Fraternité Matin n°17145 - du jeudi 17 février 2022
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Fraternité Matin n°17145 - du jeudi 17 février 2022 , magazine presse

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Date de parution 17 février 2022
Langue Français
Poids de l'ouvrage 5 Mo

Extrait

Logements sociaux
14 000 maisons
construites en 3 ans Jeudi 17 février 2022 / N° 17 145 www.fratmat.info / FratMat Mobile #129# (orangeCi) Prix: 300 Fcfa • Cedeao : 450 Fcfa • France: 1,70 € PREMIER QUOTIDIEN IVOIRIEN D’INFORMATIONS GÉNÉRALESP. 11 Présidentielle2025
Ouattara :“ Je souhaite que les Ivoiriens choisissent quelqu’un de plus jeune que mes prédécesseurs et moi ” PP. 2 - 3 “ Il y a une demi-douzaine de personnes à qui je pense ”
L’intégralité de l’interview que le Chef de l’État a accordée à Rï et France 24
Visite de travail du Président Ouattara à Bruxelles
La Côte d’Ivoire s’ouvre à des investisseurs européens P. 4 Investissement /InaugurationBonne gouvernance d’une cimenterie Les contrôleurs Inanciers Patrick Achi invite le privé se déploient dans les à saisir les opportunités P. 6collectivités territorialesP. 10
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Interview
Présidentielle 2025
Jeudi 17 février 2022
Ouattara :‘‘Je souhaite que les Ivoiriens choisissent quelqu’un de plus jeune que mes prédécesseurs et moi’’
Dans une interview exclusive à Rfi et France 24, le Chef de l’État parle de la présidentielle en 2025, des crises au Mali, au Burkina Faso et en Guinée. M. le Président, après neufconviendrez avec moi que ans, la France a décidécela n’est pas raisonnable.La justice malienne a de se retirer militairementJe demande à mes frèresouvert une enquête pour du Mali, au moment où lamaliens de faire un effortatteinte à la sûreté. Est-ce menace djihadiste s’étend.pour rentrer dans les rangs,que c’est pour vous nuire ? Alors, M. le Président, uneC’est une affaire malienne. Jecomme l’exigent les règles de question simple : est-ce unla Cedeao. Nous les avonsne veux pas m’en mêler. constat d’échec ?aidés. Ils le savent. J’ai été Non, je ne le pense pas. La en contact permanent avec leEst-ce que l’arrivée de France a pris une décisioncolonel Assimi Goïta. Il m’en-combattants et de paramili-par rapport à la situation auvoyait des émissaires avanttaires russes dans ce pays Mali. Elle ne se retire pas du chaque sommet. Nous avonsvoisins ne risque pas de Sahel, elle adapte son dispo- fait ce que nous avons pu.vous inquiéter ? sitif, compte tenu de ses rela- Mais nous ne pouvons pas Nous avons dit clairement, tions avec le Mali.faire plus parce que les règlesconcernant la Cedeao, que de la Cedeao sont là. Et il fautnous sommes contre l’utili-La réadaptation de ce dis-les appliquer. sation de personnes non éta-positif pourrait-elle concer-tiques dans nos pays. Cela a ner la Côte d’Ivoire. Est-ce Vous vous êtes parlé direc-été dit clairement dans nos que vous pourriez accueil- tement ?communiqués. Ma position lir plus de matériels, plusOn se parle tout le temps est celle de la Cedeao. Nous de troupes ? On sait que lecomme avec le colonel Dom- sommes totalement en phase chef d’état-major fran-bouya, le colonel Damiba. Jeavec cette position. Pardon-çais des armées était ensuis en contact avec tout lenez-moi. Je considère que la Côte d’Ivoire, la semainemonde. La Côte d’Ivoire est coopération d’État à État est dernière. On imagine queun pays de dialogue! dans l’intérêt des Maliens. c’était pour en parler... La France est un partenaire Tout à fait ! Nous, nous avonsM. le Président, depuis unefiable. Elle a perdu quand estimé que la sécurité est unsemaine, circule sur les ré-même 53 de ses enfants au préalable au développement.seaux