Fraternité Matin n°16983 - du Jeudi 05 août 2021

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Description

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Sujets

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Informations

• Publié par: Frat Mat Presse
• Date de parution: 05 août 2021
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 11 Mo

Extrait

Lutte contre le travail des enfants Les efforts de la Côte d’Ivoire salués P. 8 Jeudi 5 aout 2021 / N° 16 983 www.fratmat.info / FratMat Mobile #129# (orange Ci) Prix: 300 Fcfa • Cedeao : 450 Fcfa • France: 1,70 € PREMIER QUOTIDIEN IVOIRIEN D’INFORMATIONS GÉNÉRALES Coopération Le Chef de l’État malien exprime P. 2 sa gratitude au Président Ouattara

Embellissement des grandes artères

Plantes, Leurs, gazon…

et Abidjan devient bea PP.1 u 6-1 ! 7

Réchauffement climatique

Pr N’Guessan Yao Thomas (Ascad):

‘‘Port-Bouët, Koumassi,

Marcory et Treichville

seront sous les eaux, si…’’ PP.10-11

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Politique

Diplomatie / Côte d’Ivoire-Mali

Jeudi 5 aout 2021

Un émissaire d’Assimi Goïta chez le Premier ministre Achi

Le Premier ministre Patrick Achi a accordé une audience, hier, à son cabinet, à Abidjan-Plateau, à un émissaire du Président malien.

L’émissaire malien a été reçu en présence de la ministre d’État Kandia Camara et du ministre chargé de l’Intégration africaine. Les deux personnalités au terme de l’audience.

e Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, a reçu, hier, en au- gè L res et de la Coopération dience, le ministre ma- lien des Affaires étran- internationale, Abdoulaye Diop. A l’issue de cette ren- contre, le chef de la diplo- matie malienne a dit être porteur d’un message du Président de la transition, Chef de l’État, Assimi Goï- ta, à son aîné le Président Alassane Ouattara. L’émissaire malien a expli- qué qu’il s’agit d’un mes- sage d’amitié, de solidarité et de fraternité. «C’est un message de gratitude à l’endroit de la Côte d’Ivoire

et du Président Alassane Ouattara pour sa compré- hension et l’écoute dont il fait preuve depuis 2012 quand il était président en exercice de la Cedeao», a déclaré Abdoulaye Diop. Il a soutenu que le Chef de l’État, Alassane Ouat- tara ne ménage aucun effort, pour accompagner le Mali, notamment lors des événements du mois de mai dernier. « Il a été un acteur incontournable. Son concours a permis d’apaiser la situation. Nous sommes venus pour le re- mercier», a-t-il indiqué. Il a également coné qu’il est venu informer le Chef

de l’État des avancées du processus de transition au Mali, à la suite de récentes actions gouvernementales. Le ministre malien a révélé aussi que le président de la transition a pris tous les engagements nécessaires vis-à-vis du peuple malien et de la communauté in- ternationale an qu’abou- tisse la transition qui doit s’achever par l’organisation d’élections transparentes et crédibles. « Je pars ré- conforté », a conclu Abdo- ulaye Diop.Ont pris part à cette rencontre, la ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Diaspora

L’hôte du Premier ministre s’est adressé ensuite à la presse.(PHOTOS:SÉBASTIEN KOUASSI)

