côte et donc très bientôt », a-t-ilventions, des projets ded’Ivoire sollicite l’appui tech-coné.développement et de luttenique d’un consultant, en vue  Il faut préciser qu’à cecontre la pauvreté. Il est ren-de la production et la réali-jour, relativement aux infor-tré dans sa phase opération-sation d’un lm institutionnel mations recueillies, deuxnelle en Côte d’Ivoire le 1erpour faire connaître et valori-tranches de C2d entre ladécembre 2012. Arrimé auser les activités des projets et France et la Côte d’IvoirePlan national de développe-programmes du C2d ont été signées. La périodement (Pnd), les secteurs de Le Premier ministre, Patrick Achi et l’ambassadeur de France, Jean-Christophe Belliard au sortir de de mise en œuvre du pre-concentration retenus pour K. MAMADOU leur entrevue.
Mardi 13 avril 2021
Politique
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Session ordinaire du Sénat Cérémonie solennelle d’ouverture aujourd’hui à Yamoussoukro
Le Sénat procédera à l’ouverture de sa session ordinaire aujourd’hui, dans la capitale politique et administrative du pays.
a session ordinaire 2021 du Sénat s’ouvre aujourd’hui, à Yamous-L soukro, capitale poli-tique et administrative de la Côte d’Ivoire où siège cette institution. Selon un communiqué si-gné du président Jeannot Ahoussou Kouadio, la cé-rémonie solennelle se dé-roulera à la Fondation Félix Houphouët-Boigny, à partir de 10h. «M. Ahoussou Jeannot Kouadio, président du Sénat convoque Mmes et MM. les sénateurs à la séance plé-nières relatives de la session 2021 qui se tiendra le mardi 13 avril 2021, à 10h, à la fon-dation Félix Houphouët-Boi-gny, pour la recherche de la Paix à Yamoussoukro», indique la note ofcielle qui précise que «ce communi-qué tient lieu de convocation individuelle». Selon la Constitution ivoi-rienne, en son article 94, «l’ouverture de la session or-dinaire du Sénat a lieu sept jours ouvrables, après celle de l’Assemblée nationale». A noter que c’est l’Assem-blée nationale et le Sénat qui forme le Parlement ivoirien. Il
Jeannot Ahoussou Kouadio, président du Sénat de Côte d’Ivoire, préside ce matin l’ouverture de la session ordinaire de la chambre haute du Parlement.(PHOTO D’ARCHIVE)
faut souligner également que c’est le jeudi 1er avril que s’est ouvert la session ordi-naire de la chambre basse (Assemblée nationale) du Parlement de Côte d’Ivoire. Si on s’en tient aux précé-dentes séances de rentrée solennelle, au cours de la cérémonie de ce jour, il s’agi-ra pour le président Jeannot Ahoussou Kouadio de don-ner un discours d’orientation
générale qui devrait servir de boussole, aux sénateurs, au cours de la session de cette année. Ce sera aussi l’occasion pour le numéro un du Sénat d’ouvrir une lucarne sur les actions me-nées par cette chambre du Parlement. Notamment, en termes de lois votés, l’année passée. Pour rappel, la Côte d’Ivoire a épousé le système bica-
méralisme, au terme de la Constitution de 2016, avec l’avènement de la troisième République. C’est le 12 avril 2018 que s’est ouverte, pour la toute première fois, la session or-dinaire de cette institution en présence du Chef de l’État. «C’est un cadre de réexion de haut niveau qui ne peut qu’enrichir notre jeune dé-mocratie», avait-il expliqué.
En outre, sur la motivation de son installation à Yamous-soukro, Alassane Ouatta-ra avait précisé qu’il s’agit «d’une réponse concrète à son engagement d’œuvrer pour le transfert effectif de la capitale». Dans ce contexte, avant la Chambre haute du Parlement, la Chambre na-tionale des Rois et Chefs traditionnels, s’était installée dans la capitale politique et
administrative du pays. Le Sénat de Côte d’Ivoire, il faut le noter, est la chambre haute du Parlement de Côte d’Ivoire. Elle assure la repré-sentation des collectivités territoriales et des Ivoiriens de la Diaspora, c’est-à-dire établis hors du pays. Le Sé-nat ivoirien compte 99 séna-teurs.
