La prévention en matière de santé
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Description

Avec l'accès aux soins, la prévention doit devenir une composante à part entière de la politique de santé.
Le Conseil économique et social présente des propositions en vue de développer une approche globale de la prévention, impliquant un véritable continuum prévention/soins mais associant également les acteurs éducatifs et sociaux, parallèlement à la prise de conscience par chacun de l'importance de son capital santé comme de celui d'autrui. Source : Conseil économique et social

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Publié le 01 novembre 2003
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Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

I
SOMMAIRE
AVIS adopté par le Conseil économique et social au cours de sa séance du mercredi 26 novembre 2003 ....... I- 1 Première partie -Texte adopté le 26 novembre 2003..... 3 I - LA LONGUE ABSENCE D’UNE POLITIQUE GLOBALE DE PRÉVENTION EN MATIÈRE DE SANTÉ..............................7 
II
A - LA REMISE EN CAUSE D’UNE VISION EXCLUSIVEMENT CURATIVE DE LA SANTÉ ET L’APPARITION D’UNE APPROCHE GLOBALE DE LA PRÉVENTION ...............................7 
B - L’ABSENCE D’UNCONTINUUMSTRATÉGIQUE ET D’UNE APPROCHE GLOBALE DE L’INDIVIDU ........................................8 1. Des compétences parfois mal définies..............................................8 2. Une absence globale de synergies ....................................................8 3. Des actions parfois en décalage par rapport à l’évolution physique et psychique de l’individu...............................................10 4. Des actions ne prenant pas toujours suffisamment en compte l’environnement de la personne .....................................................11 5. Le manque de données épidémiologiques ou d’analyses des comportements ...............................................................................12 
C - LES PRÉMICES D’UNE POLITIQUE DE PRÉVENTION SUR LE LONG TERME ............................................................................12 1. Les freins à la mise en œuvre d’une véritable politique de prévention ......................................................................................12 2. L’émergence d’un nouveau contexte favorable à la prévention .....14 
- PROPOSITIONS EN VUE D’AMÉLIORER LA RÉPARTITION DES COMPÉTENCES ET DE DÉVELOPPER UNE APPROCHE COORDONNÉE DE LA PRÉVENTION .................................................................................15 
A CLARIFIER ET REDÉFINIR LES COMPÉTENCES......................15 -1. Redéfinir les rôles respectifs de l’Etat et de l’assurance maladie ...15 2. Affirmer et clarifier le rôle des collectivités territoriales................16 
B - METTRE EN PLACE LES ÉLÉMENTS D’UNE POLITIQUE INTÉGRÉE DE LA PRÉVENTION ..................................................17 1. Rechercher à intégrer soins et prévention.......................................17 2. Mettre en oeuvre une action véritablement interministérielle ........17 3. Coordonner le sanitaire et le social.................................................18 
II
C - RENFORCER L’ÉVALUATION DANS SA DOUBLE DIMENSION D’EXPERTISE ET D’APPRÉCIATION DES ACTIONS MENÉES..........................................................................20 1. Développer une expertise adaptée aux besoins des décideurs ........20 2. Evaluer les effets des actions mises en œuvre ................................21 
III - PROPOSITIONS EN VUE DE FAVORISER LA PARTICIPATION DE TOUS LES ACTEURS À LA PRÉVENTION .................................................................................22 
A - IMPLIQUER LES CITOYENS ET LA SOCIÉTÉ CIVILE..............22 1. Assurer la participation des citoyens ..............................................22 2. Donner sa place à la société civile organisée..................................23 
B - AIDER CHACUN À ÊTRE ACTEUR DE SA SANTÉ....................24 1. Diffuser une information exacte, claire, hiérarchisée et adaptée aux publics visés ............................................................................24 2. Promouvoir une éducation qui valorise l’apprentissage à la santé .26 
C - CRÉER UN ENVIRONNEMENT OÙ LE SUIVI, LA PRÉSERVATION ET LA PROMOTION DE LA SANTÉ DE TOUS APPARAISSENT COMME UNE PRIORITÉ .......................30 1. Mettre en place de véritables suivis de l’état de santé ....................31 2. Responsabiliser les médias et les industries pouvant induire des risques ............................................................................................37 3. Promouvoir une véritable politique de santé au travail ..................38 
CONCLUSION..................................................................................................41 Deuxième partie - Déclaration des groupes ............... 43 ANNEXE A L’AVIS..........................................................................................67 SCRUTIN............................................................................................................67 RAPPORT présenté au nom de la section des affaires sociales par M. Guy Robert, rapporteur ...................... II- 1 INTRODUCTION ...............................................................................................5 
CHAPITRE I : HISTORIQUE ET APPROCHES DE LA PRÉVENTION .........................................................................9 
I - QUELQUES ÉLÉMENTS D’HISTOIRE ........................................9 
A - LA MÉDECINE EMPIRIQUE ET LA LUTTE CONTRE LES MALADIES CONTAGIEUSES (ANTIQUITÉ ET MOYEN-AGE) ....................................................................................................9 
II
III
B - LE TRIOMPHE DE L’HYGIÉNISME ET DE LA VACCINATION (DU XVIIIÈMESIÈCLE À LA SECONDE GUERRE MONDIALE) ....................................................................11 1. L’hygiénisme ..................................................................................11 2. La vaccination ................................................................................13 
C - L’ESSOR DE LA MÉDECINE CURATIVE ....................................14 
D - LA REMISE EN CAUSE DE LA VISION PUREMENT BIOMÉDICALE ................................................................................15 
E - L’ÉMERGENCE RÉCENTE DU PRINCIPE DE PRÉCAUTION ...17 - APPROCHES ACTUELLES DE LA PRÉVENTION ..................20 
A - L’APPROCHE BIOMÉDICALE ......................................................20 
B - LES APPROCHES SOCIO-ANTHROPOLOGIQUES .....................21 1. La mise en évidence des limites de l’approche médicale ...............21 2. Le développement d’une approche globale ....................................22 
C - APPROCHE ÉTHIQUE DE LA PRÉVENTION ..............................25 1. Ethique et politique de prévention ..................................................25 2. Les dérives possibles de la prévention : normalisation et stigmatisation des écarts à la norme...............................................28 3. L’éducation à la santé : au-delà de la soumission à la norme, parvenir à favoriser, chez l’individu, un engagement libre et choisi en matière de santé ..............................................................31 
CHAPITRE II : UNE ORGANISATION DIVERSIFIÉE ET DISPERSÉE33 
I
II
- DES ACTEURS MULTIPLES, AUX COMPÉTENCES ET AUX INTERVENTIONS PARFOIS ENCHEVÊTRÉES .............33 
A - DES ACTEURS ET DES INTERVENTIONS MULTIPLES ...........33 1. La prévention des risques subis au niveau collectif........................33 2. La prévention des comportements «à risque» ..............................38 3. Suivi et dépistage de pathologies indépendantes de comportements « àrisque» ...........................................................47 4. La recherche en matière de prévention ...........................................53 
B - L’ENCHEVÊTREMENT DES ACTIONS MENÉES EN MATIÈRE DE PRÉVENTION ..........................................................54 1. Une répartition des compétences parfois artificielle.......................54 2. Souvent, un manque de précision des textes...................................55 3. L’ambiguïté, parfois aussi, des textes.............................................55 4. La superposition institutionnelle au cours du temps.......................56 
- L’ABSENCE D’UNCONTINUUMSTRATÉGIQUE ET D’UNE APPROCHE GLOBALE DE L’INDIVIDU .....................56 
IV
A - DES ACTIONS QUI NE SONT PAS TOUJOURS DÉVELOPPÉES EN SYNERGIE......................................................56 1. Le manque de coordination dans le suivi de l’état de santé des enfants ............................................................................................56 2. Les difficultés de l’Education nationale à agir avec d’autres acteurs ............................................................................................57 3. L’insuffisance des partenariats avec d’autres acteurs que ceux de la santé.......................................................................................59 4. L’implication inégale des acteurs dans les programmes élaborés à l’échelon régional........................................................................60 5. Une activité de recherche peu coordonnée dans le domaine de la prévention ......................................................................................62 
B - DES ACTIONS DE PRÉVENTION PARFOIS EN DÉCALAGE  PAR RAPPORT À L’ÉVOLUTION PHYSIQUE ET PSYCHIQUE DE L’INDIVIDU ........................................................62 1. Le dépistage des troubles d’ordre physique ou psychique chez l’enfant n’a pas lieu assez tôt .........................................................62 2. Les actions de prévention primaire se situent souvent à un âge trop tardif .......................................................................................63 3. Le suivi des personnes au-delà de leur activité professionnelle n’est quasiment pas organisé..........................................................65 4. Des actions de prévention ne prennent pas assez en compte l’environnement de l’individu........................................................66 
C - LE MANQUE DE DONNÉES ÉPIDÉMIOLOGIQUES OU COMPORTEMENTALES .................................................................67 
CHAPITRE III : LA LONGUE ABSENCE D’UNE POLITIQUE DE PRÉVENTION SUR LE LONG TERME............................71 
I
- LES FREINS À LA MISE EN ŒUVRE D’UNE VÉRITABLE POLITIQUE DE PRÉVENTION ...................................................71 A - DES MOYENS FINANCIERS ET HUMAINS LIMITÉS................71 1. Des moyens financiers difficiles à évaluer mais en tout état de cause modestes...............................................................................71 2. Des moyens en personnel également restreints ..............................74 
B - LES DIFFICULTÉS À ÉTABLIR OU À FAIRE APPLIQUER DES NORMES CONTRAIGNANTES..............................................76 1. Le poids des lobbies et des intérêts économiques...........................76 2. La loi, parfois dépourvue des moyens de se faire respecter ...........78 3. Des mesures parfois laissées à la bonne volonté des acteurs ..........80 
C - L’ABSENCE D’UNE RÉELLE CONTINUITÉ DANS LES POLITIQUES ENGAGÉES ...............................................................82 1. Un manque, souvent, de persévérance............................................82 
II
V
2. Une mise en œuvre discontinue entre l’échelon national et l’échelon local ................................................................................83 3. Une évaluation trop rare .................................................................83 
D - LES OBSTACLES À UNE PERCEPTION ET A UNE HIÉRARCHISATION RAISONNÉES DES RISQUES : LE PROBLÈME DU RÔLE DES MÉDIAS ............................................85 1. Une perception parfois troublée des risques ...................................85 2. Une hiérarchisation problématique des risques ..............................87 
- L’ÉMERGENCE RÉCENTE D’UN NOUVEAU CONTEXTE  FAVORABLE À LA PRÉVENTION .............................................88 
A - UNE RECONNAISSANCE PROGRESSIVE DES ACTIONS DE PRÉVENTION...................................................................................88 1. L’intégration de la notion globale de prévention dans le droit positif .............................................................................................88 2. L’institutionnalisation et le développement de l’expertise en matière de prévention.....................................................................90 3. La «symétrie» entre le financement des soins et celui des actes préventifs .......................................................................................91 
B - UNE DÉMARCHE PLUS VOLONTARISTE ..................................92 1. Un nouveau cadre d’action .............................................................92 2. L’affichage de nouvelles ambitions................................................93 
CHAPITRE IV : QUELQUES EXEMPLES D’EXPÉRIENCES ÉTRANGÈRES ......................................................................99 
I - LA FINLANDE ...............................................................................100 
II
A - PRINCIPES D’ORGANISATION ET DE FINANCEMENT.........100 1. L’échelon national ........................................................................100 2. L’échelon local .............................................................................102 
B - L’EXEMPLE RÉUSSI DE LA PRÉVENTION DES RISQUES CARDIOVASCULAIRES ...............................................................102 
- LE ROYAUME-UNI ......................................................................103 
A - PRINCIPES D’ORGANISATION ET DE FINANCEMENT.........103 1. L’échelon national ........................................................................103 2. L’échelon local .............................................................................105 
B - EXEMPLES DE POLITIQUES MENÉES EN MATIÈRE DE PRÉVENTION.................................................................................106 1. La lutte contre le tabagisme : une politique menée de longue date et ayant permis de réels progrès ...........................................106 2. La politique de prévention de l’obésité ........................................109 
VI
3. Une politique de prévention aux résultats encourageants en matière de santé des enfants et des adolescents ...........................110 III - LE CANADA ET L’EXEMPLE PARTICULIER DU QUÉBEC .........................................................................................11 1 A - PRINCIPES D’ORGANISATION ..................................................111 1. La mission du gouvernement fédéral............................................111 2. Un pouvoir local autonome mais encadré.....................................113 B - EXEMPLES DE POLITIQUES MENÉES EN MATIÈRE DE PRÉVENTION AU QUÉBEC .........................................................114 1. L’exemple d’une politique préventive active menée en s’appuyant sur les médias : la lutte contre le tabagisme au Québec .........................................................................................114 2. La prévention des infections sexuellement transmissibles (IST) au Québec ....................................................................................116 CHAPITRE V : LES ENJEUX D’UNE PRÉVENTION EFFICACE ......117 I - FAVORISER LA RESPONSABILISATION ET LA PARTICIPATION DE TOUS LES ACTEURS. ..........................121 A - RÉAFFIRMER LA NATURE POLITIQUE DES ENJEUX DE LA PRÉVENTION ET FAVORISER LA PARTICIPATION DE LA SOCIÉTÉ CIVILE ET DES CITOYENS DANS LE PROCESSUS DE DÉCISION EN MATIÈRE DE SANTÉ PUBLIQUE ......................................................................................121 1. La nature politique des enjeux de la prévention ...........................121 2. La nécessaire implication de la société civile et des citoyens.......122 B - PERMETTRE À CHACUN D’ETRE ACTEUR DE SA SANTÉ...124 1. Développer une information claire, accessible et ciblée...............124 2. Valoriser par l’éducation le capital santé de chacun.....................126 C - IMPLIQUER DAVANTAGE LES PROFESSIONNELS DE SANTÉ, AU PREMIER RANG DESQUELS LES MÉDECINS GÉNÉRALISTES.............................................................................127 D - FAVORISER LES INITIATIVES DES ASSOCIATIONS.............128 E - RESPONSABILISER LES MÉDIAS ET LES INDUSTRIES POUVANT INDUIRE DES RISQUES. ..........................................128 1. La voie de l’interdiction et de la pénalisation...............................128 2. La voie de la négociation et de la responsabilisation....................129 II - CLARIFIER ET REDÉFINIR LES COMPÉTENCES ..............129 A - REDÉFINIR LES RÔLES RESPECTIFS DE L’ETAT ET DE L’ASSURANCE MALADIE ...........................................................129 
VII
B AFFIRMER OU CLARIFIER LE RÔLE DES COLLECTIVITES -TERRITORIALES ...........................................................................131 1. Redéfinir de façon plus cohérente les compétences respectives de l’Etat et des départements .......................................................131 2. Faire de la région un nouvel acteur de la prévention ....................131 
C - AFFIRMER LA RESPONSABILITÉ DE L’ETAT POUR DÉFINIR UNE VÉRITABLE POLITIQUE DE SANTÉ AU TRAVAIL ........................................................................................132 
III - DÉVELOPPER DES STRATÉGIES TRANSVERSALES, COORDONNÉES, CIBLÉES ET ÉVALUÉES ...........................132 
A - FAVORISER DES LOGIQUES TRANSVERSALES ET COORDONNÉES ENTRE LES DIFFÉRENTS ACTEURS...........132 1. Coordonner le sanitaire et le social...............................................132 2. Favoriser une action véritablement interministérielle...................133 
B - ORIENTER DE FAÇON PLUS STRATÉGIQUE LA MÉDECINE SCOLAIRE ET LA MÉDECINE DU TRAVAIL. .....134 
C - FAVORISER L’ÉVALUATION COMME MÉTHODE DE VÉRIFICATION PERMANENTE DE L’OPTIMISATION DES DÉCISIONS ET DES PRATIQUES. ...............................................134 
CONCLUSION................................................................................................137 
ANNEXES........................................................................................................139 Annexe 1 : Liste des personnes rencontrées par le rapporteur ........................141 Annexe 2 : Une expérience menée dans l’Oise de suivi des examens réalisés auprès des enfants de maternelle ..................................................143 Annexe 3 : Une expérience menée à Nanterre pour lutter contre la« souffrance psychosociale »1...7.4......................................................................... 
LISTE DES RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES.................................149 TABLE DES SIGLES .....................................................................................155 
LISTE DES ILLUSTRATIONS.....................................................................157    
 
 
 
I - 1   
AVIS  adopté par le Conseil économique et social au cours de sa séance du mercredi 26 novembre 2003
 
I - 2  
 
I - 3  
Première partie Texte adopté le 26 novembre 2003
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