MINISTÈRE DE L ÉDUCATION NATIONALE DE LA RECHERCHE ET DE LA TECHNOLOGIE 02JANVIER
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Niveau: Secondaire, Collège, Sixième
INFORMATION NOTE D' MINISTÈRE DE L'ÉDUCATION NATIONALE, DE LA RECHERCHE ET DE LA TECHNOLOGIE 00.02JANVIER IS S N 1 2 8 6 -9 3 9 2 Les Øl?ves en dØbut de sixi?me Évaluation de septembre 1999 À la rentrØe 1999, l?Øvaluation en dØbut de sixi?me, en mathØmatiques et en français, a ØtØ effectuØe pour la onzi?me annØe consØcutive. Elle concernait tous les Øl?ves inscrits dans les Øtablissements publics ou privØs sous contrat. Les scores moyens, notamment par champ, prØsentØs ici ont ØtØ Øtablis à destination des enseignants à partir d?un Øchantillon reprØsentatif d?environ 2 500 Øl?ves de sixi?me. L?analyse des scores moyens globaux et par champ est complØtØe par ailleurs par une analyse des taux de rØponses correctes en fonction de trois types de variables : variables de type socio-dØmographique, variables relatives au parcours scolaire de l?Øl?ve et variables caractØrisant l?Øtablissement dans lequel se trouve l?Øl?ve. À la rentrØe 1999, l?ensemble des Øl?- ves de sixi?me ont passØ une Øvalua- tion en mathØmatiques et en français, dont la finalitØ « diagnostique » telle qu?elle avait ØtØ prØvue à l?origine, en 1989, a d?ailleurs ØtØ clairement rØaffirmØe sur la recommandation du Conseil de l?Øva- luation mis en place en juillet 1999 par le ministre : les Øvaluations visent bien de- puis l?origine à doter les enseignants d?un outil pØdagogique susceptible de les guider pour dØfinir leurs stratØgies d?apprentis- sage et les actions de remØdiation pour leurs Øl?ves, elles se proposent

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Langue Français

Extrait

NOTE D'
MINISTèRE DE L’éDUCATION NATIONALE, DE LA RECHERCHE ET DE LA TECHNOLOGIE
À la rentrée 1999, l’évaluation en début de sixième, en mathématiques et en français, a été effectuée pour la onzième année consécutive. Elle concernait tous les élèves inscrits dans les établissements publics ou privés sous contrat. Les scores moyens, notamment par champ, présentés ici ont été établis à destination des enseignants à partir d’un échantillon représentatif d’environ 2 500 élèves de sixième. L’analyse des scores moyens globaux et par champ est complétée par ailleurs par une analyse des taux de réponses correctes en fonction de trois types de variables : variables de type socio-démographique, variables relatives au parcours scolaire de l’élève et variables caractérisant l’établissement dans lequel se trouve l’élève.
Les élèves en début de sixième Évaluation de septembre 1999
la rentrée 1999, l’ensemble des élè-ves de sixième ont passé une évalua-qu’Àelle avait été prévue à l’origine, en 1989, tion en mathématiques et en français, dont la finalité « diagnostique » telle a d’ailleurs été clairement réaffirmée sur la recommandation du Conseil de l’éva-luation mis en place en juillet 1999 par le ministre : les évaluations visent bien de-puis l’origine à doter les enseignants d’un outil pédagogique susceptible de les guider pour définir leurs stratégies d’apprentis-sage et les actions de remédiation pour leurs élèves, elles se proposent de mieux dé-celer, en début d’année scolaire, les acquis et les faiblesses des élèves. Depuis 1989, et au fil des années, le repé-rage des difficultés éventuelles des élèves s’est affiné dans les questions qui leur sont posées. Les contenus des épreuves ne sont pas constants, notamment parce que, cha-que année, un choix est fait quant aux ob-jectifs à évaluer, en fonction des priorités ministérielles et de l’information recher-chée. Les supports utilisés influent sur le niveau de difficulté, la nature des items, varie sensiblement d’une année sur l’au-tre ; les épreuves de ces évaluations natio-nales gardent donc un objectif pédagogique diagnostique. Ainsi, les protocoles d’évaluation prépa-rés pour septembre 1999 pour les trois ni-veaux – CE2, sixième et seconde – n’ont pas été conçus, comme les années précé-dentes, du point de vue méthodologique, de façon telle que des comparaisons d’une année sur l’autre, ou encore d’un niveau à