MARCEL APPENA
Frontière Côte d’Ivoire - Burkina Faso Les autorités administratives frontalières des deux pays en conclave à Banfora
aire l’état des lieux de la mise en œuvre des actions de coopération F transfrontalière rete-nues lors de la première rencontre tenue du 27 au 29 septembre 2017 à Ferkessé-dougou, ainsi que celles de coopération transfrontalière développées entre les entités frontalières dans les différents domaines d’intérêt commun. Secundo, identier les difcul-tés liées à leur mise en œuvre an de proposer des solutions et formuler des recommanda-tions. Tels sont les objectifs du colloque de Banfora qui s’est tenu du 7 au 9 avril, sous la co-présidence de Mme Kouara Apiou-Kaboré José-phine, chef de la délégation burkinabé et de M. Diakalidia Konaté, chef de la délégation ivoirienne. A l’ouverture de la rencontre, Diakalidia Konaté, secrétaire exécutif de la Commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire (Cnfci), tout en remerciant ses hôtes pour l’accueil chaleureux et frater-
nel, a situé le contexte dans lequel se tient ladite ren-contre.« Cette activité se tient à un moment où nos deux pays se trouvent confrontés à de grands déîs sécuritaires liés à l’extrémisme violent, et dont le champ de prédilection des acteurs reste malheureu-sement nos espaces trans-frontaliers. Ce qui nous oblige à une plus grande vigilance et à une étroite collaboration à tous les niveaux tout au long de notre frontière commune »,a-t-il souligné. En effet, les attaques terro-ristes répétées à Kafolo dans le département de Kong et à Kolobougou dans le départe-ment de Téhini (deux villages ivoiriens frontaliers avec le Burkina) interpellent toutes les parties en présence et commandent de nouvelles dispositions en renforçant la mutualisation des efforts pour une meilleure sécurisation de la frontière commune et pour l’instauration d’un climat de paix propice au développe-ment harmonieux de l’espace
frontalier commun et au bien-être des populations qui y vivent. Selon le secrétaire exécu-tif de la Cnfci, cette session conrme le grand espoir de la délégation ivoirienne en un destin commun que partagent les deux États et les deux peuples. Le chef de la délégation bur-kinabé, Mme Kouara Apiou Joséphine, Gouverneur de la région des Cascades, n’en dira pas plus. Pour elle, la si-tuation actuelle marquée par des menaces terroristes dues à la propagation des réseaux terroristes et au décit de gouvernance transfrontalière, la coopération transfronta-lière entre les circonscriptions administratives frontalières du Burkina Faso et de la République de Côte d’Ivoire constitue un puissant moyen de résolution dans la concer-tation et dans l’esprit fraternel de tous les problèmes qui peuvent surgir entre les po-pulations vivant le long de la frontière commune.
Au cours des travaux, les gouverneurs et préfets de région des deux pays ont présenté l’état de la mise en œuvre des actions et les re-commandations issues de la première rencontre. Ils ont surtout partagé les acquis importants enregistrés dans les domaines politico-admi-nistratif et diplomatique, éco-nomique, environnemental et de la gestion des ressources naturelles ainsi que sur le plan sécuritaire. Pour l’ave-nir, ils ont recommandé aux autorités administratives fron-talières que les commissions nationales des frontières des deux pays soient associées aux différentes initiatives en-treprises par toutes les struc-tures étatiques et partenaires en lien avec les zones fron-talières ; la poursuite des pa-trouilles conjointes de sécuri-sation de la bande frontalière ; l’harmonisation des disposi-tions de contrôle et de surveil-lance sanitaire dans les zones frontalières ; le renforcement de la collaboration entre les
