Captifs du sort #2 - Contre maléfice

Céline Musmeaux

Description

« Quand tout s’acharne contre vous, est-il encore possible de continuer à s’aimer ? »Tristan n’a pas tenu sa promesse, il vient de se métamorphoser pour protéger Emma.Épuisée, elle ne trouve pas la volonté de le retenir, il s’envole donc pour fondre sur leur ennemie. En voyant qu’il réussit à la mettre en difficulté, Emma rassemble ses dernières forces pour le soutenir en invoquant ses flammes.Leur action conjointe fait plier leur adversaire, mais ce n’est pas suffisant pour la vaincre, celle-ci déchaîne alors sa colère sur la jeune fille qui n’a plus la force de fuir, Emma tombe à genoux en acceptant sa fin quand les cris du dragon retentissent. Emma et Tristan sortiront-ils indemnes et victorieux de cette bataille ?

Sujets

• Fantasy
• Ados
• Young Adult
• Romance
• amour
• Fantasy (canción de Mariah Carey)
• Autism Diagnostic Observation Schedule
• Amitié
• Adolescence

Informations

• Publié par: Nymphalis
• Date de parution: 28 août 2015
• Nombre de lectures: 17
• EAN13: 9791033800118
• Langue: Français

Extrait

Quand tout s’acharne contre vous, 
 est-il encore possible de continuer à s’aimer ?
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Titre original : Captifs du sort 

2 - Contre maléfice
 
© 2015 Céline Musmeaux
Tous droits réservés
 
© 2015 NYMPHALIS
Collection : Soft Romance
20 Traverse de la Montre - 13011 Marseille
 

 ISBN : 9791033800118 

Dépôt Légal : août 2015
Crédit photo : kharchenkoirina & Kevin Carden
Conception graphique : Céline Musmeaux
 
Cette œuvre est une fiction. Elle est l’unique fruit de l’imagination de son auteur. Les noms propres, les personnages, les intrigues et les lieux sont donc inventés ou utilisés dans le cadre de cette création. Toute ressemblance même minime avec des personnes réelles, vivantes ou décédées, des entreprises, des événements ou des lieux particuliers, serait de ce fait fortuite et relèverait d’une pure coïncidence.

