L ESSOR N° 19517 - du mardi 09 novembre 2021
16 pages
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L'ESSOR N° 19517 - du mardi 09 novembre 2021 , magazine presse

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Date de parution 09 novembre 2021
Langue Français
Poids de l'ouvrage 5 Mo

Extrait

Session ordinaire du tribunal
militaire de Bamako
TROIS AFFAIRES
INSCRITES AU ROLE
Lire en page 4
Sages-femmes LE MALI AVANCE
SANS PEUR NI CRAINTE
La récente décision des chefs d’Etat de la Cedeao de prononcerLE DÉFI DE LA BONNE RÉPARTITION des sanctions contre les autorités maliennes de la transition et
leurs familles est véritablement un acte d’hostilité à l’égard de
notre pays et du peuple malien, car c’est braver les convictions
et les choix du peuple malien souverain.
En réalité, cette décision des dirigeants de l’organisation
communautaire est un coup d’épée dans l’eau. Elle traduit
l’incapacité de la Cedeao à se mettre au diapason des opinions desSUR LE TERRITOIRE peuples de sa propre sous-région. A cause des incohérences de
ses actions, d’absence de vision pragmatique, notre organisation
commune fait face à des critiques plus virulentes les unes quePlus de la moitié de ce personnel féminin est concentrée
les autres dans tous les pays d’Afrique de l’Ouest. A l’inverse, le
dans la capitale. Les zones rurales ne bénéficient président de la transition, le Premier ministre et le gouvernement
bénéficient d’une large sympathie des opinions ouest-africainespas suffisamment de ces mains indispensables
et même au-delà, simplement parce qu’ils rejettent avec courageà la santé de la femme et de l’enfant et non sans raison les solutions toutes faites mal pensées et
inadaptées qui ne feront qu’enfoncer le Mali notre patrie dans le
gouffre sans fond de la crise. Le discours souverainiste que les
dirigeants maliens et leur peuple opposent aujourd’hui au diktat
de la communauté internationale ne doit rien à un nationalisme
mal acquis, encore moins à un chauvinisme de mauvais aloi.
Notre posture traduit plutôt une conviction profonde, venue du
fond du cœur des terroirs.
Voilà pourquoi la décision des dirigeants de la Cedeao n’est pas
de taille à entamer la détermination des Maliens à mettre en
œuvre les solutions endogènes de sortie de crise. La démarche
des dirigeants maliens est d’autant plus compréhensible qu’elle
repose sur la logique, implacable d’un peuple en éveil de
conscience. Jusqu’ici, les solutions à la crise malienne ont été
pensées, conçues à l’extérieur et imposées. Rien d’étonnant que
ces camisoles de force de mauvaise taille s’avèrent inopérantes.
Depuis la mise en place de la Minusma en 2013, les résolutions
de l’Onu se succèdent sans grand résultat sur la nécessaire
stabilisation du Mali. L’intervention française Serval s’est muée en
Barkhane depuis 2014 sans jamais parvenir à empêcher
l’expansion du terrorisme ni les effusions de sang dans les rangs
des civils, des militaires et des étrangers venus, pour certains,
aider le Mali.
Dès lors, il est aisé de faire un constat d’échec. Ne pas envisagerLire en page 3
alors des solutions alternatives serait proprement suicidaire pour
le peuple malien. Voilà pourquoi les forces patriotiques à la tête
desquelles le président de la Transition, le colonel Assimi GoïtaLigue des champions féminine et le Premier Ministre Choguel Kokalla Maïga ont décidé de
«prendre le taureau par les cornes». Ce n’est pas la voie de la
facilité certes, mais le Mali se doit d’avancer et il avance, contre
vents et marées. Rien ni personne ne peut détourner les MaliensLES CAROTTES PRESQUE
du chemin de l’affirmation de leur souveraineté. Il ne s’agit pas
simplement de clamer notre souveraineté, il s’agit de la traduire
dans la réalité en faisant valoir nos propres solutions dans la ré-CUITES POUR L’AS MANDÉ solution d’une crise que nous vivons dans notre chair depuis
bientôt une décennie. Qui plus que les Maliens endure les affres
de la crise ? Qui mieux que les Maliens pour savoir quelle voie
emprunter pour sortir du tunnel de la crise ?
Le peuple malien et ses dirigeants actuels sont convaincus qu’ils
sont sur la bonne voie, celle qui consiste à mener au préalable
des réformes indispensables qui nous sortiraient du cycle
infernal des crises à l’issue de chaque consultation électorale, asseoir
la souveraineté sur l’ensemble du territoire national avant
d’organiser les élections libres et transparentes. Comment ne pas
percevoir la pertinence de cette démarche visant à corriger les
imperfections dans les règles du jeu démocratique avant d’ouvrir
les joutes électorales.
Le Mali entend maintenir le cap, malgré les vents contraires des
pressions extérieures. Aucune sanction, aucune injonction ne
saurait faire fléchir le peuple malien et ses dirigeants, convaincus
de leur bon droit à l’affirmation, à la nouvelle indépendance et à
rester maîtres de leur destin dans leur propre pays. Lynchages
médiatiques, pressions politiques, économiques et financières,
entourloupes, complots politiques et ou militaires, tentatives de
déstabilisation, méga-mensonges, discrédits… rien ne sera
épargné au Mali. Mais toutes ces menées subversives vont
glisser sur les Maliens comme l’eau de la rivière sur le plumage du
canard.
La RédactionLire en page 8
MARDI 9 NOVEMBRE 2021 60è ANNÉE N° 19517

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