Le Patriote du 05/02/2024
23 pages
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Le Patriote du 05/02/2024 , magazine presse

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Date de parution 05 février 2024
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Extrait

PREMIÈRE PAGE La force de l'unité « L'union dans le troupeau oblige le lion à se coucher avec la faim». Ce proverbe, assez bien imagé, enseigne clairement que l’union est source de force. Elle permet de surmonter les épreuves les plus diffi-ciles, même celles qui paraissent insurmontables. Prix : 300 FCFA ème Par Charles SangaSuite page 2 23 Année — N°7222Lundi 05 Février 2024 La Côte d’Ivoire élimine le Mali (2-1) Le coup du marteau ! CAN 2023
Le mental, la solidarité... et Dieu ! Alassane Ouattara : Décès du Président de la Namibie “Bravo pour votre engagementLa compassion et votre courage”du chef de Biankouma/Pour ses actions de développementl’Etat auClaude Sahi reçoit l’onction de ses parentspeuple namibien
2
ACTUIVOIRE
PREMIÈRE PAGE PAR CHARLES SANGA ette belle leçon de vie, la Côte d’Ivoire l’expérimente par-faitement à l’occasion de cette 34ème Coupe d’Afrique C des Nations de football qui se déroule sur son sol depuis le samedi 13 janvier dernier. A la faveur de cette grand-messe du football continental, qui met aux prises les 24 meilleures nations africaines dans ce sport, on assiste à une union sacrée des Ivoiriens autour de leur équipe nationale : les Eléphants.
Depuis le début de la compétition, tous, du nord au sud, de l’est à ouest en passant par le centre, ont tu leurs différences ethniques et idéologiques, leurs clivages politiques pour faire chorus derrière leurs pachydermes. Ainsi, vêtus, pour la plupart, des tuniques de l’équipe nationale, ils poussent sans exception les Eléphants à la victoire et vivent au rythme de leurs exploits dans cette compétition, du reste, très disputée. Les cœurs à l’unisson vibrent pour les couleurs nationales dans tout le pays. Un nouveau patriotisme est né. Celui qui exige de tous de ran-ger les fleurets quand l’honneur de la patrie est engagé. Cela ne peut que sublimer tous ceux qui portent les symboles nationaux et engagent l’honneur du pays, dont ces valeureux Eléphants qui, depuis leur qualification quasi-inespérée pour le second tour, parmi les meilleurs troisièmes, enchaînent les exploits. Pour ne pas dire des victoires miraculeuses. D’abord, le lundi 29 janvier, en 8èmes de finale contre le Sénégal, au terme de la fatidique et insoutenable séance des tirs au buts (5-4). Les deux équipes étant en égalité (1-1) après 120 minutes de jeu.
La force de l'unité
Et ensuite, samedi 3 février, en quarts de finale contre les Aigles du Mali (2-1), après deux heures de match intenables dont plus de 80 minutes à dix.
Incontestablement, c’est ce patriotisme nouveau – signe évi-dent que les Ivoiriens ont compris que ce lui les unit est plus fort que ce qui les divise – qui explique les performances des Elé-phants. Qui font preuve d’une résilience inimaginable dans cette compétition médiatisée à travers le monde. Tant que le capitaine Serge Aurier et ses camarades sauront que le peuple du RHDP, du PDCI, du PPA-CI, du FPI; des gens du nord, du sud, de l’est, de l’ouest ; les musulmans, les chrétiens, les ani-mistes, les passionnés de foot (supporters de l’Asec, l’Africa, le Stella Club, le Stade d’Abidjan etc.)…sont derrière eux, ils se surpasseront à chaque match. Avec en ligne de mire un seul objectif : gagner. Comme on a pu le voir contre le Sénégal et le Mali, où les Ivoiriens sont passés par toutes les émotions : la déception, la crainte, l’anxiété, l’espoir et l’explosion de joie.
Certes, le foot, de nature, rassemble les peuples et la pas-sion autour du ballon rond éteint souvent les rivalités intestines, surtout à l’occasion de grands événements footballistiques comme la CAN. Mais, cette union forte des Ivoiriens ne doit pas se limiter qu’à cette fête du football africain. Bien au contraire, ils doivent se servir de cette frénésie autour des Eléphants pour renforcer dans leur cœur l’élan de patriotisme qui place sur le pays avant tout et au-dessus de tout. On ne peut pas avoir les mêmes opinions politiques, la même religion ou encore la même ethnie, mais pour la patrie, on doit être unis. Car, la Côte d’Ivoire est une et indivisible. Et surtout, c’est un pays essentiel dans la sous-région et en Afrique. Un pays incontournable dont le progrès et le développement suscitent, hélas, chez la plupart de ses voisins, jalousie et haine. Dans un environnement aussi hostile, le meilleur atout de la Côte d’Ivoire, ce n’est ni plus ni moins son unité. Et c’est justement le chemin que nous mon-trent nos braves Eléphants. Au-delà de leur talent et du fighting-spirit sur le rectangle vert.