l’autre, puissent apparaître pertinentes et méthodologiquement fondées : en effet, ces protocoles n’ont pas pour objet de pro-céder à un bilan exhaustif des acquis en français et en mathématiques ; ils sont conçus principalement afin d’offrir aux enseignants, dans leur classe, des points de repère sur les acquis et les lacunes éven-tuelles de leurs élèves. De par leur cons-truction, ces protocoles ne constituent donc pas des prototypes traduisant la con-tinuité pédagogique ; mais ils pointent des éléments importants des savoirs et savoir-faire des élèves. Si un échantillon représentatif d’envi-ron 2 500 élèves de sixième a été recueilli, c’est pour fournir aux enseignants des ré-férences nationales et éviter ainsi la cons-truction d’indicateurs globaux dont la justification scientifique serait contestable ; une synthèse de ces résultats est présentée ci-après. On soulignera cependant que la comparaison dans le temps des résultats aux évaluations – qu’il s’agisse des scores globaux ou par champ – n’est valide que lorsque les épreuves sont rigoureusement identiques. Mentionnons à cet égard qu’une étude menée en 1997 afin de com-parer les performances des élèves en lecture 1 en fin de CM2 à dix ans d’intervalle, qui s’appuyait précisément sur le même proto-cole soumis aux deux cohortes d’élèves,
1. « Comparaison des performances en lecture-compréhension des élèves en fin de CM2 à dix ans d’intervalle (1987-1997) »,d’Informa-Not e t ion98.39, MEN-Direction de la programmation et du développement, décembre 1998.
avait révélé une grande stabilité des résul-tats des élèves.
RÉSULTATS PAR CHAMP En français
TABLEAUI – Scores en français (sur 100) MoyenneMédiane Compréhension (26 items)82,784,6 Maîtrise des outils de la 55,556,4 langue (39 items) Production d’écrits 67,068,4 (19 items) Score global (84 items)66,567,9 Les items 3, 4 et 34 n’entrent pas dans le calcul des scores. Médiane : 50 % des élèves de sixième obtiennent un score en « compréhension » au moins égal à 84,6.
Le score moyen global de réussite des élèves de sixième en français est cette année de 66,5 %, c’est-à-dire qu’en moyenne les élè-ves réussissent de l’ordre des deux tiers des items proposés. La réussite moyenne aux trois champs dans lesquels a été classé l’ensemble des items est relativement hétérogène. Le score moyen dans le champ« com-préhension »dépasse largement les deux tiers des items puisqu’il s’élève à 82,7 %. Comme dans les protocoles précédents, l’échelonnement des items va de la prise d’informations, avec des scores de réussite allant jusqu’à 96 %, à des exercices beau-coup plus difficiles dans lesquels l’élève doit dégager des informations implicites et où les taux de réussite sont logiquement plus bas. Le score de réussite à ce champ est toutefois globalement élevé. Le champ« maîtrise des outils de la langue pour lire et pour écrire », compo-sé de 39 items, est en revanche le moins réussi, avec un score de 55,5 %. L’analyse des résultats révèle clairement que les scores les plus faibles touchent des domaines précis : morphologie verbale, morphologie nominale et leur métalan-gage respectif, orthographe grammaticale et ponctuation. Le score moyen de la« production d’écrits »s’élève, quant à lui, à 67,0 %. Deux exercices étaient proposés : la ré-daction d’un récit et la réécriture d’un texte non narratif mettant sa structure en valeur. Le score obtenu dans ce champ in-dique que les élèves possèdent la plupart des compétences requises pour produire un récit, y compris celles qui étaient déjà mi-
ses en jeu dans le champ« connaissance du code »et qu’ils peuvent mobiliser dans un récit les ressources de la langue et maî-triser des formes complexes sans pour au-tant être en mesure de les analyser avec exactitude En mathématiques Le score moyen global des élèves qui sont inscrits en sixième en septembre1999 est de 63,1 % en mathématiques. Les items ont été répartis en cinq champs dont les scores figurent ci-dessous. On a rappelé précédemment que l’importance accordée aux différents champs varie, par-fois sensiblement, d’une année à l’autre : par exemple, cette année, une attention toute particulière a été portée au calcul mental, aux nombres décimaux et à la maîtrise des tables ; le champ« figures géométriques et mesures »est également – on va le voir – significatif de ces variations selon les années. Dans le champ« numération et écri-ture des nombres », même si les élèves réussissent plus de deux items sur trois, c’est toujours la signification de l’écriture qui paraît bien poser problème, n’étant pas comprise en profondeur. Pour le champ« techniques opératoi-res », les élèves réussissent en moyenne plus de deux items sur trois. La maîtrise des additions et des soustractions sur les nom-bres entiers est meilleure que celle des multiplications et divisions sur ces mêmes nombres. Les principales difficultés ren-contrées par les élèves sont liées d’une part à l’emploi des décimaux et d’autre part à une maîtrise insuffisante du calcul mental (tables, relation entre des nombres usuels, etc.).
