Bull Fighter Tome 2 : Cheyenne
151 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Bull Fighter Tome 2 : Cheyenne , livre ebook

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
151 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Deux amants, qui refusent de s’attacher, risquent gros. Une combustion spontanée est imminente. Mais on dit que l’Oiseau de feu renaît toujours de ses cendres.
Nellie Walsh, splendide bombe irlandaise, ne s’en laisse pas imposer. Elle assume pleinement sa féminité. Elle abuse à outrance de l’alcool, de la cigarette et du plaisir charnel. Nellie ne tient jamais les rares promesses qu’elle fait. Quand elle rencontre un cowboy aussi extraverti qu’elle, les choses se compliquent.
Tommy Sullivan monte les taureaux pour le circuit de rodéo Bull Fighter. Il veut être le meilleur, le champion. Il enchaîne les aventures passagères à chaque arrêt du circuit, jusqu’à ce qu’il soit attiré par une jolie rouquine, une femme-phénix.
Leur liaison sera aussi fougueuse que tumultueuse. Deux amants, qui refusent de s’attacher, risquent gros. Une combustion spontanée est imminente. Mais on dit que l’Oiseau de feu renaît toujours de ses cendres.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 19 août 2021
Nombre de lectures 2
EAN13 9782897755096
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0350€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Julie Laplante
 
 
 
BULL FIGHTER
TOME 2
Cheyenne
 
 
 
 
 

 
Conception de la page couverture : © Les Éditions de l’Apothéose
Images originales de la couverture : shutterstock_76367113, shutterstock_1294974793 et shutterstock_683659438
 
Sauf à des fins de citation, toute reproduction, par quelque procédé que ce soit, est interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur ou de l’éditeur .
 
 
Distributeur : Distribulivre   www.distribulivre.com   Tél. : 1-450-887-2182 Télécopieur : 1-450-915-2224
 
© Les Éditions de l’Apothéose Lanoraie ( Québec) J 0K 1E0 Canada apotheose@bell.net www.leseditionsdelapotheose.com
 
Dépôt légal — Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2021 Dépôt légal — Bibliothèque et Archives Canada, 2021
 
ISBN papier : 978-2-89775-462-4
ISBN epub : 978-2-89775-509-6
 
 
 
 
À ma mère, Nicole, qui n’est jamais objective pour tout ce qui concerne ses filles mais qui m’a appris à être une femme forte et assumée.

 
 