Kandia Camara et le mi- des Affaires étrangères, de tégration africaine, Alcide nistre délégué auprès dul’Intégration africaine et deDjédjé. ministre d’État, ministre la Diaspora, chargé de l’In- FRANCK YEO Fpi Affi convoque les instances dirigeantes résident légal du Front populaire ivoirien, Pas- cal Af N’Guessan, veut P garder la main sur le parti. C’est dans cette perspective qu’il a entrepris de rencontrer les animateurs des instances dirigeantes de sa formation politique. Ainsi, dans un communiqué publié hier, il est indiqué que le premier responsable du Fpi convoque, le 11 août, au siège du parti, à 15h, un secrétariat exécutif extraordinaire. Cette réunion importante, toujours selon la note informative, sera suivie, le 12 août, d’un secré- tariat général extraordinaire du Fpi au même lieu et à la même heure. Quelques jours après, dans Cette série de consultations Laurent Gbagbo convoque la dynamique des séances de que veut engager Pascal Af une réunion à laquelle il as- travail et de concertation qu’il N’Guessan est certainement socie le nom du Fpi et ses initie, Pascal Af N’Guessan une réponse à Laurent Gbag- instances, au mépris de la de- présidera une réunion du co- bo. En effet, dans un commu- mande d’audience introduite mité central extraordinaire. Le niqué produit par Aka Emma-depuis plus de deux semaines lieu de rencontre est à déter- nuel, son directeur de cabinet, par le président du parti, an miner, selon le communiqué. Laurent Gbagbo a convié les de discuter avec lui de la crise A cette séance, sont atten- instances du Fpi à une ren- interne et de l’avenir du Fpi. dus le secrétariat général, le contre, le 9 août, à l’espace Cette tentative de passage en comité de contrôle, les secré- force est un mépris inaccep- Latrille Events à Cocody. taires généraux de fédération, Pour Af N’Guessan, l’ancien table des textes, des instances les conseillers régionaux, le Président de la Républiqueré-et du président du parti », a Bureau exécutif national de n’est pas fondé en droit pour agi le 3 août, Af N’Guessan, l’organisation des femmes du poser un tel acte, quand bien par le biais de son secrétaire Fpi, la jeunesse du parti. « Vu même il est le fondateur du général. l’importance de l’ordre du jour, Fpi. «La direction du Fpi note Au regard de la situation qui les camarades sont priés de avec regret qu’en dépit de ses prévaut, le bras de fer semble prendre toutes les dispositions nombreuses interpellations et être engagé entre Laurent pour participer aux réunions mises au point, Laurent Gba- Gbagbo et Af N’Guessan les concernant », peut-on lire gbo persiste dans sa posture pour le contrôle de la prési- dans la note signée par le se- de se considérer comme le dence du Fpi. crétaire général, Issiaka San- président du parti. Le Fpi s’in- KANATE MAMADOU garé, porte-parole du Fpi. digne, en outre, du fait que

Jeudi 5 aout 2021

Politique

Droits de l’homme Le Cndh sollicite l’appui du Sénat

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La présidente du Conseil national des droits de l’homme de Côte d’Ivoire était, hier, à Yamoussoukro devant les sénateurs.

amizata Sangaré, pré- sidente du Conseil national des droits N de l’homme de Côte d’Ivoire (Cndhci), était le mercredi 4 août devant les sénateurs à Yamoussoukro, pour porter à leur connais- sance la situation des droits de l’homme dans certaines parties du territoire et solliciter par la même occasion, leur implication dans la résolution de certains phénomènes qui prospèrent de façon inquié- tante. Au nombre de quatre, ces phénomènes qu’elle a dé- peints sous toutes les cou- tures, à la salle de 400 places de la Fondation Félix Houphouet-Boigny de Ya- moussoukro sont la situation des enfants Talibés et des enfants mendiants dans le nord de la Côte d’Ivoire ; le concept «Besseton» qui veut que des enfants s’attaquent les uns les autres avec des machettes dans la région du Poro, précisément à Korhogo ; les violences basées sur le genre à travers les cas de viol et de mariage forcé et enn l’enrôlement de jeunes dans la région du Bounkani, par les réseaux de groupes criminels organisés ou des groupus- cules djihadistes, selon une étude du bureau de Timbuktu Institute, a-t-elle énuméré aux sénateurs, avant de proposer des pistes de solution dans chaque cas.

Enfants Talibés L’enfant Talibé, selon Nami- zata Sangaré, est un enfant placé par les parents chez un guide religieux musulman an de lui donner une éduca- tion coranique accompagnée d’une initiation pratique à la vie communautaire. Toute- fois, a précisé la présidente du Cndhci, le système d’ap- prentissage qui devait four- nir une éducation religieuse solide à l’enfant, est devenu une forme d’exploitation de ce dernier au mépris de ses droits fondamentaux. Âgés de 4 à 17 ans, ces en- fants venus pour la plupart des pays limitrophes, sont exposés à plusieurs risques sanitaires et sécuritaires et vivent « écartelés» entre l’ap- prentissage et la mendicité à Ferkessédougou, Katiola, Korhogo et Tengrela entre autres. «Ces enfants Talibés sont un véritable fonds de com- merce pour leurs familles et les maîtres coraniques», a-t- elle souligné, avant d’ajouter que depuis quelques années, ce phénomène s’est déve- loppé principalement dans le

La présidente du Cndh et quelques vénérables sénateurs au terme de la séance d’information parlementaire.

