LA PROBLEMATIQUE DE L EAU EN AFRIQUE AUSTRALE ET NOTAMMENT L AMENAGEMENT DES EAUX
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SYNTHESE TECHNIQUE LA PROBLEMATIQUE DE L'EAU EN AFRIQUE AUSTRALE ET NOTAMMENT L'AMENAGEMENT DES EAUX EN AFRIQUE DU SUD Franck Lustenberger E-mail : Février 2010 AgroParisTech - Engref à Montpellier Ministère de l'Ecologie, de l'Energie, B.P. 44494 – 34093 MONTPELLIER Cedex 5 du Développement Durable et de la Mer Tél. (33) 4 67 04 71 00 92055 La Défense Cedex Fax (33) 4 67 04 71 01

  • transfert

  • responsabilité politique

  • complexe hydraulique au complexe hydro-politique

  • régime d'apartheid

  • volonté de rupture au realisme économique

  • eau de vastes régions

  • mission hydraulique

  • détriment des régions


Sujets

Informations

Publié par
Publié le 01 février 2010
Nombre de lectures 107
Langue Français
Poids de l'ouvrage 4 Mo

Extrait

SYNTHESE TECHNIQUE
LA PROBLEMATIQUE DE L’EAU EN AFRIQUE AUSTRALE ET NOTAMMENT L’AMENAGEMENT DES EAUX EN AFRIQUE DU SUD
Franck Lustenberger E-mail : Franck.Lustenberger@agroparistech.fr
AgroParisTech - Engref à Montpellier B.P. 44494 – 34093 MONTPELLIER Cedex 5 Tél. (33) 4 67 04 71 00 Fax (33) 4 67 04 71 01
Février 2010
Ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement Durable et de la Mer 92055 La Défense Cedex
Résumé Depuis le milieu des années 50 un système massif de transfert d’eau a été mis en place en Afrique Australe, principalement à l’initiative de l’Afrique du Sud. Ces aménagements répondent à plusieurs objectifs dont la ligne directrice est de compenser un déséquilibre hydrographique important entre l’est du pays (zone bien arrosée) et l’ouest, semi-aride. Les transferts visent principalement à mettre en valeur les terres semi-arides du Sud et de l’Ouest du pays, conforter le développement de certaines villes minières (Johannesburg pour l’exploitation de l’or, Kimberley pour celle du diamant). Politiquement, ces orientations d’équipement sont sous-tendues par l’idéologie du régime d’apartheid, qui choisit ainsi de fournir en eau de vastes régions détenues par des agriculteurs blancs (ayant par ailleurs souvent des responsabilités politiques), au détriment des régions naturellement mieux arrosées et occupées par les populations d’origine africaine. Il s’agit également de « mettre en eau la nature », et d’affirmer l’omnipotence de l’homme (blanc, colon) sur la nature sauvage. La fin de l’apartheid en 1994 annonçait a priori un repositionnement du pouvoir sur la question hydraulique, basé sur une redistribution plus équitable de la ressource (« Some, for all, for ever », slogan de la nouvelle loi sur l’eau), et une meilleur prise en compte des besoins des milieux (sur la base des principes du développement durable). Un examen des dispositions institutionnelles et réglementaires prises depuis 15 ans laisse penser que la gestion de l’offre prévaut encore sur la gestion de la demande. Mots clés République d’Afrique du Sud, Orange River, transferts d’eau, partage équitable, débit réservé, politique de gestion de l’offre, politique de gestion de la demande, réallocation de la ressource.
Summary Since the middle of the 50s massive water transfers have been established in Southern Africa, mainly from the initiative of the Republic of South Africa. These developments have several objectives which the guideline is to compensate for an imbalance between the large eastern basins (well watered) and the western lands (semi-arid). The transfers are intended primarily to enhance the semi-arid lands South and West of the country, and encourage the development of some mining towns (Johannesburg for gold mining, Kimberley for diamond mining). Politically, these equipments are supported by the ideology of apartheid, that chose to provide water for vast regions held by white farmers (who have often political responsibility too), rather than to develop activities in regions naturally better watered and occupied by people of African descent (example of the Bantustans territories on the eastern coast). The end of apartheid in 1994 seemed to announce a new water policy, based on a more equitable share of resources ("Some, for all, for ever" slogan of the new Water Act) and better consideration of the needs of the aquatic environment, within the definition of instream flow requirements. The principles of sustainable development were supposed to be transcribed within the new water policy. A review of the institutional and regulatory framework for 15 years should suggest that water supply management is still more important than water demand management. Keywords Republic of South Africa, Orange River, water installation, water transfers, equitable share, instream flow requirements, supply management, water reallocation
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