CHAPITRE 1
SANDWICH ET CAFÉ
 
 
Quand une migraine arrive à me réveiller, je sais déjà que la journée risque d’être pénible. Je n’ai pas encore ouvert les yeux. D’ailleurs, c’est pratiquement impossible. Mon mascara de la veille a soudé mes paupières ensemble. C’est sans doute une bonne nouvelle pour l’heure. Je pourrais jurer que ma tête va fendre en deux, tout juste entre mes yeux. J’essaie d’approcher ma main pour les frotter, mais mon bras n’arrive pas à se soulever. J’émerge difficilement des brumes de l’alcool de la soirée d’hier. Je tente le coup à nouveau, mais mon bras demeure obstinément immobile. Je sens alors le poids d’un corps velu dessus. Merde   ! J’entends une respiration dans la chambre. À mi-chemin entre le ronflement et la respiration tranquille du sommeil, je tente en vain de replacer les morceaux de la veille dans mon esprit. C’est flou   !
Je fais un second essai pour dégager mon bras, cette fois-ci avec plus de vigueur. Je réussis à mettre ma main sur ma poitrine. Je réalise que je suis nue. De mieux en mieux   ! Je frotte mes yeux et j’arrive à les entrouvrir. Je ne distingue qu’un rayon de soleil qui s’infiltre dans les plis du rideau. Il donne à la chambre une lumière étrange. Je tourne la tête vers ma droite et l’aperçois. C’est Georges. Merde   ! Je referme les yeux et pose ma main sur mes paupières, histoire d’effacer cette vision. Je m’étais pourtant juré de repousser les avances du directeur des opérations de l’entreprise, pour laquelle je travaille.
À vrai dire, j’ai très peu de souvenirs de la soirée d’hier. Ce devait être un 5 à 7 conforme aux autres. Je me rappelle avoir voulu fêter plus qu’à l’accoutumée le retour au bercail de mon amie d’enfance, Angie. Quand la téquila est de la partie, par contre, j’arrive rarement à me contrôler. D’ailleurs, mon cœur en ce moment même, tente de l’évacuer de mon organisme. Il débat aussi fort qu’il est permis, en étant au repos.
Georges n’est pas un mauvais bougre, mais il n’est certainement pas mon genre de mec. Il aime s’écouter parler, il est d’un ennui mortel. Je vais avoir de la difficulté à l’éviter au boulot, à moins de réussir à filer à l’anglaise et faire comme si rien ne s’était passé. Précautionneusement, je me retourne sur ma gauche pour déguerpir en douce. Je me retrouve alors nez à nez avec Paul qui m’épie silencieusement depuis… je ne sais pas depuis combien de temps.
— Bon matin, jolie tigresse   !
— Hum   !
Son haleine de fond de tonne me soulève le cœur. Paul bosse également avec moi. Il est superviseur en chef du département de marketing. Je ne le croise que très rarement. Sincèrement, ce matin j’aurais pu m’en passer. Je dois à tout prix sortir de ce lit.
— Tu me laisses sortir s’il te plait   ? Il faut que j’aille au petit coin.
Je tente de la jouer pro du trip à trois, en évitant délibérément de mentionner le fait qu’un homme étendu de chaque côté de moi m’empêche d’aller uriner. Je suis prise en sandwich. Paul ne bouge pas d’un iota, mais essaie plutôt de me replacer une mèche rebelle derrière mon oreille.
— Allez, bouge-toi   !
— J’ai un beau morceau qui attendait que tu daignes enfin te réveiller.
Il empoigne ma main et la pose sur son érection. Georges se retourne dans son sommeil et vient s’imbriquer à l’arrière de moi. Si encore, j’avais le souvenir de la soirée d’hier, je suis persuadée que les événements auraient fini autrement.
J’aime le sexe. Si deux hommes désirent me donner du plaisir en même temps, je n’ai rien contre. Toutefois, j’évite à tout prix les lendemains avec mes conquêtes. Ça a quelque chose de très intime un matin. C’est le début d’une promesse. Et je ne tiens jamais les miennes, alors mieux vaut les éviter.
Ma migraine empire. Je veux avaler des cachets pour la soulager. J’en ai toujours dans mon sac à main. Il me faut ces comprimés. Je me redresse en position assise entre mes deux amants. Ma tête explose littéralement, lorsque le sang afflue jusqu’à mon cerveau.
— Eh   ! Reviens ici, jolie tigresse.
— Grrr   ! dis-je en bondissant hors du matelas par le pied du lit.
Je n’ai aucune idée de l’endroit où je me trouve. J’emprunte le corridor à l’aveuglette. Je déambule, complètement nue, dans cet appartement sobre, luxueux. Je repère rapidement la salle de bain et m’y enferme à double tour.
