Fƌed Vaƌgas aiŵe s’attaƋueƌ aux peuƌsancestrales et aux grands mythes ayant traversél’histoiƌede l’humanité. Ici, l’aƌaigŶĠe, accoŵpagŶĠe de soŶ fidğle coŵpagŶoŶ le veŶiŶ, est au ceŶtƌe de l’eŶƋuġte paƌticuliğƌeŵeŶt difficile Ƌue va devoiƌ ŵeŶeƌ le coŵŵissaiƌe JeaŶ-Baptiste Adamsberg à la suite de morts inexpliquées. Troisvieillaƌds ŵeuƌeŶt des coŶsĠƋueŶces d’uŶe piƋuƌe d’aƌaigŶĠe, avec des doses de venin sans commune mesure avec le pouvoir de cette araignée solitaire, guère amatrice de chair humaine, appelée "recluse brune" ou "araignée violoniste". Adamsberg va devoir reconquérir pas à pas la confiance de sa brigade, mise à mal par le caractère quelque peu bizarre de ses intuitions et une campagne de dénigrement savamment orchestrée par son adjoint Adrien Danglard. On va de surprise en surprise, comme sait le faire avec brio Fred Vargas, voyageant aux Ƌuatƌe coiŶs de la FƌaŶce à la pouƌsuite de l’aƌaigŶĠe tueuse. Au passage, une belle leçon d’huŵaŶisŵeet un vibrant plaidoyer contre la maltraitance au travers d’une galerie de personnages en souffrance. Puisse ce message être entendu par nos dirigeants, tant civils que religieux…