Paris, mon amour - Tome 3 : Passionnément
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Description

À la fin de l'été, après l'annonce du départ de Mickaël, Julie doit tout reconstruire : sa vie sentimentale mais aussi sa carrière qui vole en éclats.


Pendant qu'elle se consacre à ses nouveaux projets, elle continue de rêver de celui qui pourrait l'aider à tout clarifier, sans pour autant croire en d'éventuelles retrouvailles. En effet, comment conjuguer la charge de travail qui l'attend avec une relation à distance vouée à l'échec d'après les statistiques ?


Remises en question et reprises en main sont au programme. Dans cet opus, retrouvez enfin une Julie bien décidée à ne plus se laisser faire et à concrétiser toutes ses envies...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 24 juin 2021
Nombre de lectures 0
EAN13 9782902427901
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0030€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Paris, mon amour - Tome 3 : Passionnément
 
 
Dédicace
 
Caroline Tillman
Paris, mon amour - Tome 3 : Passionnément

 
«Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction, intégrale ou partielle réservés pour tous pays. L’auteur ou l’éditeur est seul propriétaire des droits et responsable du contenu de ce livre. Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon, aux termes des articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.»
 
©2021, Caroline Tillman
Édition : Plumes de Mimi éditions, 122 rue de l’Argonne, 62117 Brebières.
Siret : 84469800100014
Dépôt légal : 06/2021
ISBN numérique : 978-2-902427-90-1
ISBN papier : 978-2-902427-91-8
Caroline Tillman
 
" Caroline se passionne très tôt pour les livres et décide très jeune qu'elle en fera son métier. Ce goût lui a été transmis par sa grand-mère qu'elle aime tant et qui raffole des belles histoires. Ce sont ces beaux récits qui lui ont donné envie d'en écrire à son tour.
Publiée pour la première fois en 2014, sa série militaire " Désarme-moi " lui a permis d'apprendre les rouages de l'édition et d'évoluer dans ce milieu particulièrement riche et complexe.
De formation littéraire à la base, elle décide d'ouvrir sa maison d'édition en 2016 et se consacre à ses auteurs pendant près de 4 ans. Bien accompagnée dans cette belle aventure, elle reprend le chemin de l'écriture quand, une nuit, elle rêve de sa prochaine histoire. C'est ainsi qu'elle revient avec "Paris, mon amour" en 2020 et elle espère que la page blanche est désormais très loin derrière elle... "

Table des matières
Chapitre 1………………………………………………………
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13

 
Chapitre 1
— Nul ! Nul ! Encore plus nul !
 
Le poing de Daphné s'abat sur ma table de travail et me fait sursauter. Les croquis ont valsé, tout comme ce qui se trouvait devant moi. Ces dernières semaines, ma patronne s'est transformée en véritable tortionnaire. Il ne lui manque que la panoplie en cuir, le masque et la cravache pour me faire plus peur encore.
 
— Je fais de mon mieux, baragouiné-je, les lèvres tremblantes.
— Ce n'est pas suffisant ! s’égosille-t-elle. Je vais avoir l'air de quoi à cette présentation ? Je te rappelle que les organisateurs de la Fashion Week veulent un avant-goût prodigieux de ma collection, pas des sapes que ma grand-mère aurait dénichées au marché aux puces.
 
Elle est dure, impitoyable même. J'essaie de faire preuve d’indulgence et de comprendre le stress qu'une telle épreuve peut engendrer. On parle d'un événement planétaire auquel assistent les plus grands créateurs, les stars hollywoodiennes et les musiciens de renommée internationale ! C’est le Festival de Cannes de la Haute Couture, où tu joues ta vie sur un podium. À sa place, j'aurais assurément la trouille. 
Mais je dois bien admettre que mon inspiration m'a quittée en même temps que Mickaël a déserté ma minable existence. Depuis ce jour d’été, je ne suis plus qu'une ombre seule et perdue, dixit Émilie et Alice. Alors pas étonnant que mes créations soient tristes et sans vie.
 
— Il va falloir te reprendre, et vite ! Je ne peux pas te garder si tu ne fais pas un minimum d’efforts.
 
Elle a raison, je sais que je peux faire mieux. Mais comment retrouver un peu de joie de vivre en de telles circonstances ? Ce n’est pas si simple de se débarrasser d’un chagrin d’amour, j’en sais quelque chose. Surtout quand on n’a pas l’embarras du choix pour soigner le mal par le mâle… Définitivement, Daphné et moi n’avons rien en commun.
J'abandonne les croquis pour aller à la rencontre de Yoko, l'une des couturières. Elle manie la machine à coudre avec une dextérité que je lui envie. Près d'elle, je fais tourner le mannequin pour ajuster la bandoulière du sac que nous venons de recevoir. Cela fait près de trois semaines que je travaille à l'atelier de confection avec la jeune femme devenue mon alliée, sous l'œil intransigeant de notre patronne.
Exit mes vacances tant espérées, j'ai consacré mes congés à cette tâche bien payée pour oublier Mickaël. Enfin… pour essayer, ce serait plus juste.
Nous aurions pu passer un mois idyllique à faire l'amour comme des bêtes, ou ne manquer aucune occasion d'être ensemble, mais pour moi il aurait été trop difficile de me retrouver sans lui au moment de son départ. D'un commun accord, nous avons donc décidé de nous séparer après une soirée d'adieux déchirants.
Je balaye les frissons qui me parcourent en y repensant. L'alarme de mon téléphone m'annonce que son train est parti. J'éprouve beaucoup de peine et d'injustice face à cette situation. Pourquoi me le reprendre encore une fois ? De toute évidence, je ne mérite pas d'être heureuse avec un homme qui m'aime pour ce que je suis dans ma globalité.
Un nouveau son m'indique que j'ai reçu un SMS. Quand son prénom s'affiche sur l'écran, mes joues se colorent de rouge et j'ai soudain très chaud malgré la clim tournant à plein régime.
 