populations et les forces de défense et de sécurité ; la mise en place des comités de veille et de sensibilisation dans les villages frontaliers et la création d’un cadre juri-dique formel de concertation entre les forces de défense et de sécurité frontalières des deux États. Aux deux États, le colloque de Banfora a plaidé pour la mise en place de postes mixtes et intégrés de contrôle et de sé-curité ; la poursuite et l’inten-sication des opérations mili-taires à l’image de l’opération « Comoé » ; l’organisation d’une rencontre entre les au-torités administratives et les responsables des forces de défense et de sécurité fronta-lières relative aux probléma-tiques du racket et de la libre circulation des biens et des personnes. Les participants ont souhaité aussi que les autorités administratives fron-talières des deux pays soient associées au sommet des Chefs d’État du Traité d’amitié et de coopération (Tac) Cette
rencontre qui a vu la participa-tion de cinquante-six autorités administratives - vingt-cinq du Burkina et trente-un de la Côte d’Ivoire - est la deu-xième du genre, après celle tenue du 27 au 29 septembre 2017 à Ferkessédougou en République de Côte d’Ivoire. Elle s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de l’Ac-cord-cadre relatif à l’institu-tionnalisation de rencontres périodiques de concertation entre les autorités administra-tives frontalières du Burkina Faso et de la Côte d’Ivoire signé à la faveur de la qua-trième Conférence des Chefs d’État du Traité d’amitié et de coopération (Tac) le 30 juil-let 2014 à Ouagadougou par les deux gouvernements. La prochaine rencontre est pré-vue au mois d’avril 2022 à Bouna, chef-lieu de la région du Bounkani, en Côte d’Ivoire en vue d’évaluer la mise en œuvre de ces recommanda-tions. M. APPENA (SOURCE SERCOM)
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Politique
Mardi 13 avril 2021
Situation politique Le Rhdp réagit aux propos de Simone Gbagbo
Dans une déclaration, le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix a appelé Simone Gbagbo à la retenue. e ministre d’État Kobe-de l’ex-Président à la Cpi »,s’inscrire résolument danstout en œuvre pour l’heureux nan Kouassi Adjoumani, a décrié d’emblée Kobenanla voie d’un dialogue apaisé,aboutissement de ce pro-porte-parole du Ras- Kouassi Adjoumani. Puis deconstructif et responsableFace à ce ques-cessus ? L semblement des hou- développer :« Pour l’épouse avec le gouvernement ? Pourtionnement, il a indiqué que phouétistes pour la dé-de l’ancien Président de la qui et pour quelle chapellepour le Rhdp,« cette énième mocratie et la paix (Rhdp), aprovocation de Simone Gba-en déînitive prêche Mme Si- République, « des gens, des apporté la réplique. Dans unegbo n’est pas seulement deétrangers ont décidé qu’ils mone Gbagbo qui s’échine à déclaration parvenue, hier, àtrop, elle est aussi et surtoutavaient le droit de prendre les ressusciter le monstre hideux notre rédaction, il a déplorésuspecte. C’est comme si leîls de Côte d’Ivoire et les dé- de la xénophobie dans une les propos tenus récemmentretour de M. Laurent Gbagboporter ailleurs ». Côte d’Ivoire qui cherche à par l’ex-Première dame, Si- Le porte-parole du Rhdp, re-en Côte d’Ivoire annonçaitrassembler toutes ses îlles et mone Gbagbo, à l’occasion lativement à la dureté du dis-d’autres orages internes auSimone Gba- tous ses îls ? d’une rencontre avec des cours de la concernée, s’estgbo aurait-elle intérêt, pour sein de sa propre famille po-mouvements et associations ensuite interrogé :« Que des motifs particuliers stric- litique ». proches de la dissidence ducache la virulence de tels tement personnels, à vouloirLe ministre d’État Kobenan Fpi.