Pour le champ« problèmes numéri-ques », les résultats vont de 12,4 % à 84,1 % selon le niveau de difficulté des items pro-posés. Notons cependant à ce sujet que plus d’un élève sur deux résout assez bien un problème pouvant conduire à une division. La production d’une justification tout comme la mise en relation des éléments présentés suivie d’une exploration de diffé-rentes stratégies envisageables créent des difficultés aux élèves. Dans le champ« travaux géométri-ques et mesures »ont été privilégiés, cette année, des exercices apportant des infor-mations sur les connaissances des élèves concernant la recherche d’axes de symétrie d’une figure ; d’autres permettent d’accé-der à la conception du cercle par les élèves. Par suite, d’autres compétences évaluées depuis plusieurs années n’ont pas été tes-tées cette année. La disparité des réussites dans tout ce champ est notamment liée à la diversité des compétences testées. Par exemple l’identification – par coloriage – d’une face d’un cube (réussie à 96 %) et la déter-mination d’une unité d’aire pertinente (réussie à 18,8 %). Dans le champ« traitement de l’infor-mation », seul un quart des items relèvent du prélèvement d’informations explicites, sans qu’aucune construction ne soit de-mandée à l’élève, et sont très bien réussis. Les autres nécessitent une analyse de l’énoncé et l’organisation d’une démar-che, telle que la prise en compte de plu-sieurs contraintes simultanées
TABLEAUII – Scores en mathématiques (sur 100) MoyenneMédiane Travaux géométriques 57,859,1 et mesures (22 items) Numération et écriture 67,770,0 des nombres (10 items) Techniques opératoires 69,672,4 (29 items) Problèmes numériques 49,750,0 (10 items) Traitement de l’information 64,368,8 (16 items) Score global (87 items)63,164,4 Les items 77 et 89 n’entrent pas dans le calcul des scores. Médiane : 50 % des élèves de sixième obtiennent un score en « traitement de l’information » au moins égal à 68,8.
RÉSULTATS PAR ITEM
Outre les scores moyens par champs ob-tenus par les élèves de l’échantillon national, cette Note d’Information indique également, dans deux ta-bleaux consultables sur Internet (http://www.education.gouv.fr/ dpd/ni.htm), les résultats obtenus par les élèves à chacun des items des protocoles de français et de mathéma-tiques à la rentrée de septembre 1999.
NOTE D’INFORMATION 00-02Page 2
GRAPHIQUE1 – Répartition, selon les scores en français, des élèves de sixième
24,5 22,9 18,2
7,8 3,9 0,5 0,1 1,5 0-1010-2020-3030-4040-5050-6060-7070-80 Score sur 100 Lecture : 24,5 % des élèves ont un score en fran compris entre 70 et 80. 13,8 % (0,1 + 0,5 + 1,5 + 3 élèves ont réussi moins de 50 % des items de fran
Les distributions des scores montrent que moins d’un élève sur vingt en mathé-matiques et moins d’un élève sur quarante en français réussit moins de 30 % de l’en-semble des items du protocole(graphi-ques 1 et 2). En français et en mathématiques, les élèves qui figurent parmi les 10 % les plus forts obtiennent un score moyen environ trois fois supérieur à celui des 10 % les plus faibles(tableau III).
ANALYSES COMPLÉMENTAIRES
Il est possible de compléter l’analyse des scores moyens, globaux et par champ, par une analyse des taux de réussite en fonc-tion de variables de trois types : – les variables de type socio-démogra-phiques qui caractérisent l’élève en fonc-tion de son âge, son sexe, son origine sociale ; – les variables relatives au parcours sco-laire de l’élève, notamment à ses éventuels redoublements à l’école élémentaire, à son apprentissage des langues vivantes, au fait qu’il a ou non bénéficié du réseau d’aide ; – les variables qui caractérisent l’éta-blissement dans lequel se trouve l’élève, à savoir s’il est situé en zone d’éducation prioritaire (ZEP) ou non, ou bien encore s’il s’agit d’un établissement du secteur public ou privé.
