Publié par
Date de parution
01 septembre 2017
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
26 Mo
Essentiel Prépa n°9 - septembre 2017
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Date de parution
01 septembre 2017
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
26 Mo
|SEPTEMBRE 2017 N° 9
ÉCONOMIQUES
& COMMERCIALES
PAROLE DE PROF De la vertu des classes préparatoires de proximité
Sigem
2017 :
le bilan
Directions d’école :
le « grand mercato »
Des étudiants
de Neoma BS
Entretien : Télécom EM, l’école
de la transition numériqueEDITO
Sommaire
|SEPTEMBRE 2017 N° 9
L’ESSENTIEL DU MOIS 3 à 5
ENTRETIEN 6 & 7
Denis Guibard (Télécom EM) :
« Nos diplômés sont des
spécialistes de la transition
numérique. »Après bac : tout va
DOSSIER 8 à 11
changer. Vraiment ?
ous ferons en sorte que l’on s’arrête de faire croire à tout le monde que l’université "N est la solution pour tout le monde », proclamait Emmanuel Macron dans son
entretien de rentrée au Point. La ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de
l’Innovation, Frédérique Vidal, s’attaque donc maintenant au plus diffcile des débats de notre
système éducatif : la transition du secondaire à l’enseignement supérieur. Et promet à la fois
de remplacer le système admission-postbac par un nouveau dispositif, de ne plus recourir Sigem 2017 : le bilan
au tirage au sort et d’éviter le recours à une sélection formelle.
Une sélection impossible ? ENTRETIEN 12 & 13
La longue litanie des excellents bacheliers recalés dans la flière de leur choix qu’ont présenté
L’ISG fête ses 50 ans.les médias après les résultats du bac 2017 aura permis de convaincre la grande majorité
des Français de l’absurdité du tirage au sort. Pour autant l’opposition à tout recours à la Anne-Marie Rouane :
sélection n’en reste pas moins très vive au sein des organisations syndicales étudiantes. Et « 50 ans c’est la preuve
on se souvient qu’il y a un peu plus de 30 ans, en 1986, le projet de sélection à l’entrée à d’une pérennité. »
l’université d’Alain Devaquet, ministre délégué chargé de l’Enseignement supérieur et de la
Recherche, avait fnalement dû être abandonné face à la pression de la rue. Résultat : on
PAROLE DE PROF 14 à 16ne parle pas de « sélection » mais de « prérequis » ou, encore plus neutre, de « Contrat de
réussite étudiant » sur lesquels travaillent une dizaine de groupes de travail thématiques au
sein du ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
De la vertu des classes
préparatoires de proximité.Des prérequis seulement incitatifs ?
Une idée dont ne veut pas entendre parler le président de l’université Paris-Descartes,
Frédéric Dardel. Dans un entretien au Monde il affrme ainsi : « Dire que les prérequis sont
coercitifs, c’est un pléonasme. Continuer à dire que les universités doivent accueillir tout le DÉBAT 17
monde avec n’importe quel bac et dans n’importe quelle flière, c’est de l’angélisme ou de
l’idéologie. Aucun des étudiants venant d’un bac non scientifque n’a réussi à valider l’une
de mes trois licences scientifques depuis trois ans. On ne donne pas sa chance à chacun en Mais comment organiser notre
laissant tout le monde entrer à la fac ! » enseignement supérieur ?