« En effet, proîtant d’une freiner le processus du retourpropos au moment où le Pré- Kouassi Adjoumani a proté tribune à elle offerte par des sident Alassane Ouattara ne de Laurent Gbagbo en Côtede l’opportunité pour inviter associations et mouvements cesse de multiplier les actes d’Ivoire ? »les acteurs politiques de tout politiques proches du Fpi d’apaisement en vue de fa-bord à faire preuve de dépas-Selon lui, une épouse qui tendance Gor, Simone Gba- voriser et même d’accélérerprétend attendre avec impa- sement, en abandonnant« gbo s’est illustrée à travers le processus de réconciliationtience le retour de son épouxles discours venimeux qui ont des propos fort choquants, nationale ? Que cache cetteaprès dix ans d’absence peut-inoculé le poison de la haine, outrageants et méprisants. provocation de Simone Gba-elle raisonnablement choisirde la méîance et de la divi-Des propos teintés de xéno- gbo au moment où les porte-le moment où celui-ci apprêtesion dans le corps de la so-phobie, de haine et de mépris voix ofîciels de Laurent Gba-ses valises pour regagnerciété Ivoirienne ». à l’endroit de ceux qui, selon gbo ont décidé de fermer lason pays, pour ouvrir les hos-Le porte-parole principal du Rhdp, le ministre d’État Kobenan elle, se seraient rendus cou- parenthèse des invectives ettilités avec les autorités qui KANATÉ MAMADOU Kouassi Adjoumani. pables de « la déportationdes attaques gratuites pourjustement s’attèlent à mettre
La déclaration du Rhdp a rivière a encore débor-de Mme Simone Gbagbo auM. Laurent Gbagbo en Côte dé de son lit, hélas !moment où les porte-voix of-d’Ivoire annonçait d’autres Mme Simone Gbag-ciels de M. Laurent Gbagboorages internes au sein de sa L bo voudrait torpiller lesont décidé de fermer la paren-propre famille politique. initiatives tendant à fa-thèse des invectives et des at-En tout état de cause, le ciliter le retour annoncé detaques gratuites pour s’inscrireRHDP qui a décidé de s’ins-M. Laurent Gbagbo en Côterésolument dans la voie d’uncrire résolument dans la voie d’Ivoire et porter un coup fataldialogue apaisé, constructif etde la paix et de la réconci-aux efforts de normalisationresponsable avec le Gouver-liation nationale ne souhaite et d’apaisement du climat so-nement ?s’attarder sur ces assauts cio-politique entrepris par le Pour qui et pour quelle cha- répétés contre le processus Gouvernement sous la haute pelle en dénitive prêche Mme d’apaisement en cours. égide de SEM Alassane Ouat- Simone Gbagbo qui s’échine Le RHDP invite par consé-tara, Président de la Répu- à ressusciter le monstre hi- quent tous les acteurs poli-blique, qu’elle ne s’y prendrait deux de la xénophobie dans tiques de tout bord qui n’ont pas autrement. une Côte d’Ivoire qui cherche pas encore compris que le En effet, protant d’une tri- à rassembler toutes ses lles temps de la paix est véritable-bune à elle offerte par des et tous ses ls ? ment arrivé, à faire preuve de associations et mouvementsMme Simone Gbagbo au-dépassement, en abandon-politiques proches du FPIrait-elle intérêt, pour des mo-nant les discours venimeux tendance GOR, Mme Si-tifs particuliers strictementqui ont inoculé le poison de mone Gbagbo s’est illustréepersonnels, à vouloir freinerla haine, de la méance et de à travers des propos fort cho-le processus du retour dela division dans le corps de la quants, outrageants et mépri-M. Laurent Gbagbo en Côtesociété Ivoirienne. sants. Des propos teintés ded’Ivoire ?Vivement que Mme Simone xénophobie, de haine et deUne épouse qui prétend at-Gbagbo comprenne que son mépris à l’endroit de ceux qui,tendre avec impatience lerôle dans cette Côte d’Ivoire selon elle, se seraient rendusretour de son époux aprèsen quête de réconciliation sur coupables de « la déportationdix ans d’absence peut-ellela route de la paix n’est autre » de l’ex-Président à la CPI.raisonnablement choisir leque d’être une artisane de Pour l’épouse de l’ancien Pré-moment où celui-ci apprêtepaix. A elle qui aime tant se sident de la République, « desses valises pour regagnerréférer à Dieu et aux Saintes gens, des étrangers ont dé-son pays, pour ouvrir les hos-Écritures, nous lui suggérons cidé qu’ils avaient le droit detilités avec les autorités quide lire le livre de l’Ecclésiaste prendre les ls de Côte d’Ivoirejustement s’attèlent à mettreau chapitre 3 dans la Sainte et les déporter ailleurs ».tout en œuvre pour l’heureuxBible qui nous enseigne qu’« Que cache la virulence de telsaboutissement de ce proces-il y a un temps pour la guerre, propos au moment où le Pré-sus ?il y a un temps pour la paix ». sident Alassane Ouattara neSimple question de bon sens. Bonne méditation ! cesse de multiplier les actesManifestement, pour le RHDP, d’apaisement en vue de fa-cette énième provocation de POUR LE RHDP voriser et même d’accélérerMme Simone Gbagbo n’est LE PORTE-PAROLE PRINCIPAL DU RHDP le processus de réconciliationpas seulement de trop, elle LE MINISTRE D’ÉTAT nationale ?est aussi et surtout suspecte.KOBENAN KOUASSI ADJOUMANI Que cache cette provocationC’est comme si le retour de
