Belle comme dans un nu de Courbet, Par exemple : « femme avec un perroquet… » Si Degas semble vous perdre dans « l’absinthe » Votre évasion n’étant point feinte, Il vous redonne plus de vie et d’énergie, Avec « la classe de danse », un petit paradis… Edouard Manet semble vous déshabiller avec plaisir, « Le déjeuner sur l’herbe », n’est pas à rougir, Tout comme « Olympia », dans un autre thème, Pour des regards admiratifs, et sans gêne… La lumière semble venir du « café de nuit », Quand Van Gogh fait vivre les nuits. Pour Gauguin, la tristesse parle, Dans « les jardins de l’hôpital d’Arles » Avec « les grandes baigneuses » de Renoir, Vous retrouvez charme et beauté divinatoire… Paul Cézanne vous oppose dans « lutte d’amour », Pour lui également, un compliment sans discours… Mais qui, lui aussi avec « les grandes baigneuses », Donna à Pablo Picasso, l’idée ingénieuse, Dans les formes du talent de son imagination, Vous devenez alors, « les demoiselles d’Avignon ». Transition allégorique, de l’impressionnisme, Cher à Monnet, vers le cubisme et le surréalisme, Balbutié un temps par Cézanne, puis développé, Par Braque, Picasso, Duchamp-Villon, léger… Pour ne citer que ceux-là, dans « l’art nouveau » Révolution, parmi les brosses et les pinceaux… Monnet, délaissant peu à peu E. Boudin, Le havre, son port, et l’air marin… S’orienta sur le thème de la nature, Malgré-tout, vous donnant place dans sa verdure, L’on vous retrouve « femme au jardin », Ou « la promenade », loin de tous citadins… Combien de toiles, tapissent murs et musées ? Dans lesquelles Mesdames, nues ou habillées, S’affiche votre beauté, de tous reconnue, Vous donnant alors droit, à toutes vertus… Pour nous, notre amour pour la femme… Durera « ad vitam æternam » Joël DELAUNAY le 3/08/2014