La fin de vie (fiche - Terminale ES -Terminale L - Terminale STMG -Terminale S - Terminale Pro)
Objectif : Le but de cette fiche sera pas de savoir sil'euthanasiedoit être autorisée, si elle est une atteinte à la dignité humaine ou non, ou si au contraire elle devrait permettre à l'Homme de mourir sans douleur comme c'est déjà le cas pour les animaux ; l'objectif sera d'éclairer les débats actuelsla concernant. Depuis lerapport de Harvardde1968, publié par leJournal of American Medical Association, la mort survient, non pas lors de l'arrêt du cœur mais lors de l'arrêt des fonctions cérébrales. Lamortet lamaladiesont aujourd’hui de plus en plus médicalisées et institutionnalisées. Beaucoup de situations appellent destraitements lourdsde la douleur ou, a contrario, l’arrêt des soins.
Lesprogrès de la médecinepermettent à des patients souffrant de pathologies graves de retrouver l’espoir d’une guérison grâce, notamment, au don d’organe.
Qui décide qu’une vie doit s’achever ? Comment inciter au don d’organe et quel cadre lui donner ? 1. Accompagner un malade en fin de vie a. Les soins palliatifs Le soin palliatifymptômes mais pas surest un traitement de la douleur. Il agit sur les s les causes de la maladie. Il permet desoulager le patientmais ne le soigne pas. C’est une forme d’accompagnement de la fin de vie, tant physique que psychologique, avec unrespect de la dignité humaineet des croyances et cultures du patient.
Le choix du patient est respecté, il doit pouvoir d écideroùetcommentil va mourir. Ainsi, un réseau de médecins et de bénévoles permet un accompagnement tant à l’hôpital qu’au domicile du malade. La notion desoins palliatifsexiste en France depuis1986et unecirculaire Laroquesur « l’organisation et l’accompagnement des malades en phase terminale » a été mise en place à ce sujet mais les soins palliatifs ne sont considérés comme undroitpour le malade que depuis1991. En2010, la ministreRoselyne Bachelotinaugurait unObservatoire de la fin de vie.
Il faut cependant noter que les patients n’ont pas tous le même accès à ces soins ; l’offre est limitéedans les zones rurales. b. Le cadre légal de l'accompagnement de la fin de vie La fin de vieest encadrée par la loi. Lecode de déontologie médicalede1995 préconise l’abstention de tout acharnement thérapeutique, c'est-à-dire de maintien en vie d’un patient pour lequel les médecins n’ont pas d’espoir de guérison.
Laloi du 4 mars 2002ilité dedu Code de la santé offre à une personne la possib demander elle-même l’interruption d’un traitement o u de refuser celui qui lui est