nord du pays. « La région du Hambol constitue la meilleure illustration», a indiqué la pré- sidente du Cndhci. Qui a précisé qu’on retrouve ces enfants dans les princi- pales artères de la ville de Katiola, à la gare routière, aux abords des stations, de- vant les hôtels et près d’un supermarché. Au nombre de 162, selon elle, ces enfants sont sous le pou- voir de 7 maîtres coraniques et errent dans les rues en dépit de la loi sur l’école obli- gatoire. «En 2019, à Korhogo, le Centre social 2 a été sollici- té par un maître Talibé an d’obtenir 35 jugements sup- plétifs pour des enfants. Ce- pendant, après investigation, l’on a compris que ce dernier voulait les utiliser à d’autres ns. Dès lors, il lui a été in- timé l’ordre de remettre ces enfants à leurs parents bio- logiques» a révélé Namizata Sangaré aux sénateurs. En ce qui concerne les en- fants mendiants, dans la région du Sud-comoé, une trentaine d’enfants en com- pagnie de leurs mères ont été «déversés» dans la ville d’Aboisso depuis 3 mois, se- lon elle. «Il s’agit en général de personnes en provenance du Niger», a-t-elle noté. Abidjan n’est pas épargné, à l’en croire, car l’on les re- trouve aux grands carrefours des communes et autres voies de circulation, s’adon- nant à la mendicité. «Le Cndhci, conformément à ses missions, tire la sonnette d’alarme devant le Sénat, à l’effet de voir les sénateurs

s’engager dans la lutte contre ce phénomène social, car la place de l’enfant est à l’école et non dans la rue», a rappelé Namizata Sangaré, avant de préconiser une réexion d’en- semble, une synergie d’action entre tous les acteurs (struc- tures étatiques, protection sociale, travailleurs sociaux, partenaires au développe- ment). Offrir une alternative à l’éducation an d’intégrer ou réintégrer ces enfants dans le système scolaire ou leur per- mettre d’apprendre un métier.

Violence juvénile Il s’agit du phénomène Bes- seton, expression malinké signiant «association ou groupe de jeunes munis de machettes. C’est un phénomène qui prospère à Korhogo où ces jeunes se livrent au vol à la tire ou à l’arrachée et à la destruction de vies. Véri- tables vecteurs de violence, ils portent atteinte à l’intégri- té physique de l’être humain et favorisent l’instauration du gangstérisme dans la cité du Poro. Des collégiens et ly- céens y sont impliqués. Ce phénomène est le prolon- gement d’un autre appelé»D- jorogo» qui sont des agres- sions perpétrées à l’aide de barre de fer ou de chaîne. Un lieutenant de police a même fait les frais des agissements de ces jeunes et a eu la vie sauve grâce à des tirs de sommation opérés avec son arme. Les différents quartiers sont régulièrement le théâtre d’affrontements entre les groupes. «Le Cndhci s’étant saisi de

ce dossier, qu’il plaise aux sé- nateurs de se déployer dans les régions concernées an de sensibiliser les jeunes et leurs familles» a-t-elle plaidé avant d’ajouter que l’univer- sité Péléforo Gon Coulibaly n’est pas épargné par cette vague de violences, avec les conséquences sur l’intégralité physique. Il en va de même dans la région de l’Agnéby-Tiassa, avec comme point d’ancrage le lycée moderne 3. A titre d’exemple, elle a révélé qu’un élève victime de menaces a dérobé 1 million FCFA à son père de peur de subir le cour- roux de ces groupes violents. Les régions de la Bagoué (Boundiali), des Grands ponts (Nigui Assoko) et du Goh ( Gagnoa) vivent également ce phénomène de violence juvénile.

Réseaux criminels et terroristes Dans le Bounkani, des groupes de terroristes, selon une étude du Bureau de Tim- buktu, enrôlent des jeunes dans la région, moyennant une moto et la somme de 500 000 FCFA, dans le but de commettre des actes terro- ristes. Informé de ce nouveau éau, le Cndhci a mis en mission ses commissaires à l’effet d’une bonne documen- tation sur le phénomène. «Nous continuons de surveil- ler la situation sur le terrain à travers nos commissaires ré- gionaux», a-t-elle rassuré. Elle a en outre indiqué aux sénateurs que dans la région du Poro, sur cette question, le gouvernement a mis en place un plan de contingence pour la prise en charge des en- fants en cas d’urgence. Cette

action est coordonnée par la protection sociale et présidée par le préfet de région. À cet effet, elle a sollicité l’appui du Sénat, des auto- rités administratives et cou- tumières, des cadres, des élus locaux, des leaders communautaires, des guides religieux, en vue de lutter efcacement contre ce phé- nomène, par une sensibilisa- tion accrue des jeunes, des familles et des communautés sur les dangers de l’extré- misme violent.