Le miroir me renvoie un portrait peu flatteur. J’ai l’air d’un raton laveur avec mon mascara qui a coulé sous mes yeux. Je cherche dans les armoires une débarbouillette pour me faire un brin de toilette, mais en vain. Il n’y a que trois serviettes décoratives suspendues bien en évidence. Quel genre d’homme, de nos jours, suspend des serviettes décoratives   ? Houlala   ! Ça sent la femelle à plein nez. Je ferais mieux de me dépêcher et de sacrer mon camp vite fait   !
Qu’à cela ne tienne, j’empoigne un de ses jolis essuie-mains. J’estompe mon rimmel. Je prends un des coins de l’étoffe pour y appliquer une noix de dentifrice. Au moins, le sable que ma bouche contient va être plus tolérable. Je termine de souiller le tissu en nettoyant ma chatte et finalement mes aisselles. Bon, assez pour l’instant, maintenant où sont mes vêtements   ? J’aperçois, suspendu derrière la porte, un paquet sorti tout droit du service de nettoyage. Il y a une chemise, parfait   ! Je l’enfile.
Je sors de la salle de bain, mais ne reprends pas le chemin vers la chambre. Il n’y a pas de bruit dans l’appartement. Bon signe   ! Je marche sur le bout des pieds. En arrivant dans le salon, tout est là, pêle-mêle. Des vêtements jonchent le sol, mes souliers à talons hauts sont là également, entre des baskets et des mocassins de cuir vernis. Mon sac est déposé sur le bahut situé dans l’entrée. Je m’assure que mon cellulaire est dans la pochette intérieure. Il y est génial   ! J’entends les hommes dans la chambre. Ils discutent en chuchotant. Le temps est venu de tirer ma révérence. Les adieux seront pour une autre fois.
Je me retrouve sur le palier d’un immeuble, les bras chargés de mes vêtements de la veille. J’ai peut-être la gueule de bois, mais je sais exactement où aller. Je monte les escaliers d’un étage et j’attends. Je sais ce qui va arriver. Et évidemment, ça finit par se produire. Une porte s’ouvre à la volée. Je suis immobile. Quelqu’un descend les marches, puis il remonte.
— Putain   ! Elle s’est tirée.
— Tu es sûr   ?
— Puisque je te le dis   ! Tu aurais dû me réveiller.
— Elle était à poil, j’étais certain qu’elle…
La porte se referme, emportant avec elle la conversation à laquelle je ne tiens pas particulièrement à assister. L’occupant de l’appartement sur ma droite sort de son logement. Le type me toise curieusement en verrouillant à clé derrière lui. Je lui souris. Il me le retourne. Je sens le besoin de justifier ma présence à ce parfait étranger.
— Je dois avoir l’air étrange ce matin   ?
— Stupéfiante, plutôt   !
— En fait, je veux faire une surprise à mon mec.
— Je parie qu’il sera ravi. Passez une belle journée   !
— Vous aussi   ! réponds-je en lui souriant.
J’empoigne mon cellulaire et appelle la seule personne qui pourra me sauver le cul.
— Allô   ? me répond une voix encore endormie.
— Stella   ! Bon Dieu que je suis contente d’entendre ta voix   !
— Tu sais quelle heure il est.
Je décolle mon téléphone de mon oreille et réalise qu’il est tout juste 6 h 30 du matin.
— Désolé ma chérie, de t’avoir réveillée, mais j’ai un immense service à te demander.
— Es-tu blessée   ? me répond-elle maintenant bien réveillée.
— Non, mais perdue. Tu peux venir me chercher, j’ignore de quelle façon j’ai pu atterrir ici.
— Oh non, Nellie   ! Dans quel merdier t’es-tu encore fourrée   ?
Je ne prends pas la peine de lui répondre. De toute façon, je l’ignore. Je l’entends s’extirper du lit.
— Je t’envoie ma position par texto. Encore merci   ! Je suis vraiment désolée, je ne recommencerai plus, promis   !
— C’est ça, et moi je suis la reine d’Angleterre   ! s’exclame-t-elle en riant avant de raccrocher.
Je lui envoie mon signal GPS et j’en profite pour enfiler ma jupe et mon veston par-dessus la chemise subtilisée. Les talons hauts peuvent attendre, inutile de signaler ma présence pour l’heure. Je descends les escaliers situés à l’arrière de l’immeuble et me faufile jusqu’au coin de la rue en attendant Stella.
Finalement, je ne suis qu’à quelques quartiers de mon lieu de travail, mais à environ trente minutes de chez Stella. Elle demeure toujours dans le petit patelin, où nous avons grandi. Pour ma part, dès que j’ai pu, je me suis tirée en ville. La campagne, ce n’est pas pour moi.
Je m’assois sur un banc en l’attendant, histoire de ne pas avoir l’air de faire le trottoir. Quoique je m’en moque considérablement   ! Je prends mon cellulaire et je vais consulter mon album photo. Bang   ! C’est souvent brutal les clichés d’un lendemain de veille. Je peux repérer l’instant exact où tout a déraillé, c’est touj

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents