Lorsque Fred Vargas fait dans la nouvelle, on y perd en circonvolutions, en errances, en apartés dans des enquêtes aussi étranges que labyrinthiques. Mais on y gagne quelques bonnes surprises, lorsque le cher commissaire Jean-Baptiste Adamsberg fait éclater ses génales intuitions au nez et à la barbe de son fidèle lieutenant Philippe Danglard. Et l’on retrouve avec plaisir cet humour décalé fait d’autodérision, d’une critique acerbe de la bêtise humaine et de références scientifiques posées comme un cheveu sur la soupe. Un Fred Vargas en miniature, vite lu mais qui fait du bien au-delà du temps de la lecture…