Violences basées sur le genre Selon Namizata Sangaré, le Cndhci a été saisi sur la période de janvier au 2 août 2021, de 78 cas de viol sur mineur, contre 141 cas en 2020. Quant aux mariages forcés, le Conseil a enregistré 22 cas contre 26 pour toute l’année 2020. Et à ce jour, c’est la région du Moronou qui enregistre en 2021, le plus de cas de viol, soit 12 cas sur ce total, suivie de la région des La- gunes avec 8 cas. En ce qui concerne les mariages for- cés, ils se rencontrent dans le Folon et le Moronou avec respectivement 3 cas. Ces cas ont été pris en charge par le Cndhci. C’est pour quoi Namizata Sangaré suggère notam- ment, une étroite collabo- ration entre les différentes structures impliquées dans la lutte contre le éau, le renfor- cement de la formation des agents des forces de l’ordre sur l’accueil et l’assistance des victimes de violences de ce type et la mise en place de cellules spécialisées.

N’DRI CÉLESTIN

La présidente Diaby Makani, au micro, s’est prêtée aux questions de la presse au terme des travaux.(PHOTOS:DR)

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Politique

Jeudi 5 aout 2021

Programme d’appui à la décentralisation dans l’espace Uemoa

François Amichia reçu en audience par Roch Marc Christian Kaboré à Ouaga

Au terme des travaux du Conseil des collectivités territoriales de l’Uemoa à Ouagadougou, une délégation des

participants conduite par François Amichia a été reçue en audience par le Président du Faso.

Après la rencontre du président du Conseil des collectivités territoriales de l’Uemoa (extrême gauche) avec le Chef de l’État du Burkina Faso, il s’est adressé à la presse.(PHOTOS:DR).

e Président en exer- cice de la conférence des Chefs d’États et de L gouvernement de l’Ue- moa, Roch Marc Chris- tian Kaboré Chef d’État du

Burkina Faso, a reçu en au- dience, hier, au Palais de la Présidence à Ouagadougou, le président du Conseil des collectivités territoriales (Cct) de l’Uemoa, François Albert

Amichia, avec à ses côtés ses proches collaborateurs du Conseil des collectivités territoriales. Selon une note ofcielle, la délégation conduite par Ami-

chia François est allée faire le point de la rencontre qui s’est déroulée le 3 août ainsi que les différentes actions déjà menées par le Cct-Uemoa. Il s’est agi également pour

Le Burkina a accueilli une rencontre sur la décentralisation rançois Amichia, pré- à la salle du conseil des mi-pour les membres statu- l’espace Skabo, une zone sident du Conseil des nistres de la commission detaires de ce comité de pilo-qui relie les villes frontalières collectivités territo- l’Uemoa à Ouagadougou, le tage de se prononcer sur lesde Sikasso (Mali), Korhogo d F e l’Afrique de l’Ouest, a élus locaux sous-régionauxannée de ce programme et objectif est de contribuer au riales de l’Union éco- mardi 3 août 2021.activités qui se sont dérou-(Côte d’Ivoire) et Bobodiou- nomique et monétaire Cette réunion a permis auxlées au cours de la premièrelasso (Burkina Faso). Son conduit les travaux du Pro- de mettre le doigt sur les dif-d’adopter le budget de 2021,échangesrenforcement des gramme régional d’appui cultés des populations liées qui constitue l’année 2 de ceentre les populations de ces à la décentralisation dans à l’accès à l’eau potable etprogramme»pays.. différents l’espace Uemoa (Pradeu). ses conséquences. Selon Ce programme régional in- M.A La rencontre s’est déroulée François Amichia,«il s’agittervient, en priorité, dans

