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Dans la peau des lézards de France , livre ebook

152

pages

Français

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2018

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Un beau livre qui permet de découvrir les 21 espèces de lézards sauvages vivant en France métropolitaine et de comprendre l’essentiel de leur biologie particulière et de leurs mœurs à travers 250 photos exceptionnelles, prises en milieu naturel.
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Date de parution

25 octobre 2018

EAN13

9782759227938

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

1 Mo

Table des matières
Couverture
Dans la peau des lézards de France
Préface
Avant-propos
À la rencontre des lézards
Qu’est-ce qu’un lézard ?
Lézarder au soleil
Se déplacer comme un lézard
Les sens en éveil
Revêtus d’écailles
Polychromes et polymorphes
Muer comme un lézard
Se reproduire comme un lézard
Manger comme un lézard
Des prédateurs omniprésents
Techniques antiprédation
Catalogue des espèces de nos régions
Sommaire des espèces
Hémidactyle verruqueux, Hemidactylus turcicus (Linnaeus, 1758)
Eulepte d’Europe, Euleptes europaea (Gené, 1839)
Tarente de Maurétanie, Tarentola mauritanica (Linnaeus, 1758)
Psammodrome algire, Psammodromus algirus (Linnaeus, 1758)
Psammodrome d’Edwards, Psammodromus edwarsianus (An. Dugès, 1829)
Algyroïde de Fitzinger, Algyroides fitzingeri (Wiegmann, 1834)
Lézard de Bedriaga, Archaeolacerta bedriagae (Camerano, 1885)
Lézard du Val d’Aran, Iberolacerta aranica (Arribas, 1993)
Lézard d’Aurelio, Iberolacerta aurelioi (Arribas, 1994)
Lézard de Bonnal, Iberolacerta bonnali (Lantz, 1927)
Lézard ocellé, Timon lepidus (Daudin, 1802)
Lézard des souches, Lacerta agilis Linnaeus, 1758
Lézard à deux raies, Lacerta bilineata Daudin, 1802
Lézard catalan, Podarcis liolepis (Boulenger, 1905)
Lézard des murailles, Podarcis muralis (Laurenti, 1768)
Lézard sicilien, Podarcis siculus (Rafinesque Schmaltz, 1810)
Lézard tyrrhénien, Podarcis tiliguerta (Gmelin, 1789)
Lézard vivipare, Zootoca vivipara (Lichtenstein, 1823)
Seps strié, Chalcides striatus (Cuvier, 1829)
Orvet fragile, Anguis fragilis Linnaeus, 1758
Orvet de Vérone, Anguis veronensis Pollini, 1818
De la connaissance à la protection
Étudier les lézards pour les sauvegarder
Des aménagements en faveur des lézards
Vous aussi, participez !
Bibliographie
Ouvrages de référence
Atlas régionaux
Revues
Remerciements
Crédits photographiques
Dans la peau des lézards de France
Textes et photographies Françoise Serre Collet
Préface Yves Coppens
© éditions Quæ, 2018
ISBN papier : 978-2-7592-2792-1 ISBN PDF : 978-2-7592-2793-8 ISBN ePub : 978-2-7592-2794-5
Éditions Quæ RD 10 78026 Versailles Cedex


