Confession d'un braqueur : Casse de Nice, vol de 199 Picasso, banques, fourgons postaux… , livre ebook

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« En quelques mois, j'ai participé à deux "coups" considérés comme les plus audacieux de leur époque : le vol de 119 toiles de Picasso exposées au Palais des Papes, et le casse de la Société Générale à Nice, en compagnie d’Albert Spaggiari. Un casse qui nécessita le creusement d’un tunnel par les égouts de la ville, mais surtout une obstination peu commune.
On a beaucoup écrit sur nos “exploits”, souvent de façon fantaisiste. Spaggiari y a lui-même contribué… Sans forfanterie, cet ouvrage veut rétablir la vérité, en fournissant de nombreux détails inédits.
Je révèle mes autres vols et mes échecs, et parle aussi de quelques grandes figures de voyous qui ont jalonné ma vie de braqueur ainsi que ma reconversion. »
Un parcours peu commun où l’amitié tient une place de choix. Une incursion dans les coulisses d’un demi-siècle de banditisme.
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Date de parution

25 juin 2015

Nombre de lectures

130

EAN13

9782369422167

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

45 Mo

CONFESSIONS
D’UN BRAQUEUR
Dans la collection Poche Nouveau Monde – Documents Tim Adler,La Mafia à Hollywood Éric Alary,Les grandes affaires criminelles en FranceRobert Broussard, Mémoires du commissaire BroussardLydia Cacho,Trafics de femmes Philippe Durant,Haute protection Yvonnick Denoël,Les guerres secrètes du Mossad Jean Garrigues,Les Scandales de la République N. Lebourg/J. Beauregard,Dans l’ombre des Le PenPhilippe Lobjois,Mercenaire de la RépubliqueLœtitia Nathan,Planète serial killers Patrick Pesnot/M. X,Les Espions russesPatrick Pesnot/M. X,Les Dessous de la Françafriquee Patrick Pesnot/M. X,RépubliqueMorts suspectes sous la V e Patrick Pesnot/M. X,siècleLes Grands Espions du XX Patrick Pesnot/M. X,La Face cachée des États-Unis Noël Pons/Jean-Paul Philippe,92 ConnectionFranck Renaud,Les Diplomates M. Sifaoui,Histoire secrète de l’Algérie indépendante Yvan Stefanovitch,Aux frais de la princesse Jean-Michel Verne,Main basse sur Marseille… et la Corse David Yallop,Le Pape doit mourir © Nouveau Monde éditions, 2015 21, square St Charles – 75012 Paris ISBN : 978-2-36942-216-7Dépôt légal : juin 2015
Dder CAUïER
CONFESSIONS
D’UN BRAQUEUR
nouveaumonde éditions
Ce livre n’est pas écrit « contre ». Ce livre est écrit « pour ». Pour rectifier certaines erreurs qui ont été dites, écrites et répétées. Pour ne rien cacher aux gens qui m’entourent. Ceux que je rencontre au quoti-dien ne savent, pour la plupart, rien de mon passé. Je n’ai aucun compte à régler avec le défunt Albert Spaggiari qui, pourtant, a beaucoup affabulé. Aucun compte à régler avec les policiers qui ont tendu des pièges, les chas-seurs de prime qui nous ont trahis, les faux amis qui se sont défilés. Tout cela fait partie d’une époque à jamais révolue. Ce livre est une mise au point. Mise au point par rapport à des erreurs qui ont été dites, écrites et répétées. Mise au point aussi par rapport à mon entourage. De nombreuses personnes que je rencontre au quotidien ne savent rien de mon passé. Je ne tiens pas à me valoriser mais à leur dévoiler la vérité. Me présenter face à elles à cœur ouvert, tel que je suis vraiment, avec mes antécédents de voyou.Je tiens à être sincère et loyal, mais ne regrette ni ne renie rien de mon passé. Certains, peut-être, après lecture, s’éloigneront de moi. Je ne leur ai pourtant jamais menti. Simplement rien dit parce que le cadre, le moment ne s’y prêtaient pas. D’autres, les plus nombreux j’espère, continueront à me témoigner confiance et amitié.
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Confessions d’un braqueur