Cohésion sociale à Dimbokro

Le député Charles Gnaoré exhorte la jeunesse à consolider la paix l’initiative de l’hono- par le Président Alassane preuve de maturité. Il leur a organisation visant à consoli- rable Charles Gnao- Ouattara. donc demandé de continuer der la paix. Il a encouragé les À ré, député de N’Dou- Il les appelés à être le fer de prêcher la bonne parole, jeunes à se mobiliser davan- ci-Gbolouville, les de lance de la consolidation à savoir celle de l’union, de tage en s’investissant dans jeunes de Dimbokro du parti unié an d’offrir la cohésion, de la fraternité une dynamique nouvelle se sont retrouvés le 02 août, aux populations ivoiriennes et de la paix. Qui mènera pour une Côte d’Ivoire réuni- à l’Institut Famah, pour célé- la paix, la stabilité et un dé- inexorablement à l’émer- ée et réconciliée. « Restez brer la paix. veloppement durable. Yao mobilisés poursoudés et gence tant souhaitée par le Cela, à l’occasion de la 3e Kouadio Séraphin, représen- Président Ouattara. Il a ren- consolider notre union», a-t- édition des journées de tant le secrétaire d’État en du hommage au Président il fait savoir aux jeunes. l’Houphouétisme, qui avaient charge du Logement social, Houphouët-Boigny pour sa Le président du comité pour thème : «L’houphoué- Kof N’Guessan Lataille, politique de paix. Il a aussi d’organisation, Ouattara tisme, socle d’une Côte coordonnateur régional du appelé à l’union de tous les Kengue, s’est félicité de d’Ivoire prospère et soli- Rhdp du N’Zi, qui présidait enfants d’ Houphouët et à la grande mobilisation et a daire». L’honorable Charles ces assises, s’est réjoui de la faire bloc autour du Chef de indiqué l’engagement et la Gnaoré a rappelé aux jeunes solidité de la conviction des l’État. détermination des jeunes venus nombreux l’œuvre gi- jeunes pour l’idéal de paix. Traoré Adama, représentant de Dimbokro à toujours faire gantesque de construction Selon lui, en célébrant l’Hou- le parrain de la cérémonie, bloc autour du Chef de l’État. de la Côte d’Ivoire entamée phouétisme à travers la Dramane Coulibaly, directeur EDGAR YEBOUE par le premier Président. Et promotion des valeurs qu’il général de la Lonaci, s’est qui est poursuivie aujourd’hui incarne, ces jeunes font également réjoui de cette

la délégation d’exposer au Président en exercice de la Conférence des Chefs d’État et de gouvernement de l’Ue- moa les axes majeurs du plan d’action dudit conseil. «Ils ont proté de l’occasion pour exprimer leurs vifs re- merciements au Président Roch Marc Christian Kaboré pour l’accueil et surtout la te- nue à Ouagadougou du comi- té de pilotage du Programme régional d’appui à la décen- tralisation dans l’espace Ue- moa», rapporte le communi- qué.«Il est important de venir

saluer le président du Faso et lui faire part des travaux du Cct et ce qui a été envisagé durant son mandat en tant que président de la confé- rence des chefs d’État. Nous lui avons fait aussi part du fait que nous comptons sollici- ter son appui et son soutien. Je peux vous dire qu’il nous a rassurés de son appui et de son accompagnement institutionnel et politique», a indiqué François Amichia, le président du Cct/Uemoa, à sa sortie d’audience.

MARCEL APPENA

Case des mots La ParBENOIT HILI Ivoirien, soit cartésien ! ouviens-toi de l’entretien de nos très anciens po- liticiens ivoiriens. Combien cet entretien nous a fait du bien ! Les tragédiens et les théoriciens ont S dû prendre un froid sibérien. Combien de vents lucifériens on prévient, si on entretient ce genre de liens ? Le maintien de ces liens fera encore plus de bien aux Ivoiriens. Il revient donc à tout Ivoirien de faire sien au quotidien ce lien citoyen avec ses concitoyens. Il tient à tout Ivoirien d’être surtout cartésien. Être car- tésien, c’est se méer des va-et-vient de certains politi- ciens. Ivoirien, abstiens-toi de tout ce qui devient violent et éloigne-toi des politiciens jupitériens ou tacticiens. Retient qu’entre Ivoiriens, il n’y a rien qui ne puisse nir bien. L’Ivoirien qui contreviendrait désormais à la vie d’un autre Ivoirien pour un politicien n’aurait rien de dif- férent du chien qui agit par réexes pavloviens. Et l’Ivoi- rien qui soutient un politicien comme un chien pourrait bien nir aussi comme un chien !