Le développement de l’intelligence chez l’enfant
21 pages
Français

Le développement de l’intelligence chez l’enfant

-

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
21 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

  • mémoire
  • exposé
1 Comment l'enfant évolue t il? Exposés théoriques. Pierre DHAUD.
  • schèmes d'action
  • description des stades d'opérations concrètes
  • piaget
  • intelligences
  • intelligence
  • étape
  • etape
  • étapes
  • stade
  • stades
  • processus
  • développement
  • développements
  • actions
  • action
  • sociaux
  • sociale
  • social
  • sociales

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 416
Langue Français

Extrait


















Comment l’enfant

évolue t il?


Exposés théoriques.







Pierre DHAUD.



1 Sommaire
INTRODUCTION 3

I- L’INTELLIGENCE 4
A – Définition 4
B – Fonctions. 4

II- LES STADES DU DEVELOPPEMENT 5
A - selon Piaget 5
B – Selon Vygotsky 6
B1 –Les éléments en relation 6
B2 – les deux processus 6
B3 –La médiation. 7
C – Selon Wallon. 9
C1 – les grandes étapes 10
C2 – les facteurs importants 11.

III – LES MANIFESTATIONS DE L’INTELLIGENCE. 11
A – les Opérations 11
A1 – Description des stades d’opérations concrètes. 12
A2 – Les stades de la conservation 12
A2-1- Conservation de la matière 12
A2-2- Conservation des liquides. 12
A2-3- Conservation des poids. 12
A2-4- Conservation des volumes. 13
A3 – Tableau comparatif des de Piaget et Vygotsky. 13

IV – EVOLUTION DE L’INTELLIGENCE 14
A – selon l’hérédité. 14
A1- Hypothèse du facteur « g » 14
A2- Les gènes facteurs du retard. 15
A3- La dyslexie. 16
A4- Les troubles de l’attention. 16
B – Selon l’environnement social. 16
B1-Thèse de M. Montessori. 16
B2- Les adaptations aux conditions nouvelles 16
B3 – Le rôle du social par Perret-Clermont et Doice et Mugny. 17
B4 – Le rôle de l’affectivité. 19
B5 – Le rôle du jeu 20
B6 – Le rôle de l’école. 21

V- CONCLUSION. 21

BIBLIOGRAPHIE.


2 DEVELOPPEMENT DE
L’INTELLIGENCE CHEZ
L’ENFANT

INTRODUCTION
L'intelligence est particulièrement complexe parce qu'elle est difficile à définir.
Il apparaît en effet que nous vivons une époque où le mythe de l'intelligence en
tant que critère universel de jugement de valeur d'une personne est extrêmement
puissant : on peut dire qu'une personne est moins belle qu'une autre, ou moins
riche ou moins chanceuse, mais pas qu'elle est moins intelligente.
La réussite scolaire et le niveau intellectuel de l’enfant sont devenus des
préoccupations majeures des parents, à l’heure où la pression sociale de notre
société se fait de plus en plus forte. En effet, notre civilisation est basée sur la
compétition et le culte de la réussite socioprofessionnelle, qui semblent être
devenus, depuis les années quatre vingt, le garant d’un certain bien-être.
Ainsi, on assiste à une focalisation sur le développement cognitif de l’enfant.
Certains parents tentent de « créer » un enfant « surdoué », d’autres voient
derrière ce terme l’explication des divers troubles de leur enfant. De ce fait, les
demandes de consultations se sont multipliées avec l’objectif premier d’obtenir
le fameux quotient intellectuel.
Quant au système scolaire, il cherche parfois des solutions mais paraît bien
souvent inadapté à l’enfant « intellectuellement précoce ». Les mythes et les
idées préconçues subsistent, et les enfants en paient souvent les conséquences.
Il faut voir dans l’intelligence scolaire une fonction d’adaptation aux
programmes, ce qui ne signale pas forcément un handicap mental. Un élève
doué pour les maths, ne le sera pas pour les langues ou pour la musique et
inversement.
La facilité d’adaptation est significative de l’intelligence générale
Les représentations autour de ce sujet sont multiples et inadéquates, centrées sur
le potentiel intellectuel de ces enfants, au dépend de leur personnalité. Le travail
du psychologue est donc délicat et freiné par des parents en attente d’un unique
chiffre, le « QI » puis par une visée égalitaire de l’école.
Au début du siècle, deux psychologues BINET et SIMON, établissent une
échelle métrique de l’intelligence, mais les résultats ne sont pas probants, car ils
3 comparent les idiots à un enfant en bas âge. La méthode génétique donne des
observations plus objectives puisqu’elle observe l’enfant depuis sa naissance.
I) –L’INTELLIGENCE

