Fraternité Matin N° 17616 - du 16/09/2023 , magazine presse

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Date de parution

16 septembre 2023

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

6 Mo

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Uemoa /Conférence des ministres

de la Formation professionnelle

Kofﬁ N’Guessan,

nouveau président Samedi 16 - dimanche 17 septembre 2023 / N° 17 616 www.fratmat.info /Prix: 300 Fcfa • Cedeao : 450 Fcfa • France: 1,70 € PREMIER QUOTIDIEN IVOIRIEN D’INFORMATIONS GÉNÉRALES P. 9 Élections sénatoriales

Les grands électeurs

aux urnes, ce matinP. 4 e Conseil de l’Entente 29Tour de CyclismeCôte d’Ivoire

PHOTO : JOSÉPHINE KOUADIO

Amon Tanoh cède

le fauteuil à

P. 6

Wautabouna Ouattara

La petite

reine à la

recherche

de sa

couronne Pp. 2-3PHOTO : DR 150 millions de F Cfa pour rebondir à l’international

N ation 2 Samedi 16 -dimanche 17 septembre 2023 e 29 tour cycliste de Côte d’Ivoire La petite reine à la recherche de son passé glorieux

L’édition 2023 de la course, dite ‘‘Tour de la Réconciliation’’, se tiendra du 17 au 23 septembre.

ette année, la com-pétition dotée du Prix Alassane Ouat-tara partira de la 17Cseptembre, et s’achève-ville de Katiola, le ra à Bongouanou, le 23 du même mois. Les cyclistes venus de sept pays afri-cains, y compris de la Côte d’Ivoire, s’apprêtent à par-courir une distance longue de 843.3 km. Une épreuve qui sera couronnée par le Grand prix de la ville d’Abi-djan, le dimanche 24 sep-tembre dans la commune d’Attécoubé. Chaque pays a hâte de montrer ce que ses cou-reurs ont dans les jambes. La Côte d’Ivoire qui présen-tera trois équipes (équipe nationale, équipe du N’Zi et équipe d’Adjamé) à ce rendez-vous annuel entend mettre tout en œuvre pour conserver son titre vaillam-ment acquis l’an dernier. Traoré Souleymane, vain-queur de la dernière édi-tion, espère encore lever les bras au terme de cette course. Il n’est pas le seul Éléphant qui nourrit cette ambition. Cissé Issiaka, Sanogo Abou, Kouamé Konan, Andé Emmanuel rêvent de ce sâcre. Pour se donner la chance de réaliser cette perfor-mance, l’équipe nationale

de Côte d’Ivoire est en re-groupement depuis le 20 août 2023 à Bouaké. Le choix d’aller se préparer à l’intérieur du pays n’est pas fortuit. Le seul vélo-drome d’Abidjan qui ser-vait de lieu d’entraînement est fermé. « Nos athlètes s’entraînaient au vélodrome du Parc des Sports de Treichville à Abidjan et sur les routes. Le vélodrome ivoirien, impraticable depuis

Le Tour de Côte d’Ivoire débute demain à Katiola.

quelques années, est en réfection. Les cyclistes sont obligés de s’entraîner seu-lement sur les routes. Pour éviter les embouteillages et le risque d’accidents de nos coureurs, nous avons fait le regroupement à Bouaké. La circulation est plus ﬂuide. Et chaque année, c’est ce que nous faisons, quand nous avons une compéti-tion importante. Nous fai-sons les regroupements à

l’intérieur du pays », conﬁe Allah Kouamé, président de la Fédération ivoirienne de cyclisme (Fic).

Beaucoup de difﬁcultés, mais ambitieux

Une situation qui permet de soulever un coin du voile sur les difﬁcultés rencon-trées dans l’organisation de ce Tour et partant, la Fic. Une compétition qui per-

Les Éléphants cyclistes prêts à en découdre avec leurs adversaires des autres pays.(PHOTOS : DR)

met d’entretenir la ﬂamme du vélo ivoirien. Il fut une époque où ce Tour a afﬁché un visage plus reluisant. « C’était en 2012, lorsque nous avons repris le Tour de Côte d’Ivoire, rebaptisé Tour de la Réconciliation. A cette compétition, nous avions reçu une aide ﬁnancière de 117 000 000 de F Cfa, grâce au ministre des Sports d’alors, Philippe Légré, qui avait compris le principe de

cette compétition internatio-nale et son impact sur les populations. Depuis son dé-part, le Tour de Côte d’Ivoire tâtonne. Son budget a été successivement réduit ; 70 millions en 2014, 50 millions en 2015, puis 35 millions en 2016... Avant de disparaître totalement. L’arrivée du mi-nistre Danho Paulin a coïn-cidé avec l’avènement de la loi de 2014 sur le sport. Selon cette loi, l’État a choi-si des disciplines sportives pour représenter la Côte d’Ivoire au niveau des com-pétitions internationales. Je ne sais pas les critères de sélection mais à cette époque, le cyclisme n’a pas été retenu », révèle le pré-sident Allah. La conséquence de l’an-nulation de l’aide de L’État a été la non-inscription du Tour au calendrier de l’Union du cyclisme international (Uci). Or, cette inscription à ce calendrier a le mérite de rendre les compétitions attractives. Avec l’Uci, les participants ont la possibili-té d’améliorer leur rang sur les plans africain et mondial. « Nous avons enregistré la présence de la Belgique, de l’Algérie, du Maroc et autres en 2017, parce que le Tour était inscrit à l’Uci », a indiqué le patron du vélo . ivoirien

SABINE KOUAKOU

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