« Nantes est droit devant moi… et tu ne m’as jamais autant manqué qu’aujourd’hui ! Je suis tellement désolé ! J'aurais aimé pouvoir refuser ou que ça se passe autrement. Si j'avais été certain que ce n'était que pour quelques mois, je t'aurais demandé de m'attendre, en espérant qu'à mon retour tu m'aurais ouvert les bras. Après tout ce qu'on a déjà traversé, j’imaginais passer ma vie avec toi. J'en crevais d'envie ! Tout comme je crève de t'aimer… »
 
Les jambes tremblantes, je me laisse tomber sur un tabouret rond en manquant de m'étaler par terre. Il a le chic pour me dire ou m'écrire des trucs au moment le plus mal choisi. Je suis à deux doigts de l'infarctus. Mon cœur s'est emballé et ne semble pas vouloir ralentir. Ma peau s'est couverte d'une fine pellicule de sueur tandis que mes membres s'agitent. Je vais devenir folle.
 
— Est-ce que tout va bien ? me demande Yoko dans mon dos.
— Bien sûr que ça va ! répond Daphné à ma place. Allez, on se remet au boulot !
 
Si j'avais voulu écrire à Mickaël, je n'aurais même pas pu le faire tellement le tyran DeeDee m'accapare le reste de la journée. Elle ne perd pas une miette de mes activités et me suivrait jusqu'aux toilettes si elle le pouvait. Heureusement, je suis trop large pour qu'elle y entre aussi. Et si je continue à manger pour noyer mon chagrin, ça n'ira pas en s'améliorant.
À dix-huit heures, elle nous abandonne enfin pour un rendez-vous professionnel à l’extérieur. Quand elle sort de l'atelier, j'entends Yoko souffler et arrêter sa machine.
 
— Pfffiou ! Il était temps, je commençais à en avoir ma claque. Vivement le retour de Fred, je ne vais pas tenir le rythme.
— Qui est Fred ? 
— Un couturier de génie ! DeeDee l'a débauché de chez Azzaro. Enfin… son paternel, si tu vois ce que je veux dire.
 
Oh oui, je comprends très bien. Monsieur Dumont n'a pas lésiné pour offrir à sa fille unique tout ce qu'elle voulait. Mais il y a quelque chose malheureusement que l'argent ne peut acheter : la santé.
J'ai toutefois l'impression que le suivi parisien de Daphné prend une bonne tournure. Peut-être qu'elle cache ses cernes sous des tonnes de fond de teint, mais elle paraît beaucoup plus radieuse qu'à son retour à Paris. On n'aurait pas fait pire, de toute façon. Son allure fantomatique de ce jour-là me glace encore le sang…
 
— Ça te dit d'aller boire un verre ? me propose Yoko alors que nous commençons à rassembler nos affaires.
— Eh bien… j'avais déjà un truc prévu, mais si ça te dit de nous accompagner…
 
Son visage s'illumine d'un sourire éclatant. Cette jeune femme d'à peu près mon âge est magnifique. De taille moyenne et très fine, elle a hérité un teint de porcelaine sans défaut de ses origines asiatiques. J'apprends vite qu'elle est coréenne et venue à Paris en espérant percer dans la mode. Atterrir dans un atelier comme celui de DeeDee est une belle façon de se faire un nom, si vous voulez mon avis. Surtout avec son défilé à venir… L'événement la propulsera certainement au top et son équipe avec.
 
— Comment tu as atterri chez nous ? m'interroge-t-elle alors que nous marchons sur un trottoir bondé de la rue de la Roquette dans le 11ème.
— Disons que je lui rends service.
 
Elle secoue la tête, ce qui fait flotter sa longue chevelure tout autour d'elle. 
 
— J'espère quand même que tu ne fais pas ça gratuitement !
 
Il ne manquerait plus que ça ! Déjà qu'on frôle l'esclavagisme…
Nous approchons du lieu de rendez-vous où je dois retrouver Sophie, je lui envoie donc un texto pour savoir où elle se trouve. Moins d'une minute plus tard, nous sommes devant La Rotonde, un lounge-bar du quartier Bastille où nous allons régulièrement. Le mobilier noir, la décoration pop-art et les prix abordables en font un lieu parfait pour une soirée entre filles. Non seulement leurs cocktails sont divins, mais leurs planches apéritives et leurs tapas sont idéales pour accompagner les papotages.
 
— Yoko, voici Sophie, une très bonne amie.
 
Je suis surprise de voir cette dernière rougir en découvrant que je ne viens pas seule.
 
— Je n'ai pas eu le temps de te prévenir, m'excusé-je auprès d'elle. On avait bien besoin de se défouler après cette journée.
 
Nous nous asseyons en terrasse, bien décidées à profiter d'une des dernières soirées d'été. Bientôt les arbres vont changer de couleur et le vent fera tomber les feuilles. J'adore l'automne, je le reconnais. Toutefois les soirées d'été pas trop chaudes me manqueront.
 
— Il est bien arrivé, m'annonce Sophie lorsque nous sommes seules.
 
Yoko

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