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— Tristan   !
Mon cœur bat à s’en rompre, malgré la promesse que je lui ai contrainte de me faire, Tristan est à nouveau un dragon. Ses écailles dorées me paraissent tristement belles, si seulement sa vie ne raccourcissait pas à chaque fois qu’il se métamorphose.
— Que comptes-tu faire contre moi   ?
Ma mère ne semble pas trembler en le voyant sous cette forme, pourtant, il est si impressionnant pour moi, l’animal dont il a pris la forme est immense. Chacune de ces griffes pourrait déchirer un corps humain en quelques secondes, sans compter son souffle ardent qui réduit en cendres instantanément ce qu’il vise. Malgré la crainte qu’il devrait m’inspirer, il n’en reste pas moins celui que j’aime.
Tristan   ! Espèce d’idiot, pourquoi t’es-tu transformé   ? Combien t’en reste-t-il à présent   ? J’espère au moins que ce n’est pas la dernière, sinon je ne m’en remettrai jamais   !
Mon cœur accélère, Tristan s’envole, fonçant vers elle à vive allure. J’aimerais être capable de le retenir, mais je suis à bout de forces, en plus, je ne peux rien faire contre ce monstre qu’il est devenu.
— Disparais, dernier descendant des Rupès   !
Elle s’apprête à l’attaquer, je me redresse en hurlant son prénom.
— Tristan, reviens   !
Il ne fait pas demi-tour malgré mon appel, bien au contraire, il tente de percer son bouclier avec ses flammes ardentes.
— Idiot…
Le cheval de notre ennemie s’agite, il a peur de Tristan, ce qui la contrarie. Ma mère se retrouve déconcentrée dans l’invocation de ses sortilèges.
— J’ai une chance   !
J’en profite alors pour l’attaquer avec mes dernières forces. J’invoque mes flammes pour qu’elles se joignent à celles de Tristan. La douleur me déchire les entrailles, mais je ne veux pas perdre celui que j’aime.
— Je suis avec toi Tristan   !
Je déchaîne mes dernières ressources sur elle, son bouclier semble céder sous le poids de nos attaques.
— J’ai réussi   !
Je souris, j’ai pu aider Tristan, mais ma mère en devient folle de rage, elle se retourne vers moi en braillant.
— Puisque tu es contre moi, meurs   !
Elle m’envoie un sort du même type que celui qui a terrassé Papi et blessé si affreusement Tristan. Je n’ai plus la force de fuir, je tombe à genoux en fermant les yeux pour attendre mon châtiment quand j’entends les hurlements effrayants du dragon. Le souffle de son atterrissage me bouscule, je suis propulsée à terre. Je me redresse en me mettant à pleurer de détresse, Tristan s’est interposé entre moi et ces rochers.
— Oh non   ! Tristan   !
Il me regarde avec ses yeux émeraude, même s’il est un animal, j’y vois toute sa douleur et je tends la main vers lui en gémissant.
— Tristan…
Ma mère rit au loin, tandis que celui que j’aime semble vouloir me parler. Il émet un cri, c’est comme s’il me disait : «   Je t’aime   », mon cœur s’en déchire et je lui réponds.
— Mon amour…
Tu veux me protéger, n’est-ce pas   ? Mais moi aussi je veux te garder en vie…
J’essaie de le retenir près de moi, mais Tristan pousse un nouveau cri strident et décolle pour charger, ma mère.
— Non, imbécile   !
Je reconnais sa stupidité, il va sûrement se jeter sur elle comme la dernière fois avec les soldats. La sorcière s’adresse alors à moi sur un ton méprisant.
— C’est qu’il tient à toi, mais ne te leurre pas, l’amour n’est jamais éternel   !
Je m’égosille pour la contredire.
— Menteuse   ! Tristan et moi, c’est pour toujours   !
Elle ricane tandis que celui que j’aime arrive sur elle.
— Pauvre fou, que comptes-tu faire   ?
Une douleur me saisit le corps, j’invoque une nouvelle fois mes flammes pour briser son bouclier. J’ai dû devenir plus forte, car je n’aurai jamais dû être capable de lancer une nouvelle attaque, mon nez saigne, mon corps s’enflamme, pourtant je tiens toujours debout. Dans un dernier effort, j’ordonne à celui que j’aime.
— Tristan écrase-la   !
Au même instant, ma boule de feu ainsi que Tristan s’écrasent sur elle, mon dernier sortilège a marché.
— On l’a eu   !
Je ricane de la voir à terre, alors que le dragon se relève en rugissant pour revenir vers moi, je l’appelle à mon tour.
— Tristan   !
Ce dernier finit son vol en devenant humain, épuisé et fortement blessé. Pourtant, Tristan pense toujours à moi, il gémit mon prénom en avançant lentement pour me retrouver.
— Emma…
Il s’agenouille devant moi et je tombe dans ses bras, accablée par la souffrance.
— Est-ce que l’on a réussi   ?
Je l’interroge et il ricane tendrement en tournant la tête vers elle.
— Malheureusement, non, regarde, elle s’est déjà enfuie…
Je trouve la force de me lever, je jette un œil derrière lui pour confirmer ses propos. En constatant que nous sommes malgré tout débarrassés d’elle, je le fixe avec intensité, puis je commence à l’embrasser frénétiquement et à de multiples reprises en lui rappelant mes sentiments.
— Mon amour…
Tristan saigne abondamment, son corps est couvert de plaies béantes, je saisis son visage entre mes mains et je le parcours encore de mes lèvres tremblantes.
— Je t’aime…
Il me laisse faire, je semble être le support qui lui permet de tenir debout. Plus les minutes passent, plus il se sent mieux. Il se redresse légèrement en me souriant.
— Calme-toi, ma belle rose…
Je m’arrête haletante pour l’observer avec mes yeux remplis de larmes, il me sourit en m’attirant à lui pour venir poser ses lèvres fébrilement puis passionnément sur les miennes. Je manque d’air, mon cœur bat si vite que j’en oublie de reprendre ma respiration. Tristan quitte mes lèvres en riant.
— Je suis en vie   !
Je l’examine craintivement, je suis essoufflée, mais malgré cela, je reprends rapidement ma respiration pour lui sourire et pour revenir l’embrasser en lui soufflant tendrement.
— Oui, tu l’es imbécile…
Il est tellement surpris que je m’accroche à ses lèvres à nouveau qu’il bascule en arrière en plaisantant.
— Tout doux, Emma. J’ai mal de partout   !
Je me suspends au-dessus de son corps en sanglotant. Mes yeux se posent avec effroi sur son corps meurtri par les attaques de ma mère. Je sens mon cœur battre à s’en rompre lorsqu’il me murmure tendrement.
— Je te demande pardon, je n’ai pas tenu ma promesse…
Je me lamente immédiatement, j’avais occulté ce détail, j’étais tellement heureuse de le retrouver.
— J’ai eu si peur, idiot   ! Ne fais plus jamais ça   !
Il effleure ma joue tandis que je ferme les yeux. Je suis tellement exténuée que je tombe lourdement sur lui. Immédiatement, Tristan s’affole lorsqu’il me reçoit sur son corps déjà très douloureux.
— Emma   !
Je lui susurre amoureusement pour le rassurer.
— Je t’aime, le sais-tu   ?
Tristan expire lentement puis referme ses bras fermement sur moi en ironisant.
— Oui, et mon amour est aussi immense et stupide que le tien   !
Je souris en l’entendant dire cela tout en plongeant dans le sommeil. Tristan me réveille alors en me secouant.
— Eh   ! Reste avec moi   !
J’entrouvre les yeux lentement et je me soulève légèrement. Je découvre alors son visage tordu par l’anxiété. Je plaisante donc pour le détendre.
— Où veux-tu que j’aille   ?
Il me sourit en caressant mes cheveux.
— Es-tu fatiguée   ?
Je hoche la tête en m’allongeant contre lui, il déclare alors.
— Dès que je peux me lever, je t’emmène à la maison pour que tu puisses dormir confortablement…
Je sanglote en pensant à la mort de mon grand-père quand soudain des bruits de pas se font entendre. Tristan se redresse brutalement en gémissant de douleur et en me tirant contre lui. Quelqu’un avance vers nous, j’ai encore les yeux fermés d’épuisement