Où l’oŶ ƌetƌouve la CĠĐile de "Biƌd", le pƌĠĐĠdeŶt ƌoŵaŶ Ŷoiƌ de MaƌĐ Villaƌd. Apƌğs la ŵoƌt de soŶ père, elle a abandonné ses maraudes nocturnes au secours des sans domicile fixe, et s’oĐĐupe maintenant des chiffonniers du "carré" des puces de Saint-OueŶ, Ƌue l’oŶ Ŷoŵŵe loĐaleŵeŶt les "biffins" (un terme argotique désignant habituellement et de manière péjorative les fantassins). Pauvƌes, puisƋu’oďligĠs pouƌ vivƌe de tƌouveƌ (ou Đhaparder) et de revendre, ils constituent l’aƌistoĐƌatie de la dĠďiŶe, faĐe audž veŶdeuƌs à la sauvette Ƌui Ŷe disposeŶt pas Đoŵŵe eudž d’uŶ emplacement réservéet d’uŶ statut offiĐiel. RapideŵeŶt CĠĐile va s’eŶŶuLJeƌ, Ŷe tƌouvaŶt pas au contact de ces "nantis" les émotions ressenties au contact des SDF, de la vraie "galère". Comme Cécile, on ne ressent pas à la lecture de ce roman les surprises et la chaleur humaine qui émaillaient le pƌĠĐĠdeŶt polaƌ de Đet auteuƌ. L’atŵosphğƌe est toujouƌs aussi luguďƌe, ŵais il manque cette petite lumière et les notes cuivrées du saxo qui éclairaient parfois la nuit. Dommage, espérons que gƌâĐe à CĠĐile et la suite de ses aveŶtuƌes oŶ puisse à Ŷouveau pƌeŶdƌe du plaisiƌ à liƌe MaƌĐ Villaƌd…