A- Définition :

Mais on ne sait pas encore définir précisément l’intelligence : il s'agit d'un terme
trop flou et toutes les définitions proposées à ce jour buttent sur des
contradictions internes (exemple: si on définit que l'intelligence aide à
l'adaptation à (ou de) l'environnement alors, on ne peut expliquer pourquoi les
surdoués ou les moins doués sont inadaptés. Aussi les spécialistes préfèrent
parler d'intelligence générale qui correspond à une définition précise.

- De Platon « le sage n’est pas celui qui sait beaucoup de choses, mais celui qui
voit leur juste mesure. »
L’intelligence oppose l’intellect et l’instinct
Elle se définit par les capacités d’adaptation à son environnement
Elle symbolise le côté gauche du cerveau.
La notion d’intelligence éclate en domaines distincts
- Verbal
- Numérique
- Spatial.
- Pratique
L’intelligence revêt plusieurs formes :
- Production intellectuelle peut être du type intuitif, artistique ou
logique, ensuite l’intelligence se construit par les activités, comme
n’importe quel fait psychique.

B- Fonctions :

Elle mobilise cinq fonctions :
- L’attention, elle fait le lien entre le monde extérieur et nos sens. Etre attentif
c’est abolir la frontière entre l’observateur et l’observé
- La mémoire, elle permet de retenir ce qui a été capté par l’attention. La
mémoire est sélective, elle retient ce qui marque
- Le Visio spatial, cette faculté sert à nous représenter les formes, des lieux et
des concepts géométriques dans notre esprit. Combiner le réel et l’acquis
pour en faire du fictif.
- La logique, qu’on pourrait appeler lucidité. Capacité à saisir l’essentiel d’une
situation, c’est aussi l’intuition.
- La stratégie, c’est une volonté concrète de vouloir résoudre un problème, elle
est donc l’intention, altruiste ou égoïste.


4 Son fonctionnement :
Toute conduite d’un acte, qu’il soit intériorisé en pensée, ou qu’il soit déployé à
l’extérieur, se présente comme une adaptation ou réadaptation que si l’individu
en éprouve le besoin.

II – LES STADES DE DEVELOPPEMENT.

Le développement cognitif s’appuie sur deux bases :
- la base biologique, ou les capacités innées
- la base psychologique, où les capacités acquises
Il existe des liens entre l’inné et l’acquis. Des liens neurologiques qui peuvent
être détériorés par différentes causes, comme les mauvais traitements physiques
ou psychologiques.
Il y a en effet une corrélation entre le jugement et la maîtrise des opérations
cognitives basées sur la morale.

Les stades de développement se succèdent et se chevauchent aussi, ils ne sont
pas uniformes dans leur durée
A cet égard, l’étude des anormaux montre qu’ils ne peuvent pas dépasser
certains stades, même parfois à peine celui de l’imitation.

A- Selon Piaget

Piaget a une conception cognitivo constructiviste. L’aspect cognitif est une
genèse des processus mentaux et des connaissances acquises, qu’engendre le
fonctionnement de ces processus.
Il préconise des états et non des stades car leurs états successifs sont les mêmes,
il est impossible de classer un enfant selon son âge dans l’un où l’autre de ces
stades.
0-2 ans, le stade sensori moteur, qui correspond au développement et à
la coordination des capacités sensorielles et motrices du bébé. L’intelligence est
pratique. Il commence à avoir une ébauche de logique.
2-7 ans, le stade pré opératoire, il commence à avoir de nombreuses
acquisitions au niveau de la symbolique, il intériorise l’action. Cette période est
caractérisée par 3 fonctions : la fonction symbolique, la fonction de
l’égocentrisme, début d’une décentration cognitive par une baisse de
l’égocentrisme.
7-12 ans, le stade des opérations concrètes il acquiert une mobilité
mentale croissante, il manipule et il est capable d’envisager des points de vue
différents des siens. Il raisonne que sur d

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents