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Niveau: Secondaire, Lycée, Première
Math. Proc. Camb. Phil. Soc. 137 (2004), 255–272. Sur la repartition divisorielle normale de ?d (mod 1) S. Kerner & G. Tenenbaum 1. Introduction Soit f une fonction arithmetique. Posons m(n; f) := min d|n ?f(d)? (n 1), ou ?u? designe la distance du nombre reel u a l'ensemble des entiers. Le compor- tement normal de m(n; f) est une mesure de la nature probabiliste de l'ensemble des diviseurs d'un entier ?? statistique ??. Une hypothese standard d'equirepartition conduit a l'evaluation (1·1) m(n; f) = 1/?(n)1+o(1) pp, ou ?(n) designe le nombre total des diviseurs d'un entier naturel n, et ou, ici et dans la suite, nous utilisons la mention pp (presque partout) pour indiquer qu'une propriete relative a un entier generique est valable sur une suite de densite naturelle unite. Il existe essentiellement deux techniques generales pour estimer m(n; f) pp. La premiere repose sur la notion d'equirepartition sur les diviseurs, qui a ete formellement introduite par Hall dans [7]. Designant par ?z? la partie fractionnaire d'un nombre reel z, on dit qu'une fonction arithmetique f est equirepartie sur les diviseurs (en abrege : erd) si la discrepance ∆(n; f) := sup 0uv1 ?

  • theoreme de dirichlet

  • ??n? ?

  • theoreme

  • obtention de l'evaluation statistique optimale

  • version arithmetique de la loi du logarithme itere

  • methodes de sommes d'exponentielles employees


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Math. Proc. Camb. Phil. Soc. 137 (2004), 255–272. Surlare´partitiondivisorielle normale de ϑd (mod 1) S. Kerner & G. Tenenbaum
1. Introduction Soit f une fonction arithm´etique. Posons m ( n ; f ) := min f ( d ) ( n 1) , d | n ` u de´signeladistancedunombrer´eel u `alensembledesentiers.Lecompor-ou tement normal de m ( n ; f ) est une mesure de la nature probabiliste de l’ensemble des diviseurs d’un entier  statistique  .Unehypothe`sestandardde´quire´partition conduit`al´valuation e (1 · 1) m ( n ; f ) = 1 ( n ) 1+ o (1) pp , ou` τ ( n )de´signelenombretotaldesdiviseursdunentiernaturel n ,eto`u,iciet dans la suite, nous utilisons la mention pp (presque partout) pour indiquer qu’une proprie´t´erelativea`unentierg´ene´riqueestvalablesurunesuitededensit´enaturelle it´ un e. Ilexisteessentiellementdeuxtechniquesg´ene´ralespourestimer m ( n ; f ) pp. Lapremierereposesurlanotiond´equire´partitionsurlesdiviseurs,quia´et´e ` formellement introduite par Hall dans [7]. D´esignant par z la partie fractionnaire dunnombrere´el z , on dit qu’une fonction arithm´etique f este´quir´epartiesurles diviseurs(enabr´eg´e:erd)siladiscre´pance
∆( n ; f ) := 0 su p v 1 1 ( v u ) τ ( n ) ud | n u< f ( d ) v est o τ ( n ) lorsque n parcourtunesuiteconvenablededensit´enaturelleunite´.La majoration (1 · 2) m ( n ; f ) ∆( n ; f ) ( n ) fournit donc, pour toute fonction erd, un renseignement non trivial pp.
2 S. Kerner & G. Tenenbaum Cetteapproche,quiposs`edelinconve´nientdinjecterlaquestioninitialedansun probl`emeplusdicile,permetencontrepartiedexploiterlesin´egalite´sge´n´erales pourladiscr´epance,commecelledErd˝osTur´an,et,notamment,detirerparti du lien avec les sommes d’exponentielles. Des majorations de ∆( n ; f ) pour de nombreuses fonctions naturelles f ont´ete´obtenuesparcettevoiedanslarticlede synthe`se[16].Ellest´en´enraisondupointdevuesyst´ematiqueadopt´e y son oncees, dans ce travail, pour des suites de densit´e logarithmique unit´e.Cependant,les ´ethdesdesommesdexponentiellesemploy´eesdans[16]permettent,auprixde m o quelques complications purement techniques, d’´etablir que les mˆemes estimations sont en fait valables pp. Tenant cette extension pour acquise, nous pouvons ainsi ´ ur tout α positifnonentier,ona([16],th´eor`eme11) enoncer que, po (1 · 3) d | n m , i d n > 1 d α 1 ( n ) δ pp es q d` ue δ < log( 1121 ) / log 4, et aussi ([16], corollaire 9) (1 · 4) m d | in ϑd 1 ( n ) c pp n pour tout c < 1 (log 3) / log 4 lorsque ϑ est, par exemple, irrationnel alg´ebrique. Lasecondeapprocheconsiste`aadapterlestechnique´eciquesde´veloppe´es s sp danslalitte´raturepourconstruiredessuitesdeBehrend.Implicitementconsid´ere´ parErd˝osdansdenombreuxtravaux,leconceptdesuitedeBehrenda´et´e formellement introduit par Hall dans [8] : on dit qu’une suite d’entiers A est une suite de Behrend si l’ensemble de ses multiples M ( A ) := { ma : m 1 , a ∈ A} estdedensit´enaturelleunite´.Voirnotamment[10],[15]et[16]pourdesexposes ´ desynthe`sesurcettenotion.Lecorollaire1de[15], (1) par exemple, fournit imme´diatementquelasuite A ( α, β ) := { d N : k (log d ) α < k + 1 /k β } k 1 est de Behrend si β < β 0 ( α ) := log 2 / max { α, 1 log 2 } et ne l’est pas si β > β 0 ( α ). Lam´ethodepeutˆetreadapte´esansdicult´epourmontrerque,si β < αβ 0 ( α ), alors tous les entiers n x sauf au plus o ( x )posse`dentundiviseurdans (1 · 5) { d N : k (log d ) α < k + 1 / (log x ) β } . 1 k (log x ) α 1.Unecoquillesestgliss´eedansde´nitionde α 0 ( σ )apparaissant`alandecet´enonce´. Il faut lire α 0 ( σ ) := (1 log 2)( σ 0 σ ) si 1 < σ < σ 0 , σ 0 σ si σ > σ 0 .
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