Frédérique Vidal estime de son côté que « l’accès de tous les bacheliers à l’enseignement
supérieur doit rester un droit. Mais ce droit doit être une réalité ». Et d’asséner : « Quand un
étudiant rejoint une flière, nous lui devons la vérité : lorsque son parcours et ses acquis sont
en décalage avec les exigences objectives d’un cursus, nous
devons lui dire que ses chances sont faibles, nous devons lui
faire des propositions pour mettre toutes les chances de son
côté, par exemple en lui proposant de faire sa licence en 4 ans
ou de suivre des modules renforcés dans les matières-clefs
en première année ou en l’accompagnant socialement ». Pas
de réelle sélection donc alors que les flières sélectives - et en • « L’Essentiel du Sup - Prépas » est une publication du groupe
premier chef les CPGE -sont plébiscitées par les étudiants. n | | 21 rue Saint-Augustin 75002 Paris
• Directeur de la publication : Sébastien Vivier-Lirimont Olivier Rollot
|• Rédacteur en chef : Olivier Rollot o.rollot@headway-advisory.com Rédacteur en chef
• Responsable commerciale : Fanny Bole du Chomont
| f.boleduchomont@headway-advisory.com - 01 71 18 22 62
L’ESSENTIEL DU SUP | PRÉPAS 2 SEPTEMBRE 2017 | N°9
© Nantes Patrick MiaraL’ESSENTIEL DU MOIS
EN BREF
→ ILS BOUGENT
Tomas Froehlicher dirigeait Le « grand mercato »
Kedge BS depuis 2014 après
avoir successivement été à la tête
de l’ICN (2002 à 2006), délégué
général d’Artem (2007 à 2008)
et directeur général et doyen des écoles de management
d’HEC Liège (2009 à 2014). Il a
souhaité « quitter ses fonctions
afn de se consacrer à de
nouveaux projets ».
Pas moins de sept écoles de management post prépas ont ou vont changer
de directeur cette année. Elles étaient trois en 2016 : en deux ans ce seront Patrick Gérard, 60 ans, a été
nommé directeur de l’Ena. Il donc plus d’un tiers des écoles de management recrutant sur prépas qui
succède à Nathalie Loiseau, auront changé de direction. Tour d’horizon…
devenue ministre chargée des
Afaires européennes.
Professeur de droit public à
Paris-Descartes, président du
ere 1 septembre dernier José Milano a succédé à Thomas département « Management & conseil d’administration de LFroehlicher à la direction de Kedge BS. Décidément le temps Stratégie » de l'EDHEC Business l’Institut national du
patrimoine, ex-recteur de est au changement dans les écoles d’Ecricome puisque Del- School entre 1997 et 2005.
er l’académie de Paris (2008 à phine Manceau va prendre le 1 octobre la direction de Neoma Après avoir supervisé en 2002
er 2012), Patrick Gérard a été et succédera ainsi à Frank Bostyn. Ce 1 octobre également la première accréditation
maire centriste de Vincennes Bruno Neil, jusqu’ici directeur de l’ISC Paris, deviendra le nou- AACSB de l’école, il a dirigé le
(1996-2002) et membre des veau directeur général du Groupe Sup de Co La Rochelle et portefeuille des programmes
cabinets de Gilles de Robien (à succédera ainsi à Daniel Peyron, à sa tête depuis 2001. Enfn internationaux post-graduate de
l’Education nationale de 2005 à Emmanuel Métais, directeur de la grande école et des MSc de- 2005 à 2008 et pris la direction
2007) et de Rachida Dati (à la
puis 2015, a offciellement succédé à Olivier Oger au poste de de l'Edhec Global MBA de 2006
Justice de 2007 à 2009).
directeur général du Groupe Edhec le 1er août. Le plus ancien à 2015. Ce grand sportif – il a pratiqué le hockey sur glace à un
des directeurs des écoles de management françaises – à la tête haut niveau – est titulaire d'un PhD in Strategic Management.
Felix Papier, 40 ans, a été de l’Edhec depuis presque trente ans – tire ainsi sa révérence
nommé directeur général mais « restera associé au groupe dans des fonctions encore à José Milano, 47 ans, était jusqu’ici directeur général délégué de
adjoint en charge de la Grande défnir » selon Emmanuel Métais. Il reste maintenant à trouver Kedge Business School après avoir rejoint l’école début 2016 en
Ecole et de la formation Initiale des successeurs à Jean-Michel Blanquer pour l’Essec, Olivier tant que directeur général adjoint en charge du « Corporate
Dede l’Essec. Il est titulaire d’un
Aptel à Rennes SB et Bruno Neil à l’ISC Paris. velopment ». Il y a notamment mené le processus de défnition
master of science en systèmes
du plan stratégique qui doit gui- d’informations et d’un doctorat
Delphine Manceau, 47 ans, dirigeait l’ebs Paris depuis la mi- der Kedge BS jusqu’en 2020. en management des opérations.
mars 2016. Avec Neoma elle prend ainsi la direction d’une des Diplôm