Antoine Schaeffer, un chanteur-rockeur mondialement célèbre, aux faux airs de Jacques Higelin, fortement imbibé d’alcool et dopé aux amphétamines, aimant faire la fête et se construire un passé de prince déchu. C’est l’image qu’a conservée de lui sa fille, la narratrice, avant qu’il passe pour mort par suicide, au bord d’un fleuve où l’on a retrouvé sa voiture grande ouverte. Jusqu’au jour où une photo, floue, d’un chanteur des rues inconnu, semble attester de son errance dans le quartier de l’Alfama à Lisbonne. Tel est le début d’une quête au cours de laquelle les souvenirs vont affluer, nous faisant découvrir les liens étranges reliant ces deux êtres que tout éloigne, mais aussi maints autres personnages. Un roman inspiré, écrit dans une langue flamboyante que l’auteur tord jusqu’aux confins de la poésie. Peut-être le meilleur qu’il ait écrit jusqu’ici, en tout cas sûrement celui qui m’a le plus touché…