GO Magazine n°824 - du 08 au 14 juillet 2020
24 pages
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GO Magazine n°824 - du 08 au 14 juillet 2020 , magazine presse

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Publié par
Date de parution 08 juillet 2020
Langue Français
Poids de l'ouvrage 63 Mo

Extrait

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Chères lectrices, chers lecteurs, partagez vos émotions et vos expériences de la vie à travers cette rubrique. Contact : GO MAGAZINE “LES COUPS DE LA VIE”, 10 BP 399 ABIDJAN 10 /redaction@gomagazine.ciou ap-me pelez directement M Ouattara Anzata au 07 93 56 36.
# S%l!hont uer… po&ai$t
:«Ma ché-qu’il a garé son véhicule, il m’a dit lle mieux au-, e va e e salu faire venir, plus d’une fois, pour des soins plusterie, ma mèr que son i la honte pouvait tuer, mon épouxlle me charge de te dire appropriés. Mais, il m’a répondu qu’elle refu-jourd’hui. E Serge serait mort et enterré… Il y a - sait de quitter le village. Selon lui, elle était sucre bio est"ni».Je l’ai écouté sans placer un aprèSs plusieurs interventions de parents, amis en lui. Je me suis,inalement, habituée à sesgeur en partant». Quand il est entré au salon, est mau-trois ans, j’ai quitté mon foyer pené, le réseau «Désol suivie par le médecin de la région. J’aimais: mot. Il a ajouté iance aveuglen char-ublié mo dant quatre mois. Je l’ai réintégré, j’ai o village. En plus aussi mon mari, j’avais une convais au et hommes de Dieu. La raison, je vous la ra-absences les week-ends. Je le comprenais fort et qu’il a vu la famille, nos amis et nos proches, contebien puisque je connais l’importance d’une il était surpris. Il m’a regardée, inquiet. mère. Je le défendais lorsque nos enfants lui: Serge et moi venions à peine de fêter nos noces Alors, je l’ai assommé car je brulais de colère reprochaient d’être tout le temps absent de lae ta railles d : 15 années de mariage. Nous avonsles funé de cristalous réunis pour «Ils sont t maison.lue et fait s me sa six enfants dont l’ainé a 21 ans. J’étais persua-utes les semaine mère qui to Isamment vécu et fait dée que nous avions suer». Serge s’est div sesassis à Mais un jour, un dimanche plus précisément,ommandes des c in de vivre dignement. J’avais un nos preuves a Bamba, l’oncle maternel de Serge, est arrivé, même le sol et s’est mis à hurler comme un en-boulot formidable et mon époux avait une car-paniqué, du village. Depuis la veille, il cher-fant. Il me suppliait de lui pardonner car Dieu rière professionnelle bien remplie dans les af-chait, en vain, à entrer en contact avec son l’avait déjà puni. J’étais tellement déçue que faires et la politique. neveu. Son téléphone était éteint. Ma belle-j’ai préféré l’ignorer. Avec sa famille, nous mère venait de rendre l’âme. J’ai informé le avons établi le programme des obsèques. Les Serge a toujours été un bon père et un époux vieil oncle que mon mari était déjà au village, enfants de la défunte étaient tous des cadres. aimant. En 15 années de mariage, jamais je ne idélité. Il voyageait beau- auprès de sa mère. Surpris, il a rétorqué que sa Les funérailles s’annonçaient grandioses. Il n’y l’ai soupçonné d’in dernière visite datait de six mois. J’étais esto-avait pas de place pour des querelles. J’ai gardé coup dans le cadre de ses activités politiques. maquée. Cela ne pouvait pas être vrai puisqu’il mon sang-froid. Je préférais ni lui adresser la Il allait régulièrement dans son village natal. ins de semaines. L’oncle m’a y allait toutes les parole, ni lui répondre lorsqu’il me parlait. Les Pratiquement tous les week-ends. Il m’a fait fet, chaque fois, appris qu’il promettait, en e obsèques ont duré un mois et demi. A notre re-comprendre que sa mère a une santé fragile, de venir les voir au village, mais il ne tenait pas tour du village, je suis partie de la maison. qu’elle a besoin de lui. Il a même entrepris des ses promesses. travaux de réhabilitation de sa maison du vil-J’ai désormais les réponses aux questions que lage avec de nouvelles commodités. Je trouvais A qui profitaient donc les courses que je fai-je me posais. Serge a une maitresse ici, à Abid-tout à fait normal qu’il soit aux côtés de sa sais ? En attendant de trouver la réponse à jan. C’est chez elle qu’il passait le plus clair de mère qui avait 71 ans. Tous les week-ends, je cette question et à celles qui en découlent, j’ai son temps et les week-ends. C’est à la mère de faisais donc des provisions de sucre, thé, sel,frait les provisions que je remis de l’argent à l’oncle pour les besoins im-cette dernière qu’il o huile, produits bio, riz, savon, poisson etc., médiats liés aux funérailles. Et j’ai informé les faisais pour sa mère. Figurez-vous qu’il avait qu’il lui apportait. enfants du deuil qui venait de frapper la fa-promis le mariage à sa maitresse qui a eu le mille, en l’absence de leur père. Personne n’ar-culot de se pointer aux funérailles, à Touba, en Souvent, je lui demandais de me laisser l’ac-rivait à le joindre. compagnie de sa mère et de quelques membres compagner à Touba chez lui pour prendre soin de sa famille. de sa mère. Mais chaque fois, il me répondait Le lundi soir, je reçois un message