Depuis les faits que je raconte ici, quelques décennies se sont écoulées. Beaucoup de ceux qui ont participé avec moi ne sont plus présents. Nous avons fait l’un des métiers les plus dangereux du monde et bienheureux sont ceux qui ont pu mourir dans leur lit. Les autres ont trouvé la mort sur un coin de trottoir. Tous, nous avons fondé une famille. Ne connaissant que trop bien les aléas de notre métier, nous avons veillé à protéger nos enfants et à les élever dans le respect des tra-ditions familiales. Aucun de mes enfants n’a basculé dans la marginalité, ce qui me remplit de fierté. Un voyou n’engendre
pas un voyou. Il faut des raisons profondes pour passer de
l’autre côté de la loi, souvent liées au tissu familial. Les vrais voyous ont, le plus fréquemment, passé leur ado-lescence dans la rue. N’ayant pas bénéficié d’une éducation leur permettant de distinguer clairement le bien du mal ou se sentant victimes d’injustices flagrantes, ils se sont révoltés. À leur manière. Sans monter sur les barricades mais en des-cendant dans les égouts. Ni vicieux, ni fainéant, le voyou peut garder toute sa vie durant une âme d’enfant. Cela lui donne une forme de pureté qui le pousse à respecter certaines règles. Les médias nous ont parfois qualifiés de gibier de potence. Certains malfrats méritent amplement de lourdes peines. Mais l’amalgame est dangereux. Nous ne sommes pas tous faits du même bois. Un braqueur ne considérera jamais comme l’un de ses pairs un violeur d’enfants ni un détrousseur de vieilles dames. Ces gens-là ne font pas et ne feront jamais partie de notre confrérie. Nous les rejetons avec force et n’acceptons pas leur promiscuité ni à l’air libre ni en prison. Je n’ai aucun regret de mon passé mais je ne veux pas faire l’apologie de la voyoucratie. Je constate que beaucoup d’entre nous ont fini par rentrer dans le rang, devenant de bons pères de famille. Nous ne sommes sûrement pas des exemples à suivre. Nous avons simplement suivi des par-cours de vie hors norme. Comme celui que je voudrais partager avec ce livre. Didier Caulier
PROOGUE
À pene aas-je ms e ped deors que je es a sents. Cea asat un bout de temps qu’s tournaent autour de mo, mas ce matn-à, s me sembÈrent pus présents. Pus nombreuX, peut-être. es Lcs. Pas trÈs dscrets. ïs se croyaent ondus dans e décor mas je es aas repérés depus e premer jour. eurs atttudes bzarres, eurs açons de détourner e regard. Je marcas ers ma oture. Sans précptaton. Je n’aas ren à me reprocer. Enîn ren qu eût pu justîer une arresta-ton. Mes dscotÈques marseases attraent du monde sans aucun ncdent majeur et mon derner braquage remontat à puseurs années. Je comprenas ma cette sureance perma-nente. Car où que j’ae, quo que je asse, s étaent derrÈre mo. À mes ams je paras de ces pocers en c comme ma « garde rapprocée ». Vra que s’ m’arrat queque cose, s étaent auX premÈres oges pour nterenr. Ce matn de jun, je trouas cette garde beaucoup trop proce. Une os nstaé dans ma oture, je qutta ma pace de statonnement pour me drger ers e centre-e. Dans e rétroseur, je reconnus ’un des écues partcpant à ma îature. Je ressents comme un agacement. Mas je saas qu’ ne serat pus que de courte durée. En efet, j’aas décdé de qutter Marsee, de canger de jurdcton, de mettre de a dstance entre es pouets pocéens et mo. Mes ases étaent prêtes, dans e couor d’entrée de mon appartement. e temps de réger queques afares et au reor.
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Confessions d’un braqueur
