La Prospérité Série I n° 5847 du lundi 6 juin 2022
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La Prospérité Série I n° 5847 du lundi 6 juin 2022 , magazine presse

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Date de parution 06 juin 2022
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

L a P r ospér i t é
Quotidien d’Actions pour la Démocratie et le DéveloppementPlus de 20 ans d’expérience au service de la Nation Editeur-Directeur Général : Marcel Ngoyi Ngoyi KyengiRédaction & Administration : 33, Avenue de la Paix, Mont Fleuri, Commune de Ngaliema  Contacts :E-mail:Airtel : 0999915179 - Vodacom : 0818135157 - Whatsapp : 0826825982 - ngoyimarcel@ymail.com Récépissé de déclaration de Publication n°04/CAB.MCP/007/2002 - BP : 13.790 KINSHASA I/République Démocratique du Congo Sites web : http:/ / www.laprosperiteonline.net & www.laprosperite.online
A la pointe de l’actualité…
RDC:LaurentBatumonaetles
FPAU déterminés à vulgariser
les actions de Félix TshisekediP.2 D’apr ès l e Sondage Echos d’Opi ni on 2022 64% des Congol ai s appr ouvent l a gest i on de
JeanMi c h el Sam a Luk onde et son équi pe P.15 Pr ogr am m e de dével oppem ent à l a Cr i t i ques, i nnovat i ons, él ec t i ons,… base de 145 t er r i t oi r es Assemblée nationale : BCeCo : Jean Mabi Mulumba informe Andr é Mbat a encense l a et obt i ent l ’appr obat i on des nouvel l e l oi él ec t or al e r essor t i ssant s du Kasaï Cent r al P.3 P.16 Syst èm e coopér at i f : i nst r um ent de CNSSAP :113.582 r et r ai t ésa dém de l et duocr at i e pr om ot i on dével op p em ent c om m unaut ai r e désor m ai s pr i s en c har gedu CERPECS)T ec h ni que et e, Di r ec t eur (Par Aar on Lut  P.5 P.4 SN EL : AV I S Preuves de paiement des impôts exigées PU BLI C DE DGI : listes de contribuables invités à l’apurement de leurs comptesV EN T E DES M I T RAI LLES courants fiscaux P.13& 14 P.6-12 èm e Séri e I n° 5847 du lundi 6 j ui n 2022 - 22 A nnée - P r i x : 3.000F C - 2U SD B ien- aimé, j e souhait e que t u pr ospèr es à t ous égards et sois en bonne sant é comLmeapPrrosopsèpréeritl ’éétna°t5de84t7ondâume6(j3uijnea2n02)2
2éi t P r ospé r L a -v i fl e S ur RDC : Laurent Batumona et les FPAU déterminés à vulgariser les actions de Félix Tshisekedi Di r ec t eur Génér al de l a Di r ect i on Génér al e de l a Det t e Publ i que (DGDP), Laur ent Bat um ona s’est confi é à l a r adi o T op Congo FM pour donner sa vi si on et l e r ôl e que cet act eur m ajeur du Mi ni st èr e des Fi nances ent end jouer pour r el ever l es défi s de l a det t e i nt ér i eur e et ext ér i eur e. Une vi si on qui ent r e en dr oi t e l i gne de cel l e du Pr ési dent de l a Républ i que, Fél i xAnt oi ne T shi sek edi T shi l om bo, qui consi st e à r ésoudr e l ’épi neux pr obl èm e de l a zaï r i ani sat i on, r adi cal i sat i on et de pl us de 250 m i l l i ons de det t e ext er ne et d’aut r es qui dat ent du t em ps col oni al . Dans cet ent r et i en for t r em ar qué, l e DG Laur ent Bat um ona donne un fi l conduct eur d’une pr océdur e aux ent r epr i ses de savoi r com m ent s’engager à des em pr unt s pour évi t er des él éphant s bl ancs. Répondant à une quest i on sur l ’augm ent at i on de l a det t e publ i que de 2019 à juin 2021, Laurent Batumona a indiqué quel ’Et at vi t , l ’Et at à des engagem ent s vi sàvi s de l a popul at i on. ‘‘Je peux di r e, aujour d’hui , que l a det t e de l a RDC a pr i s une a ug m ent at i o n de 2 0 % . I l f a ut r eg ar der c e qu e f a i t l e Pr ési dent de l a Républ i que. Les t r avaux qu’i l a l ancés, de saut dem out on, l es r out es à t r aver s l a vi l l e de Ki nshasa qui sont à pl us d’une di zai ne, de t ur bi nes pour l a SNEL qu’on est en t r ai n de m ont er , l es gr ands t r avaux de l a Régi deso, l ’Et at s’endet t e pour dével opper l e pays’’, at i l ajout é. De l a vi si bi l i t é et de l ’i m pact , l e DG de l a DGDP a renchéri : ‘‘L’impact est très visible. Vous allez dire qu’il n’existe pas de sauts-de-mouton, au Kasaï il n’y a pas de routes qui sont en construction, au Katanga ni ailleurs ? Ce qui fai t défaut , je l e r egr et t e pour l e Pr ési dent de l a Républ i que, c’est l a com m uni cat i on. Aujour d’hui , nous pr enons l ’engagem ent avec l es FPAU pour pal i er à l a car ence de com muni cat i on du chef de l ’Et at afi n de m ont rer l es r éal i sat i ons i m por t ant es du Chef de l ’Et at et qui t r avai l l e pour r éal i ser l es pr om esses fai t es l or s de l a cam pagne él ect or al e en 2018’’. La Pr ospér i t é pr opose i ci l ’essent i el de cet ent r et i en aut our de l a det t e.