sociaux, un enregis-Mali. Elle dépense à peu près Je ne sais pas pourquoi cer-trement d’une prétendue1 milliard d’euros par an au taines personnes se font desconversation entre l’ex-Pre-Mali. Je considère que c’est complexes. L’Arabie Saou-mier ministre du Mali, Bou-quand même déplorable que dite a une base américainebou Cissé et une personnenous soyons dans une telle sur son sol. Idem pour bien; certains ont reconnucontinuerai desituation. Je d’autres pays. Si notre sécu-votre voix. On entend desdire aux autorités maliennes rité exige que nous fassionscritiques sur la junte ma-qu’elles doivent faire en sorte mètres. En deux endroits, où un peuple frère, la Cedeao adélai ?appel à des partenaires, àlienne. Alors une question :que les choses s’améliorent il y a eu problème, on en fait des règles. Et ces décisions Je n’ai pas à commenterdes pays amis, nous n’hési-est-ce que cette conversa-dans l’intérêt des relations. des préoccupations anti-fran- adoptées ont été prises àles propositions de l’Algé-terons pas. Tout cela est ention est authentique ? Est-Comme on le dit en Afrique çaises... Non, ce n‘est pas l’unanimité. Je l’ai dit, j’en suis rie. C’est un pays qui est en discussion et nous verronsce que c’est vous ?de l’Ouest, il faut qu’elles vrai !Afrique du nord. Nous, à lamalheureux, parce qu’en réa- par la suite.Peut-être qu’il faudrait me la mettent de l’eau dans leur ‘’ lité, nous ne voulons pas que Cedeao, nous avons nos faire écouter. Comme cela, jeGnamakoudji’’. C’est-à-dire Il y a, tout de même, aule peuple malien traverse desrègles. Et c’est à l’unanimi-Il y aura donc plus de sol-dans leur jus de gingembre. Ilpourrai vous le dire. Vous sa- Mali, des manifestationsté que nos décisions sontpériodes de souffrance aussi dats et de bases françaisesvez, je ne suis pas un adeptefaut que cela s’arrange. Cela anti-françaises....graves : il y aura des pénuriesprises. Nous examinerons le en Côte d’Ivoire ?des réseaux sociaux. C’étaitne peut pas continuer comme Vous savez, il y a beaucoup et bien des difficultés... Nouscas malien en temps oppor-Nous allons en discuter avec quand ? cela. de manipulations derrière toutattendons tout simplement tun, en fonction de notre ex-notre armée, et nous verrons. cela. que le gouvernement de la périence et des discussions Mais, nous nous sommes or-Il y a environ une semaine.Regrettez-vous le départ junte malienne nous propose que nous aurons avec les ganisés. La sécurité dépendEnvoyez-le-moi, je pourraide la force Barkhane du Donc, les militaires fran-autorités maliennes.un calendrier raisonnable des troupes nationales, vous vous répondre. Moi je parleMali ? çais ont encore un aveniret que graduellement nousEst-ce que pour vous, la savez. Et maintenant, nousC’est aux Maliens d’appré-à tout le monde. A Boubou en Afrique ?puissions lever les sanctions,date butoir pourrait être à avons une armée, une gen-Cissé, Boubèye Maïga, As-cier. Nous considérons que Les militaires français sontcomme l’exigent les textesla în de ce mois ? darmerie, bien formées, dis-simi Goïta. Tout le monde.la lutte contre le terrorisme les bienvenus chez nous,Je n’ai pas de position per-de la Cedeao. Il ne s’agit pas ciplinées et bien équipées,Parce que je trouve que c’est est quelque chose d’essentiel tout comme les Américains etde décisions personnelles, ilsonnelle. Aucune décision dont on s’occupe bien. J’aicomme cela que nous allonspour le Mali, le Burkina Faso, bien d’autres soldats. s’agit de textes. Si un autrepersonnelle. Je ne suis pas confiance en mon armée.arriver à les rapprocher et àle Niger et pour les pays pays était dans une telle si-le président en exercice de sortir de cette situation. Les côtiers. Donc