www.quae.com

Pour toutes questions, remarques ou suggestions : quae-numerique@quae.fr
Préface
Passionné de préhistoire et souhaitant faire de la recherche dans ce vaste domaine, je n’ai jamais songé, au début de mes études universitaires, suivre une voie autre que scientifique, et plus précisément la filière naturaliste. J’ai donc plongé, après le SPCN (Sciences physiques, chimiques et naturelles), dans des « certificats » dits de Géologie générale (toutes les roches de la Terre et tous les fossiles que certaines contiennent), de Botanique générale (toutes les plantes du monde) et de Zoologie générale (toutes les petites et les grosses bêtes possibles et imaginables de l’eau, de l’air, du sol, du sous-sol, de la glace… de notre planète bleue). J’ai fait alors connaissance avec le monde des naturalistes, un monde d’observateurs patients et précis, mais un monde de classificateurs obsessionnels aussi, qui doivent inventorier la biosphère et ranger leurs inventaires avant de se permettre de lire la nature et de s’en inspirer.
Le livre de Françoise Serre Collet est précisément un de ces hymnes à l’extravagante créativité de la nature et à son infinie diversité. On est en permanence émerveillé rien que devant la richesse de la faune des lézards de la seule France, vingt et un taxons, et pour le moins impressionné quand on apprend qu’il y en a plus de 6 000 dans le monde ! Et on est sans peine séduit par l’auteure, passionnée par les animaux, devenus « les siens » ― on s’approprie toujours ses passions ―, et fascinée par la richesse morphologique, génétique, comportementale de ce simple « échantillon hexagonal ». Certains ont des pattes (la majorité), certains n’en ont pas ; certains sont ovipares (la majorité), d’autres vivipares ; il y en a qui hivernent (la majorité), d’autres « estivent » ! Il y en a qui font briller leurs couleurs pour plaire, et d’autres (ou bien les mêmes) qui les rendent les plus ternes possible pour éviter de se faire remarquer et… croquer ! Certains (la très grande majorité) ont des griffes aux doigts qui permettent leur incroyable locomotion, horizontale comme verticale, véloce et sans fautes, mais d’autres se sont fabriqué un petit équipement électrique complexe pour nous narguer et tenir au plafond, la tête en bas !
Parlant des Primates (prétentieusement « les Premiers ») et bien sûr des Hominidae qui en font partie, j’ai toujours pris la précaution de préciser que nous ne nous plaçons en haut de « l’affiche » que selon une classification fondée sur la complexité du système nerveux central. On est en effet vite confondus quand on apprend, par exemple, que nos amis lézards voient 350 fois mieux que nous ! Qu’étant à température variable, ils savent compenser le manque de soleil (indispensable pour faire le plein d’énergie) en jouant sur leurs couleurs, ou que, s’agissant de l’incubation de leurs œufs, ils en pondèrent la durée ! Soumis, comme nous, à la sélection naturelle, ils n’ont pas pour autant oublié l’importance de la sélection sexuelle, en décodant les couleurs vives de certains vieux mâles, qui arborent ainsi leur belle résistance à la prédation (des « durs », quoi !), ou les signatures chimiques (phéromones ou fèces) de l’autre sexe (je ne saurais imaginer ensuite les critères de leur choix !)…
Superbe livre, donc, écrit avec la plume (je devrais dire « l’écaille ») de la vocation. D’ailleurs, c’est la Fondation du même nom ― celle de Marcel Bleustein-Blanchet  ― qui nous a à l’origine réunis, l’auteure et moi. Superbe livre dans lequel Françoise, sans perdre de vue ses devoirs de scientifique, fait preuve de grande ouverture au public en expliquant fort bien tout ce qui serait un peu trop « savant ». Album dont les photographies superbes sont aussi de l’auteure ! Livre responsable, enfin, qui s’achève sur les problèmes de préservation de toutes ces espèces, exposées, comme d’autres, à l’anthropisation croissante (qui n’est pas, je tiens à le préciser, condamnable pour autant) et bien sûr au changement climatique.
Merci, Françoise, de m’avoir offert ce privilège de te retrouver et de replonger dans mon émerveillement naturaliste « chronique » !
Yves Coppens Membre de l’Académie des sciences et de l’Académie de médecine
Légendes des pictogrammes du catalogue des espèces
Étymologie/Histoire
Comportement particulier
Recherche
Fausse croyance
Mythologie
Avant-propos
Bien sûr, l’ère des reptiles, peuplée de dinosaures et autres animaux étranges, est une époque révolue. La domination des mammifères en général et de l’homme en particulier est une évidence, et ce dernier est devenu le prédateur universel. Pourtant, le décompte des espèces actuellement connues sur Terre prouve que, numériquement, les mammifères sont loin de l’emporter. On dénombre en effet environ 5 700 espèces de mammifères, contre 10 000 espèces de squamates (lézards et serpents) et près de 10 000 espèces d’oiseaux, qui, comme chacun le sait à présent, sont des descendants directs des dinosaures ! En outre, cet écart ne devrait que s’accentuer, puisqu’il se décrit près de 200 nouvelles espèces de squamates par an, contre 17 espèces de mammifères. On est donc bien plus dans un monde d’écailles et de plumes que dans un monde de poils !
Les reptiles se sont toutefois faits discrets avec le temps, hormis les crocodiles et les tortues, qui atteignent encore de nos jours de belles tailles. Depuis, les avancées de la génétique et la paléontologie nous ont appris leur indépendance phylogénétique vis-à-vis des squamates, c’est-à-dire lézards et serpents.
De fait, ces lignées de vertébrés se sont différenciées très tôt. Dès le Permien (qui débute il y a environ 298 millions d’années) pour les tortues, les mammifères et les crocodiles, et dès le Jurassique (qui commence il y a environ 200 millions d’années) pour les squamates et les oiseaux. Malgré leur grande ancienneté, chacune de ces lignées continue de se diversifier, de créer des espèces nouvelles au fil du temps. Des arrangements se sont d’ailleurs mis en place entre tout ce petit monde : des lézards ont ainsi appris à chaparder des insectes à des oiseaux, à disputer les terriers aux lapins pour se mettre à l’abri de la chaleur et des prédateurs, à utiliser les pièges à insectes de certaines plantes pour se nourrir et, en retour, disséminer leur pollen.
Malgré l’ingéniosité de la nature, ces équilibres sont de plus en plus menacés par l’activité des hommes. Les lézards subissent en effet des pertes importantes, tant en nombre d’espèces qu’en nombre d’individus. Ce constat a été fait dans bien des régions françaises, en lien sans doute avec l’effondrement des populations d’insectes dont ils se nourrissent. Ainsi avons-nous assisté, au cours des vingt dernières années, à la disparition du Lézard ocellé sur l’île de Porquerolles, pourtant parc national, et à son déclin dans la plaine de la Crau, pourtant réserve naturelle nationale. Cela veut dire que la protection des espaces naturels ne suffit pas à conserver efficacement les espèces si les causes de déclin ne sont pas identifiées et combattues.
Dans cet ouvrage, Françoise Serre Collet s’est attachée à nous faire partager sa grande proximité, que l’on pourrait qualifier de passionnelle, avec le peuple des lézards. Page après page, photo après photo, elle nous révèle des instants de vie uniques, souvent d’une beauté inattendue, et que peu de naturalistes auront l’occasion de partager au cours de leur existence. Bonne lecture…
Marc Cheylan École pratique des Hautes Études
À la rencontre des lézards



Qu’est-ce qu’un lézard ?
Un animal avec une longue queue fine et quatre pattes, pourrait-on répondre ! Oui, mais attention, on confond souvent les salamandres et les tritons, qui sont des amphibiens à la peau nue, avec les lézards, qui, eux, ont

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