Top Congo : Quelles sont les missions de la Direction Générale de la Dette Publique ? DG Laurent Batumona: Merci d’abord pour l’ intérêt que vous port ez à connaît re l es attributions, les compétences de la Direction Générale de la Dette Publique. Historiquement la DGDP s’appelait Office de gestion de la dette publique. Vous savez qu’aux environs de 2008 – 2009, il y a eu un vent qui avait soufflé dans les entreprises publiques de l’Etat. C’est en ce moment qu’il y a eu mutation de la Direction Générale de la Contribution à la Direction Générale des Impôts DGI en sigle, puis l’Office de douane et Accise à la Direction Générale des Douanes et Accises. Aujourd’hui, la DGDP joue le rôle de centralisateur. Quelle différence il y a entre Office et la Direction Générale ? L’Office a un caractère privé tandis que la Direction générale c’est pratiquement un fonctionnaire de l’Etat. Elle a un traitement particulier et régit par un statut de fonctionnaire de l’Etat avec un numéro matricule. La DGDP par la volonté d’innovation de leader politique d’antan a adopté l’appellation de la DGDP. Vous savez aucune nation ne peut se suffire seule et, comme les ressources internes ne suffisent pas, pour couvrir les charges de l’Etat, c’est pourquoi les Etats recourent à des emprunts à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. A l’intérieur, il s’agit de bon de Trésor, des obligations ainsi que tant d’autres sortes comme l’endettement tandis que qu’à l’extérieur on r ec ou rs g é né ra l e m e n t au x i n s t i t u t i on s internationales telles que la Banque Mondiale, le Fond Monétaire International pourquoi pas à travers l’Union Européenne et à des Banques privées comme Exim Banq Inde, Exim Banq Chine et la Banque Africaine de Développement ou notre pays se trouve membre à part entière. Votre Direction gère les dettes, dans quelle mesure l’Etat peut rembourser une dette ?
N ou s j o u on s un rô l e d e c on se i l l er d u gouvernement, c’estàdire, que l’Etat s’il veut s’engager à un emprunt, notre direction des études doit apprécier, d’abord, la naissance de la dette, les intérêts qui sont entachés par rapport à la dette, à l’échéance de paiement, au délai de grâce et le délai d’apurement ou l’extinction de la dette, ensuite nous gérons les échéances parce qu’un emprunt est soumis à des critères et soumis à des engagements. Dans les engagements, il y a des échéances qui doivent être respectées pour ne pas subir des intérêts, des amandes ou des pénalités. Voilà pourquoi la DGDP en tant que conseiller du gouvernement propose au ministère des finances la manière dont la dette peut être contractée, doit être remboursée, voir aussi si les taux d’intérêts ne sont pas audelà des normes internationales et nous cheminons jusqu’à l’extinction générale de la dette. Lorsque l es M i ni stères, par exem pl e, engagent des actions avec des partenaires extérieurs, est ce que ces Ministères ou ces Ministres consultent la DGDP ? Il y a lieu de noter que depuis deux ans notre grande innovat ion est l a sui vant e. Sous pression de FMI, le gouvernement était obligé de reconnaitre le rôle centralisateur de la DGDP. Ce qui n’était pas le cas il y a plus de deux ans. Nous avons mené une reforme où il exi ste un arrêté mini stéri el signé par les ministères des finances, du budget et celui de l’intérieur. Tous les 3 ministères ont opté pour que chaque fois où une structure de l’Etat, soit elle du gouvernement, avant de recourir à un emprunt doit consulter la DGDP. Il faut noter que cet arrêté est contraignant parce que la Banque Centrale du Congo intervient. Elle intervient quand une structure de l’Etat comme la REGIDESO ou la SNEL recours à des emprunts sans pouvoir informer à la DGDP il est classé dans le tableau noir. C’estàdire
La P r ospér it é n° 5 8 4 7 du 6 j uin 2 0 2 2
qu’aujourd’hui toutes les structures qui vivent sur le manuel du gouvernement sont obligées de recourir au conseil de la DGDP. Il ne reste que certaines structures comme celles des gouvernements provinciaux à travers leur autonomie acquise sur la loi sur l’autonomie de province. Ils se comportent comme des électrons libres et nous avons pensé que lorsque le Chef de l’Etat va ouvrir le conseil de gouverneur, la DGDP sera présente pour expliquer aux gouverneurs, aux présidents des Assemblées provinciales la manière dont ils doivent désormais se comporter s’ils veulent faire des emprunts à l’extérieur du pays. Estce que la DGDP peut faire objection à une dette qui serai t contracté par un mandataire ou un ministère ? E xa ct em e nt , l e s e m p ru nt s q ue l e gouvernement sollicite ne peuvent pas passer s i l a D G DP a p r és en t é un e ob j ec t i on . Aujourd’hui, nous sommes rassurés que le ministre des finances travaille avec beaucoup de confort avec la DGDP. Par exemple, nous étions avec vous à la rentrée annuelle du FMI, donc que ce soit la SNEL, la RVA chaque fois que ses entreprises veulent effectuer des emprunts, elles doivent recourir au conseil de la DGDP. Depuis lors, je ne peux pas citer certains projets qui n’ont pas été retenus parce que les taux d’intérêts se sont révélés audelà des normes internationales. Les barrages qui devaient être construites notamment, de Kakobola et à Katende ce dont des dettes qui ont été contactées par la RD. Congo. Aujourd’hui, il y a des petits soucis, estce que la DGDP a pris en charge ces dossiers ? Il faut reconnaitre qu’il y a continuité de service. Nous sommes en train de gérer les emprunts que la RD. Congo a contractés depuis plus de soixantedix ans. Je donne l’exemple du Fonds d’AbuDhabi . Le gouvernement qui a sa
capitale à Dubaï avait prêté à l’Etat Congolais prêt de 74 millions de dollars, le gouvernement n ’ a p as e u l e t e m p s d e so n ge r à so n remboursement. Aujourd’hui cette dette est allée audelà de 250 millions de dollars. Et, la DGDP est amenée à aller demander une restructuration de cette dette, c’estàdire, qu’au regard des autres institut ions financières internationales qui ont eu à passer l’éponge sur la dette de la RDC, à l’exemple de la France et d’autres pays de l’occident, nous pensons que le Fonds d’AbuDhabi peut arriver à un traitement en notre faveur. Nous demandons que cette dette ne puisse plus entacher par les intérêts. Au contraire, nous solli citons le remboursement du capital et obtenir un délai de grâce de 5 ans pour que la dette soit échelonnée en 30 ans. La DGDP est en train de négocier. Ce sont des pourparlers qui se f on t en l i ve e t no n p as à t r av er s l e s correspondances que nous pouvons résoudre certains problèmes. Nous sommes amenés à nous asseoir avec nos partenaires pour trouver un consensus avec la négociation que nous menons. Estce que la RDC est obligée de s’endetter Tout pays qui veut se développer doit se tourner vers les emprunts. C’est naturel. C’est pour autant que l’Etat peut réaliser des grands projets t el s l e po nt M a re ch al . A l ’ é p oq ue l e gouvernement Congolais s’était tourné vers le Japon. Pour faire la route de Kinshasa – Kikwit, c’est la BAD qui a financé en terme d’emprunt, l’UE est intervenue sur la route Kinshasa Matadi. Comment les dettes contractées par la RDC n’ont jamais servi à mettre en place des projets à impact visible Il faut noter que la gestion des ressources financières de l’Etat dépend d’un leader. C’est le leadership qui détermine la manière dont il (Suite en page 18)
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