le départ de La Communauté éco-tuation, le Mali aurait été par-la Cedeao. C’est mon ami En Afrique de l’Ouest, leautorités maliennes saventBarkhane et de Takuba crée nomiques des Etatstenaire de la décision.Nanan Akufo Addo qui est à sentiment anti-françaisque j’ai la plus grande consi-un vide. Nous serons obligés de l’Afrique de l’Ouestla tête de l’institution . Nous semble se répandre. On l’adération pour elles.d’augmenter nos forces de (Cedeao) vient de sanc-A propos de calendrier, auallons sans doute avoir une vu, il y a de cela quelquesdéfense. Nous serons obligés tionner durement le Mali, il début, la junte malienne aautre réunion en mars pour semaines, avec ce quiJustement à propos deprotection ded’accroître la y a un mois. Mais, para-proposé cinq ans pour or-examiner la situation. Nous se passe avec la Forceconsidération, on vous en-nos frontières. Nous serons doxalement, cela sembleganiser les élections, puis,voulons que les sanctions Barkhane.tend les critiquer en parlantobligés d’acheter des armes ; avoir soudé la population a décidé de reculer d’unsoient levées le plus tôt pos-Non, non, non... un événe-d’idiots.d’avoir une plus grande pro-derrière la junte mili-an. Elle a donc proposésible parce que le peuple ma-ment ici ou là ne veut pas direAh bon ? fessionnalisation. C’est notre taire. En témoignent, desquatre ans. Par ailleurs,lien ne mérite pas cette situa-qu’il y a problème. Après tout,devoir aussi. Les armées manifestations de masse.l’Algérie s’est proposéetion d’embargo. on voit tous ces convois fran-C’est pour cela que çanationales doivent régler les Est-ce que le résultat n’estcomme médiateur et açais quitter Port-Bouët (aufait un peu scandale, M. leproblèmes sur nos territoires pas le contraire de ce quesouhaité un délai de seizeMais en tout cas, cela ne sud d’Abidjan, ndlr) jusqu’àPrésident.nationaux. C’est cela notre la Cedeao espérait ? mois pour régler la crise peut pas durer 4 ans ? Gao, au Mali... Traverser la Les nouvelles technologies philosophie. Nous ferons Non, nous n’avons pas cher-malienne. Est-ce que seize4 ans, c’est quand même Côte d’Ivoire jusqu’au Mali,en sorte que cela soit. Nouspeuvent faire beaucoup de ché à punir le peuple ma-mois vous paraissentla durée d’un mandant au c’est quasiment mille kilo-toutes les mesureschoses. prendrons lien. Le peuple malien estraisonnables en terme deGhana et au Nigeria. Vous
Jeudi 17 février 2022
possibles, même si nous de-vons dépenser 2, 3 ou 4% du Pib sur les dépenses mi-litaires. Nous le ferons pour notre protection; parce que sans sécurité, il n’aura pas de développement.
Je veux qu’on en vienne à un autre de vos voisins, le Burkina Faso, qui a également connu un coup d’État le 24 janvier dernier. D’après les contacts que vous avez avec le chef de la junte, est-ce que vous avez l’impression qu’ils suivent la voie de leurs frères d’armes maliens ? Ou s’orientent-ils vers une solution plus adaptée à ce que vous recherchez ? J’ai parlé au colonel Damiba. Je me préoccupais de l’inté-grité physique et de la sécuri-té du Président Rock Kaboré. Il m’a donné des assurances et je lui ai dit que nous ferons en sorte de les accompagner, à condition que les règles de la Cedeao soient respectées. C’est ce que nous faisons ac-tuellement. Je souhaite qu’il en soit ainsi.
Les premiers indices sont plutôt favorables, vous diriez ? Je n’ai eu que deux conver-sations avec lui. C’est un peu tôt. Je souhaite effectivement que nous puissions trouver une solution rapidement pour ne pas en arriver à des sanc-tions financières et écono-miques pour le Burkina Faso.
Vous avez mentionné le Président Kaboré. Il n’est toujours pas libre de ses mouvements… Nous travaillons à cela.
Avez-vous obtenu des garanties ? Je ne suis pas la Cedeao. Mais j’ai plaidé. Le Président m’a donné des assurances que son médecin le voit tous les matins, sa famille égale-ment. Je suis rassuré par ce qu’il me dit. Par conséquent, nous suivrons cette question.
Malgré le putsch du 24 janvier à Ouagadougou, le procès de l’assassinat de Thomas Sankara a pu se poursuivre. Le procureur vient de requérir 30 ans de prison à l’endroit de l’ancien Président Blaise Compaoré et de son bras droit Hyacinthe Kafando. Il se trouve que le premier est réfugié en Côte d’Ivoire et que le second est présumé également vivre en Côte d’Ivoire. Est-ce que vous pensez que 35 ans après ce crime d’État, il est temps que les gens connaissent la vérité, et que, peut-être, Messieurs Compaoré et Kafando acceptent de com-paraitre devant la justice burkinabè ? Posez-leur la question. La Côte d’Ivoire est un pays d’hospitalité. Nous considé-rons qu’ils sont chez eux en
Côte d’Ivoire, et par consé-quent il n’y a pas de difficulté. Il leur appartient, et avec les autorités burkinabè, j’avais d’ailleurs entrepris des dé-marches avec le Président Kaboré pour le retour du Pré-sident Compaoré. Je pense que tout cela se fera en temps opportun.
Et pour Hyacinthe Kafando ? Je ne le connais pas, Hya-cinthe Kafando.
Mais il est en Côte d’Ivoire ? Je ne sais pas. C’est vous qui le dites. Vous savez, il y a 5 millions de Burkinabè en Côte d’Ivoire.
Autre pays frappé par un putsch, la Guinée Conakry, c’était le 5 septembre. Il se trouve que, pour l’instant, le colonel Doumbouya n’a donné aucun calendrier pour la transition. Alors que ça fait six mois que le putsch a eu lieu. Est-ce que vous n’êtes pas plus indulgent avec Conakry qu’avec Bamako ? Je suis en contact également avec le colonel Doumbouya. Les choses se feront en temps opportun. Je peux vous dire que, jusqu’à présent, il a tenu ses engagements à mon endroit, et je continue de pen-
Interview
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de l’Homme. Nous avons une Je n’ai pas de problème à me période difficile à cause du faire. J’occupais des fonc-terrorisme, de la pauvreté, tions importantes avant de des problèmes globaux derentrer en politique. Je ne suis réchauffement climatique, depas à la recherche d’un job à l’érosion, etc. C’est une pé- 80 ans. riode difficile, mais ça ne veut pas dire que tout est boule-En 2025, vous ne serez pas versé. Moi, je suis confiant.candidat ? Écoutez, en 2025 , nous N’avez-vous pas de crainte ?verrons bien. Les Ivoiriens Vous savez, la Côte d’Ivoirechoisiront qui ils veulent. Je est un pays qui a connu unsouhaite qu’ils choisissent coup d’État que tout le monde quelqu’un de plus jeune que regrette. Je pense que nous mes prédécesseurs et moi. avons une armée profession-nelle, républicaine et nousVous avez déjà pensé à sommes confiants que nousquelqu’un qui pourrait por-continuerons notre marcheter les couleurs du Rhdp vers le développement et leen 2025 ? bien-être des Ivoiriens.Ils sont nombreux et très com-pétents. Il y a une demi-dou-Certains estiment quezaine de personnes à qui je comme en Guinée Conakry,pense. Je suis convaincu et ce sont les troisièmespersuadé que nous ferons mandats qui ouvrent à desun choix démocratique et que putschs militaires. Certainsquelqu’un denous aurons pensent à votre 3e mandattrès compétent pour diriger le de 2020...navire Côte d’Ivoire. Ce n’est pas mon troisième mandat. C’est le premierVous avez parlé de la ques-mandat de la troisième Ré-tion de l’âge. Un député publique. Vous le savez bien,a annoncé que vous avez vous deux particulièrement,déposé un projet de loi au vous m’aviez interviewé àmois d’avril à l’Assemblée Abidjan. La Constitution