Bombardement du camp militaire français de Bouaké en 2004 L’ex-ambassadeur Le Lidec met à l’index l’entourage de Gbagboier, l’ancien ambassa- reprises «qu’il n’était au cou-deur de France en Côte rant de rien ! «Le télégramme d’Ivoire, Gilbert Le Lidec qui fait état de l’arrestation de H (2002-2005) était à la ressortissants biélorusses par barre, dans l’affaire du Lomé, envoyé à son ministère bombardement du camp mi- par l’ambassadeur de France litaire français de Bouaké, en au Togo, il afrme ne pas l’avoir 2004. Selon le confrère de R, vu», rapporte le journaliste de la il s’est prononcé sur la question radio qui suit cette affaire, à la de savoir qui a donné l’ordre Cour d’assises de Paris. de bombarder cette base mi- Par ailleurs, Michel Barnier a in-litaire française à Bouaké. Le diqué que son département mi-diplomate a indiqué à ce sujet nistériel reçoit chaque jour des que l’ordre de bombardement centaines de télégrammes. Et ne pouvait que «venir de l’en- que par conséquent, il est dif-tourage» de l’ancien président cile de les traiter tous, a expli-Laurent Gbagbo, sans toutefois qué l’autorité ministérielle, pour citer de nom. se justier. Selon le journaliste, Gilbert Le Lidec, ancien ambas-Pourquoi les autorités de la Michel Barnier a expliqué éga-sadeur de France en Côte d’Ivoire France de l’époque ont-elles lement qu’il ne voit «aucune (2002-2005), était hier à la barre. laissé ler les pilotes biélo- raison pour laquelle les autori-russes, suspectés dans l’affaire tés auraient demandé de faire Jacques Chirac, Jean-Louis du bombardement du camp mi- preuve de complaisance vis-Georgelin, était également à la litaire français, en 2004 ? Telle à-vis de ces personnes impli-barre. Selon le journaliste de était l’autre question au cœur quées dans la mort des soldats R, Michel de Bonne Corse, «le de cette dernière semaine du français. monsieur Afrique de Jacques procès devant la Cour d’as- L’ancien patron du Quai d’Or-Chirac», a été aussi entendu. sises de Paris, rapportent plu- say a ajouté que le Président Aujourd’hui, Michel Alliot Ma-sieurs médias locaux, dont R. Chirac lui a opposé une n de rie –MAM), l’ancienne ministre Selon la radio française, Michel non-recevoir lorsqu’il a voulu de la Défense (2002-2005) et Barnier, ancien ministre des Af- gérer ce dossier, à son arrivée Dominique de Villepin, Premier faires étrangères de la France, en 2004 au ministère des Af-ministre sous la présidence de au moment des faits, était aussi faires étrangères.«C’est une Jacques Chirac de 2005 à 2007 hier à la barre. «Ce matin, l’an-affaire qui relève du ressort des comparaîtront à leur tour. cien ministre a afrmé que cettemilitaires », lui avait expliqué le Le bombardement du camp mi-affaire était directement gérée Chef d’État de l’époque.«J’ai litaire français est intervenu le 4 par l’Élysée et qu’il n’avait pasdonc compris que cela se gére-novembre 2004. De source of-eu vent de cette épisode togo-rait au niveau du Chef de l’État cielle, neuf soldats français et laise», fait savoir R. Qui pré-et des autorités militaires», a un civil américain ont trouvé la cise que le chef de la diplomatie conclu le ministre. mort au cours de cet incident. française de l’époque a répété L’ancien chef d’état-major par-MARCEL APPENA «inlassablement» à plusieurs ticulier du Président français
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