de sa part qu’il n’y allait pas directement. Qu’il devait m’informant de la défaillance du réseau dans Les frères et sœurs de Serge l’ont menacé de s’arrêter en cours de route pour des activités son village. Il mentionnait le fait qu’il était représailles si jamais il épousait cette dernière. politiques. Comme je n’aime pas la politique, resté un jour de plus car il voulait conduire saqu’il ne la verrait plus. Cela n’a rien Il a juré je me contentais d’envoyer les vivres et non vi-mère à l’hôpital pour un examen. J’ai essayé de changé à ma décision. Je suis partie de la mai-vres à ma belle-mère. Serge me faisait un re-le joindre après son mensonge, mais il était à son pour vivre avec ma sœur ainée. Cela a duré tour. Il me laissait croire qu’elle appréciait mes nouveau injoignable. J’étais au moins rassurée quatre mois. Serge faisait peine à voir. Il me cadeaux, qu’elle avait besoin de telle ou telle qu’il soit en vie. J’ai informé nos amis et suppliait tous les jours. J’ai réintégré mon choses que je prenais plaisir à lui faire parvenir proches. Mon époux étant l’ainé de sa famille, foyer après plusieurs interventions et surtout ils se rendait à Touba. Elle m’ap-lorsque son les funérailles devraient se dérouler chez nous. lorsque Serge est tombé gravement malade. portait, en retour, des vivres du village. Ses frères et sœurs en avaient décidé ainsi. Par Depuis, c’est un autre homme. Il ne vit que contre, si les membres de la famille savaient pour se racheter et me faire plaisir. Je lui ai J’aimais particulièrement ma belle-mère. les vraies raisons de son absence, à nos connais-pardonné, mais je suis très prudente. C’était une femme humble, sans histoires, qui me sances, nous avions dit qu’il était en mission.M Yesto ne dérangeait personne. Les seules fois où elle f ! f Ça faisait rire et pitié à la fois. P venait à Abidjan, c’était pour ses soins médi-ini caux. Elle repartait aussitôt qu’elle avait Le mardi à 19h, pendant que toute la famille parce qu’elle était très respectueuse de l’inti-recevait les condoléance, Serges est arrivé. Dès ils. J’ai demandé à Serge de la mité de son
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Par Nina Kra
Yasmin!, le"femme" t#soutiennen$! e forger un caractère de gagneur est un état d’esprit. Yasmina Ouégnin a un cSabinet de courtage et de conseils en assu-osé et a réussi ce challenge. En 2005, elle crée sa société dénommée Avedis, rance et la positionne comme une référence dans le courtage et l’ingénierie des risques. Elle mène si bien cette structure que ses pairs la portent à la tête du secrétariat générale de l’Association nationale des courtiers d’Assurance et de Réas-surance de Côte d’Ivoire (Ancarci).
Attirée par la chose politique, Yasmina Ouégnin ne tarde pas à s’y lancer en dépit de son jeune âge. Ce n’est pas anodin car elle y baigne depuis sa tendre enfance à côté d’un père ambassadeur et ancien directeur du protocole de président Félix Houphouët-Boigny.
Aux âmes bien nées la valeur n’attend point le nombre des années. Elle s’engage dans la course à la députation en 2011 sous la bannière du Pdci-Rda avec une vision avant-gardiste qui séduira les électeurs de Cocody. Elle force l’admiration et le respect.
A 32 ans, Yasmina Ouégnin est élue députée de la commune de Cocody. Faisant d’elle la plus jeune députée de l'Assemblée nationale de Côte d'Ivoire. Elle fait alors rêver les jeunes qui la prennent en exemple.
Son programme politique est des plus ambitieux: l’emploi, la sécurité, le bien-être social, l’Educa-tion et les valeurs familiales, l’égalité des chances en sont les grands axes.
Plus aguerrie et indépendante, elle créé son groupe parlementaire, Vox Populi, pour se pré-senter à nouveau à 38 ans. Yasmina Frédérique Lucienne Ouégnin conirme sa légalité et sa lé-gitimité auprès de la population. Elle remporte encore les législatives 2016 avec 56,86% des suf-frages exprimés.Elle fait partie des 20 femmes les plus inluentes de Côte d’Ivoire identiiées par Jeune Afrique.
La personnalité et le parcours de Yasmina ne soufrent d’aucune contestation. Alors pourquoi vouloir nuire à sa réputation et salir son image? Son parcours ne devrait en aucun cas être occulté pour faire d’elle ce qu’on voudrait qu’elle soit. Par manque d’argument et d’assurance en elles, des personnes de moralité douteuse ont vanda-lisé la permanence de son groupe parlementaire. Allant jusqu’à la traiter de personne de basse moralité. Ce scandale qui devait la faire plonger a eu un efet contraire.Dieu merci, des person-nalités et même des inconnus se sont montrés solidaires de la députée pour la soutenir et lui dire combien de fois on l’apprécie et on la res-pecte.
En politique, tous les coups ne devraient pas être permis. Les coupables devraient répondre de leurs actes. Elle est avant tout une épouse et une mère de famille. Go Magazine, le journal de la femme qui bouge et toutes les femmes de Côte d’Ivoire soutiennent l’honorable Yasmina Oué-gnin.
Vous n’arriverez ni à la freiner ni à la faire taire. Bien au contraire, elle est plus que déterminée à travailler pour l’avenir de la Côte d’Ivoire.
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