J’étas en tran de remonter a rue Parads quand a oture derrÈre mo accééra. Ee me douba et, dans un crssement de rens, me ît une queue de posson. Quatre ommes en jarent, ’arme au pong. ïs encercÈrent ma oture, pontant eurs Lngues dans ma drecton. ’un ourt ma portÈre en urant : « Poce, sors de à ! » DerrÈre, une autre oture se caa pour m’nterdre toute tentate de ute. « Sors de à ! » nssta e pouet. Je descends camement. « Mets es mans sur e tot. » e canon de son arme se trouat à mons d’un mÈtre. Tros autres étaent toujours braqués sur mo. Au mondre geste brusque, je rsquas d’être canardé. En guse de réponse, je soueas entement mon tee-srt pour eur prouer que je n’étas pas armé. Pus, sans dre un mot, je tends mes pognets. Mon atttude es sdéra. ïs deaent s’attendre à une arres-taton muscée et s’étaent condtonnés pour cea. Tout au contrare, s tombaent sur un omme pacde agssant sans brusquere. eurs mnes déconîtes es rendaent amusants. Au pont qu’un passant d’un certan âge se mt à se marrer en asss-tant à cette scÈne ors norme. « Tu n’as pas ’ar surprs qu’on t’arrête, commenta ’un des Lcs en me retournant pour me passer es menottes dans e dos. « Non, pas teement. – Tu nous dras pourquo ? – Ben sûr. » a tenson enat de retomber comme un soulé. es quatre pocers rangÈrent eurs armes. D’autres s’approcÈrent de mon écue pour e ouer. Je saas qu’s ne troueraent ren. Même mon cabre, que je portas abtueement sur mo, état panqué dans mon appartement. Quand on se sat sureé par a poce, on prend queques précautons.
Proogue
ïs me îrent asseor à ’arrÈre de a oture qu m’aat concé. Un Lc se mt au oant de a menne. Ayant renoncé à toute orme d’agressté, es pocers commencÈrent à se montrer presque amabes. « S ous n’y oyez pas d’nconénent, on a se tutoyer, m’annonça ’un d’euX. – Ok, ça actera nos écanges. » Je n’aas aucune ntenton de eur taper sur e entre, mas cette ausse amarté ne me dérangeat pas. a orme ne can-geat pas e ond. Je n’aas ren à eur dre. Sur a route qu nous menat à ’Éêcé, j’eus e temps de réLécr. Cette arrestaton n’état pas e rut du asard. a poce aat dû comprendre que je m’apprêtas à qutter a e et m’a serré juste aant mon départ. À queques eures prÈs, ee état marron. À a mason mÈre, on me ît asseor deant un bureau. Un nspecteur se croyant pus uté que es autres, me proposa un marcé : « Nous aons assez d’ééments pour te are passer queques années en prson. Mas on sat que tu ames tes enants. S tu es coopérat, dans quarante-ut eures on te reâce, paroe d’omme. » Traducton : s tu nous baances des nos, tu repars par a grande porte. Je eur réponds du tac au tac : « Je ne os pas sur quo je pourras coopérer. Je n’a ren à me reprocer. – On a te mettre en ceue. Tu as deuX eures pour réLécr. » Je réLécs. Au début je me tratas de cae. J’aas eu me occasons de me are a mae. Me os je m’étas posé a ques-ton : « Tu attends ou tu te tres ? » Au îna, j’aas prééré afronter a stuaton putôt que me mettre en caae. Une caae pour comben de temps ? Je ne saas toujours pas sur quees bases on m’aat arrêté. DeuX eures pus tard, s nrent me recercer : « Aors, tu as réLéc ?
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Confessions d’un braqueur
– S ous aez ’ntenton de contnuer à m’nsuter, emme-nez-mo drectement au juge, on gagnera du temps. – Bon, comme tu euX. Aors, on a jouer au jeu con-con des questons réponses. » e surendeman, je îs connassance aec e juge Debacq en carge de ’nstructon de mon dosser. Un juge trÈs remonté depus ’assassnat de son am, e juge Mce. ï s’état proms de nettoyer Marsee de toute sa oyoucrate. J’étas sur sa ste. Une ste qu comportat une qunzane de noms. ï me ît asseor deant u et, aec ermeté, mas sans aucune orme d’anmosté, m’annonça : « Vu a graté des ats qu ous sont reprocés, je me os dans ’obgaton de ous mettre en détenton prosore. e temps d’efectuer derses érîcatons. » Encrsté ! Pour a premÈre os, j’aas me retrouer en prson. es Lcs aaent en proîter pour épucer ma e. Une e de braqueur.
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