GRAPHIQUE2 – Répartition, selon les scores en mathématiques, des élèves de sixième
19,9 19,3 17,5 16,4 12,4
6,6 3,6 3,2 1,2 10-2020-3030-4040-5050-6060-7070-8080-9090-100 Score sur 100 Lecture : 19,3 % des élèves ont un score en mathématiques sur 100 compris entre 70 et 80. 23,4 % (12,4 + 6,6 + 3,2 + 1,2) des élèves réussissent moins de 50 % des items.
TABLEAU III – Scores globaux en français et en mathématiques sur 100 Les 10 %Les 10 % Moyenne MédianeÉcart-type les plus faiblesles plus forts Français66,5 67,9 15,7 35,9 90,4 Mathématiques63,1 64,4 17,7 29,6 89,6 Lecture : le groupe des 10 % d’élèves ayant le mieux réussi l’épreuve de français a un score moyen de 90,4, c’est-à-dire que les élèves de ce groupe réussissent en moyenne 90,4 items sur 100. La moyenne des scores sur 100 obtenus en français sur la population totale des élèves en début de sixième est comprise entre 65,9 et 67,2 (intervalle de confiance à 95 %). La moyenne des scores sur 100 obtenus en mathématiques sur la population totale des élèves en début de sixième est comprise entre 62,4 et 63,9 (intervalle de confiance à 95 %). 50 % des élèves de sixième obtiennent un score au moins égal à 67,9.
TABLEAUIV – Scores selon les caractéristiques socio-démographiques des élèves Français Mathématiques Sexe63,4 Agarçon 63,4 fille 69,962,9 A Âgeun an d’avance (nés en1989)79,8 76,7 « à l’heure » (nés en 1988)70,7 67,5 un an de retard (nés en 1987)54,8 51,1B deux ans ou plus de retard50,3 47,6B TrimestreC 64,8janvier-mars 67,8E de naissanceavril-juin 67,1C D63,8 E F juillet-septembre 65,7D 61,9 octobre-décembre 65,7D 62 Origine socialecadres et professions libérales75,5 72,7 professions intermédiaires69,9 H67,7 K employés 67,5G 61,7J artisans, commerçants68,1 G H63,5 I J agriculteurs exploitants67,6 G H66,7 I K ouvriers 61,658,7 inactifs ou autres57,8 54,8 Lecture : pour une même variable, les taux de réussite suivis de la même lettre ne sont pas significativement différents entre eux. Par exemple, les élèves ayant un an de retard et ceux ayant deux ans de retard ou plus n’obtiennent pas des résultats significativement différents en mathématiques (la lettre B figure pour ces deux catégories). En revanche, les enfants d’ouvriers réussissent significativement moins bien, en moyenne, que les enfants d’artisans-commerçants (pas de lettre commune).
Dans un premier temps, les résultats des élèves selon ces variables sont présentés simplement, de manière descriptive. Ce-pendant, la comparaison de moyennes peut parfois occulter des effets de structure car les variables sont liées entre elles. Il
convient donc de procéder, dans un deuxième temps, à une analyse dite « tou-tes choses égales par ailleurs », permettant de distinguer les « effets propres » de cha-cune des variables.
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T V– Scores selon le cursus scolaire des élèvesAinsi, certaines caractéristiques évo-ABLEAU Français Mathématiquesquées dans la partie précédente apparais-Situation scolaireentrant en sixième67,4 63,9 sent, grâce au modèle, non pertinentes : redoublant en sixième57,3 55,0 l’enseignement à l’école primaire d’une Langue vivante70,4 68,3* allemand langue étrangère, le trimestre de nais-anglais 66,262,6 Réseau d’aidea bénéficié du ...49,7 48,4 sance, le choix de la première langue vi-n’a pas bénéficié du ...67,4 64,1 vante ou le secteur de l’établissement ne École d’origine57,3 51,7en ZEP sont pas liés aux taux de réussite des élèves hors ZEP67,5 64,4 en français et en mathématiques, « toutes * Il s’agit de la langue vivante 1 en début de sixième. choses égales par ailleurs ». La comparaison brute des scores des élè-Par ailleurs, les deux variables qui sont Caractéristiques ves des secteurs public (parmi lesquels onle plus étroitement liées aux résultats des socio-démographiques compte les élèves scolarisés en ZEP) et pri-élèves dans les deux disciplines sont, sans Au vu du tableau IV p.3 plusieurs cons-vé est à l’avantage des élèves scolarisésconteste, l’âge et l’origine sociale (elles re-tats bien connus s’imposent : les élèves endans les établissements privés, les écarts neprésentent à elles seules plus d’un tiers de avance ont des scores moyens plus élevéssont cependant pas très nets (moins dela variance expliquée par le modèle). que les enfants plus âgés ; on observe aussi3 points en français et environ 2 points en« Toutes choses du modèle égales par des différences entre les élèves issus de ca-mathématiques) et disparaissent lorsqu’onailleurs », les élèves réussissent d’autant tégories socioprofessionnelles favorisées ettient compte d’autres caractéristiques desmieux qu’ils sont issus d’un milieu favori-ceux issus de catégories défavorisées, et en-élèves et notamment de leur origine sociale.sé et qu’ils sont jeunes. tre les filles et les garçons en français. En Pour le français mathématiques, l’écart observé en faveur des MODÈLE D’ANALYSE(tableau VI) garçons n’est en revanche pas significatif. DE LA VARIANCE « Toutes choses égales par ailleurs » Variables (l’âge, l’origine sociale et l’appartenance de cursus scolaire à une ZEP), les filles obtiennent 5 points de Hormis le sexe, toutes les caractéristi-plus en moyenne que les garçons. ques évoquées (origine sociale, âge, sec-Les élèves entrant en sixième ont de teur, etc.) entretiennent des liens assez meilleurs résultats en moyenne que les re-forts. Aussi les chiffres bruts ne sauraient doublants(tableau V). Pour les mathématiques être interprétés en termes de causalité puis-Les élèves ayant choisi l’allemand ont de (tableau VII) qu’ils peuvent refléter les effets conjugués meilleurs résultats, en mathématiques des diverses caractéristiques des élèves ; leComme pour le français, l’âge rend comme en français, que les « anglicistes ». recours à un modèle statistique qui permetcompte de la plus grande part de la va-Mais ces différences de réussite sont visible-d’estimer les effets spécifiques de chaqueriance « expliquée » par le modèle ; vient ment imputables à d’autres caractéristi-variable se révèle donc nécessaire.ensuite l’origine sociale. En mathémati-ques(cf. analyse de variance). Dans les tableaux VI et VII, seules les va-ques, il subsiste un écart de réussite entre Par ailleurs, l’écart observé entre les ré-riables qui font apparaître des écarts « tou-filles et garçons, à l’avantage de ces derniers, sultats des élèves soutenus par le réseau tes choses égales par ailleurs » (qui ont unlorsque l’on neutralise l’effet des autres va-d’aide et les autres élèves ne permet évi-« effet propre ») figurent.riables du modèle. demment pas d’apprécier l’efficacité du ré-seau d’aide, sa mission étant, par TABLEAUVI – Analyse de variance – Français définition, de s’adresser aux élèves signa-Modalité de Variable ModalitésCoefficients Tde Student lés comme ayant des difficultés scolaires. référence Constante 70,2 Âgeen avance« à l’heure »4,3+ 6,9 Caractéristiques en retard- 13,8- 20,4 Origine socialeouvriers agriculteurs,2,7artisans, commerçants+ 2,7 de l’établissement cadres et assimilés+ 8,08,5 professions intermédiaires+ 5,05,9 L’écart entre les performances moyen-employés +4,5 4,9 nes des élèves scolarisés en ZEP et hors ZEP retraités, inactifs- 0,8 *- 0,8 Sexefilles garçons- 4,4- 7,6 apparaît sensible, surtout en mathémati-ZEP7,86,6 -ZEP -hors ZEP ques ; mais cet écart est en fait moins Part de variance expliquée par le modèle32,7 % marqué lorsqu’on tient compte des carac-Le t de Student est un indicateur du degré de significativité des coefficients associés à chaque téristiques socio-démographiques desmodalité. Plus il est élevé, plus le coefficient a de chances d’être significativement différent de 0. La valeur de la constante (70,2) correspond au score moyen sur 100 d’un élève caractérisé pour chaque élèves(cf. analyse de la variance).Préci-variable par la modalité de référence, en l’occurrence, ici, une fille d’ouvrier, « à l’heure » dans sa scolarité, et dont l’école est située hors ZEP. sons également que ce constat ne nous in-Tous les coefficients sont significatifs au seuil de 5 %, sauf ceux qui sont repérés par un astérisque. forme évidemment pas sur l’efficacité de laLecture : « toutes choses égales par ailleurs » (âge, origine sociale, sexe), les filles réussissent mieux que les garçons d’environ 5 points, en moyenne. politique des ZEP.
