Harold est vieux, duŵoiŶs Đ’est lui qui le dit car on ne saura jamais son âge. Il a un très sale caractère et vit reclus dans une maison délabrée,au seiŶ d’uŶ Ƌuaƌtieƌ deǀeŶu "ďoďo" au fil du teŵps, où il ne fréquente personne. Il est pouƌtaŶt pƌopƌiĠtaiƌe, outƌe de sa ŵaisoŶ, d’uŶeimmense collection de peintures datant du temps où il était un mécène très actif, abritant une pléiade de jeunes artistes vivant plus ou moins en parasites. Il Ŷ’a ŵġŵe pas la Ŷostalgie de Đe teŵps où sa deŵeuƌe ƌĠsoŶŶait des rires de la jeunesse et où il croyait encore en son destin. Dans ce petit roman, consacré à la peiŶtuƌe de la dĠĐhĠaŶĐe, l’auteuƌ seŵďle dĠǀeƌseƌ soŶ pƌopƌe dĠgoût desoi-même et de l’huŵaŶitĠ, à la ŵaŶiğƌe d’uŶ Bukoǁski aǀeĐ Ƌui il paƌtage uŶe ŵġŵe suffisaŶĐe, le style de l’ĠĐƌituƌe demeurant toutefois très classique. Que faut-il en penser ? Chacun se fera son opinion, mais pour ma part je n’y ai trouvé qu’un ennui profond, et l’envie de vite passer à un autre genre de littérature…