LE PATRIOTE - N°7222 LUNDI 5 FEVRIER 2024
C A N 2 0 2 3
La Côte d’Ivoire, un pays vraiment hospitalier !
THIERY LATT
etour aux sources. Avec l’or-R ganisation de la 34e édition de la Coupe d’Afrique des nations, la Côte d’Ivoire retrouve l’une des valeurs qui l’a toujours
le mois de janvier et même avant pour certains, sont unanimes pour dire que les propos du numéro 1 ivoirien ne sont pas des mots en l’air, mais une réalité. Car témoins vivants de cette réalité par leur contact avec les populations ivoiri-ennes.
Alassane Ouattara, homme de promesse et d’engagement. (Photo dr)
caractérisée : l’hospitalité. En effet, comme l’indique son hymne national, la Côte d'Ivoire a de tout temps été reconnu partout et de tous pour son hospitalité légendaire. C’est une terre chaleureuse, accueillante, mère nourricière où de nombreux Africains de la sous-région, mais aussi des ressortissants des autres pays de l’Afrique et du monde ont vécu et continuent de vivre en bonne intelligence avec les Ivoiriens. Et cela, grâce à la poli-tique d’ouverture de Félix Houphouët-Boigny, premier prési-dent de la Côte d’Ivoire indépen-dante. Digne successeur du père fondateur, Alassane Ouattara pour-suit cette dynamique. « Akwaba ! Bienvenue en Côte d'Ivoire, Terre d'hospitalité, Terre de football. C'est un grand moment de fierté et de joie qui s'ouvre pour la Côte d'Ivoire ce samedi 13 janvier 2024. La fierté d’accueillir l'Afrique et le monde. La joie de vibrer au rythme du football. Que la fête soit belle ! », avait-il écrit sur le réseau social X, anciennement Twitter. Dans la pratique, tous ceux qui séjournent dans son pays depuis
D’Abidjan à Korhogo en passant par Yamoussoukro, Bouaké, Korhogo et San Pedro, ces cinq villes qui accueillent les matches de la CAN, mais aussi dans les autres villes de la Côte d'Ivoire, les invités du pays ont été frappés par l’accueil qui leur a été réservés. A l’aéroport d’Abidjan et dans les autres aéroports du pays, ils ont été accueillis dans d’excellentes conditions. Dans les stades, mais aussi en dehors, les étrangers venus suivre la compétition sont tombés sous le charme des bénév-oles qui sont à leurs petits soins. « Je regrette de n’être pas allé au stade depuis le début. J’ai assisté au match RDC-Guinée. Dans le stade, les jeunes dames et hommes étaient à mes petits soins. Je n’étais pas dépaysé, moi qui venais pour la première fois dans un stade durant cette CAN », a témoigné un jeune Guinéen. Nabil Djelit, journaliste algérien et consultant du Canal +, ne dit pas autre chose. « La Côte d'Ivoire a ce quelque chose que les autres équipes n'ont pas. Cette équipe est imprévisible ! Elle est capable de te faire perdre de l'espoir à 99% et te
redonner le sourire là où tu penses que tout est fini. Ce n'est pas une équipe à vite enterrer. Tu ne peux pas détester ce pays, c'est impos-sible ! Leur hospitalité joue un grand rôle », a-t-il déclaré après la victoire des Eléphants contre les Aigles du Mali. Pour lui, il est
impossible de détester la Côte d'Ivoire qui donne au monde entier, une vraie leçon de fraternité, de vivre ensemble. Le mot est lâché. Le chef de l’Etat y tient au point où son programme de gouvernement a été baptisé « Vivre ensemble ». Depuis lors l’unique Premier min-istre de Félix Houphouët-Boigny travaille pour que tous ceux qui vivent sur le territoire ivoirien se sentent chez eux. « Nous devons construire ensemble la Côte d'Ivoire de demain », a-t-il écrit. On le voit, le Président Alassane Ouattara veut faire corps avec l’hymne national de son pays. Pour faire de la Côte d'Ivoire, une vraie terre d’espérance, un pays d’hospi-talité. Il invite ses frères et sœur à se rassembler pour la gloire de la mère patrie et la bâtir dans le bon-heur. Raison pour laquelle depuis 2011, il travaille à repositionner la Côte d’Ivoire dans le concert des nations et pour en faire la patrie de la vraie fraternité. Oui, cela est possible. Et sous le leadership du chef de l’Etat, les Ivoiriens sont sur la bonne voie. La CAN de l’hospi-talité en est la parfaite illustration. TL
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