ivoi-nationale pour rétablir rienne a été votée en 2016,la limite d’âge pour être j’étais candidat en 2020.candidat à la présidence J’avais dit que je ne seraià 75 ans. Limite qui avait pas candidat, cela ne veutsauté avec la révision pas dire que je n’étais pasconstitutionnelle de 2016. éligible. Des circonstancesJe crois savoir que vous exceptionnelles m’ont amenéêtes favorable. à être candidat. Aujourd’hui,Ah bon ? L’Assemblée je suis soulagé de l’avoir fait.nationale a son agenda et C’était une décision difficileles députés de mon parti pour moi pour des raisonsprendront la décision qui personnelles. C’est fait; lasied en temps opportun. Côte d’Ivoire est en bonne marche. Je suis soulagé et jeLaurent Gbagbo a afîrmé continuerai de faire mon tra-que pour lui, c’est totale-ser que ça continuera.qu’il faut respecter. vail pour que la Côte d’Ivoirement inacceptable… Vous pensez que le ca-tienne bon et continue deLaurent Gbagbo, ce n’est pas lendrier va respecter les Il y a eu le Mali, la Guinée, faire des progrès importants la République. normes ? le Burkina Faso. On semble sur le plan économique et so-Tout dépendra des institutionsfaire face à une sorte d’épi-cial.Est-ce que vous avez des mises en place. Et je souhaitedémie de coups d’État en contacts réguliers avec lui ? On dit que vous ne vous parlez pas beaucoup... Non. Ce n’est pas vrai. Je Ce n’est pas mon lui ai parlé il y a à peine trois semaines. Comme avec le Président Henri Konan Bédié, troisième mandat. nous avons des relations fra-ternelles. Au nom de cette réconci-C’est le premier liation et de cette fraternité ivoirienne que vous dites, est-ce qu’après Laurent Gbagbo, Charles Blé mandat de la troisièmepourraient rentrer à leur Goudé et Soro Guillaume tour en Côte d’Ivoire ? Qu’ils demandent à la justice. République. Je ne suis pas un juge. Vous parlez pour les deux... Est-ce que des circons-Je n’ai pas d’opinion sur l’un que ce soit le plus tôt pos-Afrique de l’Ouest. Est-ce tances exceptionnellesou sur l’autre. Ils ont des dos-sible.que vous craignez que la pourraient vous amener àsiers en cours, des dossiers contagion s’étende ? être candidat en 2025 ?justice qui règledevant la C’est-à-dire d’ici la în deNon ! Je ne le souhaite pas Des circonstances exceptionproblèmes administratifs- ces l’année…évidemment. Pourquoi toutes nelles se posent exception- et judiciaires. Non, non, non ! Je n’ai pas ces mesures ? C’est préci-nellement cher Monsieur. En RETRANSCRITE imposé un délai aux Guipour éviter les situa-- sément ce qui me concerne, tout le PARMARCEL APPENA néens, ni aux Maliens, ni aux tions de ce genre. L’Afrique monde savait ma décision. Burkinabè. Nous leur disonsde l’Ouest a fait de grandsEMELINE P AMANGOUA Je l’avais annoncé dans le seulement que la charte de progrès en matière de démo-GERMAIN GABO mois de mars et les élections la Cedeao a des contraintes cratie et de respect des droits devaient avoir lieu en octobre.KANATÉ MAMADOU
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Politique
Jeudi 17 février 2022
Rencontre avec les hommes d’affaires belgo-luxembourgeois
Le Président Ouattara: ‘‘Nous allons vous accueillir à bras ouverts’’