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« Toutes choses égales par ailleurs » (âge, origine sociale, sexe), en début de sixième, un élève scolarisé dans un établis-sement situé en ZEP réussit, en moyenne, moins bien qu’un élève scolarisé dans un établissement hors ZEP de près de 10 points à l’épreuve de mathématiques. L’analyse de variance permet de s’af-franchir des effets de structure. Toutefois, le pouvoir explicatif de ce modèle est rela-tivement faible : un quart de variance ex-pliqué en mathématiques et un tiers en français. D’autres facteurs (par exemple d’environnement social, économique, sco-laire, familial, éducatif), non mesurés ou non mesurables, interviennent en effet dans la réussite des élèves de sixième français et en mathématiques.
Virginie Andrieux, Isabell
TABLEAUVII – Analyse de variance – Mathématiques Coefficients Tde Variable Modalitéde référenceModalités Student Constante 64,3 Âgeen avance+ 7,03,7« à l’heure » en retard- 14,5- 18,8 Origine sociale* 1,6+ 1,8artisans, commerçantsouvriers agriculteurs, cadres et assimilés+ 7,87,2 professions intermédiaires+ 5,55,5 employés +1,9 *1,8 - *-Sexefil ZEP Part de varia Le t de modali Tou s
L’ÉCHANTILLON
L’évaluation en début de sixième concernait tous les élèves ins-crits en septembre 1999 en classe de sixième dans des établisse-ments publics ou privés sous contrat.
Les résultats présentés ont été calculés sur la base d’un échan-tillon stratifié d’environ 2 500 élèves de France métropolitaine parmi lesquels figurent des élèves de SEGPA : un tiers des élèves de l’échantillon proviennent de l’enseignement privé, un tiers de l’enseignement public hors ZEP et un tiers de l’enseignement pu-blic en ZEP. Les calculs sont effectués en affectant à chaque strate un poids proportionnel à son effectif dans la population (19,5 % des élèves sont scolarisés dans le secteur privé, 66,3 % dans des établissements publics hors ZEP et 14,1 % dans des établisse-ments publics en ZEP).
Les pourcentages présentés dans le tableau sont très voisins de ceux que l’on observe pour l’ensemble des élèves de sixième scolarisés dans les établissements publics ou privés sous con-trats, ce qui confirme la « représentativité » de l’échantillon natio-nal. L’échantillon comporte 48 % de filles et 52 % de garçons. La répartition par âge fait apparaître un assez fort pourcentage d’élè-ves en retard en sixième (27 %). Ce chiffre est à rapprocher de la proportion d’élèves redoublant la sixième (8 % des élèves). 82 % des entrants en sixième n’ont pas subi de redoublement lors des trois cycles précédant leur entrée au collège. Parmi les élèves qui ont connu un redoublement à l’école primaire, la quasi-totalité n’a effectué qu’un seul redoublement. En ce qui concerne la langue vivante en début de sixième, on constate la prépondérance de l’anglais dans le choix des familles (89 % d’anglicistes). L’alle-mand est étudié par près d’un élève sur dix en sixième, l’étude des autres langues concernant environ un élève sur cent.
Sexegarçon fille Âgeun an d’avance (nés en1988) « à l’heure » (nés en 1987) un an de retard (nés en 1986) deux ans ou plus de retard Origine socialecadres et professions libérales professions intermédiaires employés artisans, commerçants agriculteurs exploitants ouvriers inactifs Situation scolaireentrant en sixième redoublant en sixième Langue vivante* allemand anglais * Il s’agit de la langue vivante 1 en début de sixième.
Pourcentage d’élèves 51,7 48,3 3,3 70,0 22,6 4,1 15,4 19,3 15,6 9,4 2,8 28,5 8,9 91,9 8,1 10,2 88,4
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MINISTèRE DE L’éDUCATION NATIONALE, DE LA RECHERCHE ET DE LA TECHNOLOGIE Direction de la programmation et du dÉveloppement
Directeur de la publication Michel GARNIER Rédactrice en chef Francine LE NEVEU Maquette et impression DPD édition & diffusion
SERVICE VENTE DPD,édition & diffusion 58 bd du Lycée, 92170 VANVES
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NOTE D’INFORMATION 00-02
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