Fraternité Matin n°17535 - du 10 juin 2023
24 pages
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Fraternité Matin n°17535 - du 10 juin 2023 , magazine presse

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Description

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Informations

Publié par
Date de parution 10 juin 2023
Langue Français
Poids de l'ouvrage 4 Mo

Extrait

Ligne 1 du métro d’Abidjan /
Processus d’indemnisation
L’État recherche 2496personnes Samedi 10 - dimanche 11 juin 2023 / N° 17 535 www.fratmat.info / FratMat Mobile #129# (orangeCi): 300 Fc Prix fa • Cedeao : 450 Fcfa • France: 1,70 € impactées P. 11 PREMIER QUOTIDIEN IVOIRIEN D’INFORMATIONS GÉNÉRALES DossierAsec d’AbidjanFootball /
Les MimosPHOTO : D’ARCHIVES peuvent-ils Ouégnin à la recherchereleurir? L’équipe de Me Roger Pp. 2-3 Académie internationale d’un passé glorieux de lutte contre le terrorisme Projet Sublime Côte d’Ivoire Les sénateurs Tout savoir sur rassurés par sa les ‘‘3capacité de riposte P. 4 Série télévisée ‘‘Ma grande famille’’ tours PH : SÉBASTIEN KOUASSI Kouadio, ‘‘le Dg jumelles’’du port d’Abobo’’ du Plateau P. 14s’en est alléP. 15
2
Regard
L’argent appelle
l’argent ’argent appelle l’argent, dit-on. En disputant cette année les de-mi-nales de la Coupe leLs Mimos ont empoché de la Confédération, une belle cagnotte de plus de 400 millions de FCfa. Si les Mimos avaient atteint la nale, c’est plus d’un milliard qui serait venu renouer la caisse du club. Une bouffée d’oxygène pour poursuivre la construction si chère à Me Roger Ouégnin mais également pour s’offrir des joueurs de classe internatio-nale et devenir plus grand. Voici un argument solidepour les dirigeants mimosà miser davantage sur la re-conquête de l’Afrique. C’est une véritable aubaine que la Caf offre aux clubs sans énormes ressources de se reconstruire une réputation sur le continent. En Ligue des champions par exemple, la prime a été sensiblement revalorisée. C’est 4 millions de dollars soit environ 2,4 milliards que va empocher le vainqueur de la compé-tition. Les demi-nalistes eux ont gagné 720 millions de FCfa, presque le double de ce qu’a perçu l’Asec en
CÉLESTE KOLIA
Coupe de la Confédération. Mieux encore, il y a la Super League africaine, qui pointe à l’horizon. Dans cette nou-velle compétition de la Caf,le vainqueur pourrait toucher plus de 5 milliards de FCfa. Rien qu’en participant, chaque formation pourrait empocher 2,5 millions de dollars, soit 1,5 milliard de F Cfa. Malheureusement, les résultats enregistrés sur la scène continentale ces dernières années ne per-mettent pas à l’Asec ni à un autre club ivoirien d’être éligible pour la phase ex-périmentale qui regroupera huit clubs. Participer aux prochaines éditions annon-cées plus élargies doit être une priorité pour l’Asec Mimosas, mais aussi pour tous les autres clubs ivoi-riens, an de se faire plus de ressources. Les faits dé-montrent malheureusement que malgré ses infrastruc-tures et les joueurs vendus ces dernières années, l’Asec n’a pas encore sufsam-ment de moyens pouraller rivaliser sur le marché des oiseaux rares avec les puis-sants clubs du Maghreb, d’Afrique australe ou central (Rd Congo). Pour avoir une équipe conquérante, il faut de grands joueurs. Cela a un coût, mais l’argent ap-pelle l’argent.
D ossier
Football ivoirien
Samedi 10 - Dimanche 11 juin 2023
L’Asec en quête de son passé glorieux
Les Mimos ne font plus rêver comme il y a quelques années. L’équipe dirigée par Me Roger
Ouégnin n’a plus gagné de trophée continental depuis 25 ans.
Me Roger Ouégnin a fait de la construction du club sa princi-pale priorité.
’Asec Mimosas est le club le plus titré de Côte d’Ivoire. Depuis sa créa-L tion en 1948, le club a raé au total 28 titres de champion de Côte d’Ivoire, 20 Coupes nationales et 14 Coupes Félix Houphouët-Boi-gny. Après avoir conquis le football ivoirien, les Mimos ont réussi également à étendre leurs tentacules sur le conti-nent où ils ont remporté, en 1998, le prestigieux trophée de la Ligue des champions, après une nale perdue en 1995. Au cours de ses an-nées fastes qu’on pourrait scinder en deux, l’Asec s’est surtout forgé une identité avec un football chatoyant et des joueurs de qualité. Deux grandes générations ont mar-qué la vie du club. Celle d’avant 1990 et celle d’après marquée par l’arrivée à la tête de l’équipe du juriste, Me Roger Ouégnin. L’Asec a en effet connu des joueurs de légende qui ont marqué son histoire. Ignace Wognin, Théo Dossou, Eustache Manglé, Laurent Pokou, Jean Kéita, Yoboué Konan, Yous-souf Fofana font partie des grands animateurs de cette époque glorieuse avant les années 1990. Une période qui, malheureusement, n’a pas été couronnée par un titre continental attendu de-puis longtemps par les sup-porters du club. Seulement deux demi-nales de Ligue des champions perdues en 1971 et en 1976 ont marqué cette époque sur le plan continental.