Le Président Alassane Ouattara a pris part, à Bruxelles, à un déjeuner-débat avec les membres de la Chambre de commerce belgo-luxembourgeoise pour les États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique. e Chef de l’État Alas- lippe Van De Vyver, Pdg sane Ouattara invite de Sea-Invest, opérateur les membres de la mondial de terminaux pour Chambre de com- le vrac sec, les fruits et bLmarchandises convention-ourgeoise pour les États merce belgo-luxem- denrées alimentaires, les d’Afrique, des Caraïbes et nelles, le vrac liquide et les du Pacifique à venir inves- conteneurs. «L’entretien a tir en Côte d’Ivoire. «Nous permis d’évoquer les inves-allons vous accueillir à bras tissements et les projets de ouverts», a-t-il affirmé, hier, Sea-Invest en Côte d’Ivoire, dans son intervention, face notamment au niveau du aux hommes d’affaires quai vraquier des ports belges et luxembourgeois, d’Abidjan et de San-Pedro rapporte une note d’infor- et du Km 23 à Yopougon», mation de la Présidence indique la Présidence. de la République de Côte Dans la soirée, le Pré-d’Ivoire. sident Alassane Ouattara a Alassane Ouattara a donc échangé avec la directrice mis en exergue les oppor- générale du Fonds Moné-tunités d’investissement taire International (Fmi), qu’offre la Côte d’Ivoire. Kristalina Georgieva. Aussi, a-t-il encouragé Le Chef de l’Etat lui a ex-les entreprises belges et primé sa gratitude «pour luxembourgeoises à venir l’appui important» du Fmi conclure des partenariats au financement de projets d’affaires avec des entre- de développement et son prises ivoiriennes. Où, à implication dans la lutte venir «investir directement contre la pauvreté en Côte dans les secteurs d’activi- d’Ivoire. La Dg s’est réjouie tés prioritaires de l’écono- de la coopération avec la mie ivoirienne », poursuit le Côte d’Ivoire. Elle a salué Alassane Ouattara a invité les membres de la Chambre de commerce belgo-luxembourgeoise à venir investir en Côte d’Ivoire. communiqué. aussi le leadership du Pré-(PHOTOS: PRÉSIDENCE) Dans son allocution, le Chef sident Alassane Ouattara de l’État ivoirien a mis éga- en Afrique de l’ouest. lement en avant sa vision tion des relations aussi bien Hier à Bruxelles, le Pré- ont été au centre de l’en- ra a également échangé, MARCEL APPENA du développement d’une économiques que cultu- sident Alassane Ouatta- tretien ».Alassane Ouatta- hier, à Bruxelles, avec Phi-Côte d’Ivoire qui doit s’ap-relles et sociales entre la ra a eu un calendrier très puyer sur un secteur privé Côte d’Ivoire et la Belgique. chargé. Ainsi, en plus du compétitif. «Nous sommes «La situation sanitaire déjeuner avec les hommes très convaincus du rôle du semble se stabiliser. Nous d’affaires belgo-luxembour-secteur privé dans l’amélio-voulons profiter de l’occa- geois, il s’est entretenu ration des conditions de vie sion pour revitaliser les re- avec Georges Rebelo Pinto des Ivoiriens et aussi de la lations économiques, mais Chikoti, secrétaire général possibilité pour l’améliora-aussi culturelles entre nos de l’Organisation des États tion de la situation globale, deux pays. Pour ce faire, d’Afrique, des Caraïbes et non pas seulement en Côte nous pouvons compter ici du Pacifique. Selon la note d’Ivoire, mais des pays de sur un allié de choix. En de la Présidence, «la signa-la sous-région», a-t-il indi-effet, SEM. Alassane Ouat- ture prochaine de l’Accord qué. tara, Président de la Répu- de partenariat entre l’Union Pour sa part, le président de blique de Côte d’Ivoire, est européenne et les pays la Chambre de commerce venu nous rencontrer pour d’Afrique, des Caraïbes et b e l g o - l u x e m b o u r g e o i s e , nous épauler dans cette du Pacifique ainsi que les Guy Bultynck, a affiché la tâche», s’est-il réjoui. questions économiques, de volonté de l’institution à paix et de sécurité dans la Le Chef de l’État s’est entretenu, ensuite avec Philippe Van De Vyver,(Pdg) de SEA-Invest... contribuer à la revitalisa-Agenda très chargésous-région ouest-africaine
...il a également échangé avec Georges Rebelo Pinto, Sg de l’Organisation des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Paciîque et Kristalina Georgieva, Dg du Fmi
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