La révolution Roger Ouégnin
En 1989, alors que l’Asec n’avait plus gagné de titre de champion de Côte d’Ivoire
depuis près de 10 ans, ar-rive Me Roger Ouégnin. Le jeune avocat âgé alors de 38 ans débarque avec des idées révolutionnaires et une farouche ambition de re-dorer le blason du club. Sa politique permet à l’Asec de reconquérir le titre de cham-pion de Côte d’Ivoire en 1990. Il se lance également à la conquête de l’Afrique avec pour ambition de rem-porter le trophée continental. En parallèle, le Pca du club lance également le projet de construction du club avec des infrastructures modernes. Pour relever ce dé, il a convaincu plusieurs joueurs ivoiriens évoluant en Europe à un retour au bercail. Un projet qui attire des joueurs comme Abdoulaye Traoré dit Ben Badi, Gadji Céli, Lucien Kassi Kouadio et même plus tard Youssouf Fofana. La lé-gion étrangère n’est pas en reste. Ishaya Jatau, Tarila Okorowanta, Sogbie Jona-than, Akim Ogunlade, Djibo
Le fossé entre la génération actuelle et celle qui a remporté la Ligue des cham-pions est encore grand.(PHOTOS : DR)
Brah Taher pour ne citer que ceux-là feront les beaux jours du club. Une politique qui at-tire également les supporters, qui, très heureux de cette embellie participent massive-ment à la vie du club. L’Asec domine outrageusement les débats sur le plan local et est régulièrement dans le dernier carré des joutes continen-tales avant de soulever la coupe aux grandes oreilles en 1998 et la super coupe d’Afrique en 1999.
De la naissance de l’Académie Mimosifcom
Résolument tourné vers la construction du club qui nécessite beaucoup de moyens, les dirigeants se tournent vers la formation avec la création de l’Acadé-mie Mimosifcom. Un projet qui devait à terme permettre à l’équipe de vendre beaucoup de joueurs. Cet argent devait servir à accélérer la construc-tion. Le projet est porteur. De
gros talents naissent de Sol Béni mais les supporters n’en tireront pas longtemps prot suite à un conit avec l’un des partenaires, Jean-Marc Guil-lou. La politique de recrute-ment du club bat ainsi de l’ai-le. Les talents se font rares et les meilleurs joueurs du club sont vendus au bout de deux ans. Les résultats ont du mal également à suivre sur le ter-rain. Conséquence, les sup-porters désertent les stades, l’Asec perd son rang dans le top des clubs africains, etc.
Comment retrouver sa amme d’antan
L’équipe n’a disputé que deux demi-nales de Ligue des champions et une demi-nale de Coupe de la Confédération en plus de 20 ans, à partir des années 2000. L’Asec ne séduit plus ses supporters. Les Actionnaires ont du mal à retrouver cette équipe qui fai-sait rêver non seulement par son football chatoyant mais
L’équipe de l’Asec championne d’Afrique des clubs en 1998.
également par la qualité de ses joueurs. C’est devant des gradins vides que l’équipe se produit, même lors des grands rendez-vous continentaux. « Malheureusement, l’Asec est devenu un club vendeur de joueurs. A partir de cet instant, les meilleurs ne peuvent pas rester longtemps. Il faut revoir le traitement des joueurs à la hausse », a déploré Kouadio Georges, ancien sélection-neur des Éléphants. « Ce qui détermine un grand club, c’est la qualité de ses joueurs, les suppor-ters qui sont mobilisés. Pour convaincre tous ces sup-porters, il faut aller chercher aussi une coupe. Il ne faut plus jouer les seconds rôles, que ce soit en Côte d’Ivoire comme en Afrique. Il faut que l’Asec réussisse à recruter des joueurs de qualité », a-t-il ajouté. Pour qu’une équipe soit compétitive, en effet, il faut que ses éléments clés ou les trois quarts de l’effec-tif restent ensemble pendant au moins 3 ans. « Si on ne peut pas le faire, il sera dif-cile de rivaliser sur le plan africain avec les grands clubs tels que le Wac (Maroc), l’Es-pérance de Tunis (Tunisie), Mamelodi Sundowns (Afrique du Sud), Al Ahly du Caire (Égypte)», a souligné pour sa part Brou Aka Pascal, journa-liste sportif. Ancien du club et ex-international ivoirien, Aka Kouamé, lui, s’appuie sur la récente élimination du club en demi-nale de la Coupe de la Confédération pour at-tirer l’attention des dirigeants du club sur la nécessité de se doter d’un grand buteur. « Il faut aller chercher des tueurs. Les tueurs, on en trouve partout en Afrique. A l’époque, on en avait de la
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