AUTHENTIC MAGAZINE N° 3 - SEPTEMBRE/OCTOBRE 2022

Authentic Magazine

Description

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Sujets

• The Conference of NGOs
• Bimestriel
• Conférence des organisations non gouvernementales
• Congo

Informations

• Publié par: authentic-magazine
• Date de parution: 01 septembre 2022
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 20 Mo

Extrait

 BIMESTRIEL D’ACTUALITES SOCIALES A U T

H

E

ASBL LES KINOIS, UN ENGAGEMENT INCONDITIONNEL POUR LE DÉVELOPPEMENT DE KINSHASA

N T I C M A G A Z I N E

ERICK BUKULA, LE DÉPUTÉ PROVINCIAL TRÈS ALLERGIQUE À LA TRACASSERIE POLICIÈRE

BARBARA KANAM TRÈS CYBERCRIMINALITÉ ET CYBERSÉCURITÉ EN RDC APPLIQUÉE POUR LA CAUSE Etat des lîeux et perspectîves avec Guy- DES OPPRIMÉS Germaîn Mbakî COUVERTURE SANTÉ UNIVERSELLE Roger Kamba, l’homme derrière la vision du Chef de l’Etat

AUTHENTïC MAGAZïNE - EDïTïON N° 3 SEPTEMBRE - OCTOBRE Contact: [phone] KïNSHASA - RDC

PREMIER MAGAZINE CONSACRE AUX INFORMATIONS GENERALES SUR L’ACTUALITE SOCIALE EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

Informer au-delà de tout

MANAGER Charlie Jephté Mingiedi [phone]

CEO Yvette Ditshima [phone]

COORDONATEUR Dieumerci Biabetobeni

REDACTEUR EN CHEF Giscard Havril

SECRÉTAIRE DE RÉDACTION Hugues Mpaka

Responsable de publication Bénédicte Kamoni

REDACTION CENTRALE Yvette Ditshima Hugues Mpaka Giscard Havril Fédor Mongendo Ben Tshokuta Christelle Labu Heritier Lelo Dieumerci Matondo Bénédicte Kamoni Service commercial [phone] Charte graphique EQ TIERS et A U uthentic Mag ï azine PE Balamba Group DMB [phone] Photographie

Adresse 286, Avenue Itaga Commune de Lingwala KINSHASA - Rdc

SOMMAIRE

COUVERTURE SANTÉ UNIVERSELLE Roger Kamba, l’homme derrière la vision du Chef de l’Etat

GARANTIE LOCATIVE, l’Etat déIé, à Kinshasa les bailleurs plus forts que la loi

LAURENT KALENGI QUAND LA PASSION DU KWANGO DÉVORE UNE ÂME SENSIBLE

À travers Zawadî son nouvel opus, BARBARA KANAM TRÈS APPLIQUÉE POUR LA CAUSE DES OPPRIMÉS

CYBERCRIMINALITÉ ET CYBERSÉCURITÉ EN RDC Etat des lieux et perspectives avec Guy-Germain Mbaki

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Kinshasa, le surpeuplement, EDITORIAL les embouteillages et l’insécurité ! ituée sur la rive sud du euve Congo, au niveau du Pool Malebo, Kinshasa est en face de la capitale de son S t des espaces ruraux ou forestiers (notamment dans la la République du Congo, Brazzaville. Les limites de la ville étant très étendues, plus de 90 % de sa superïcie commune de Maluku) ; les parties urbanisées se trouvent à l’ouest du territoire. Kinshasa a le statut administratif de ville et constitue l’une des 26 provinces du pays. Ses habitants sont appelés les Kinois. Depuis plusieurs siècles, ce site est occupé par des peuples bantous (Teke, Humbu) et devient une place commerciale au cours des 18e et 19e siècles. En 1881, l’explorateur Henry Morton Stanley nomme la ville Léopoldville en l’honneur du roi des Belges Léopold II. En 1920, elle ne compte que 1 600 habitants, et voit peu à peu sa population s’accroître jusqu’à atteindre 200 000 habitants en 1950. Cœur économique, politique et culturel du pays, Kinshasa est une ville de contrastes, où coexistent côte à côte des secteurs résidentiels et commerciaux huppés, des universités, des camps militaires et des bidonvilles. Elle constitue un nœud de transports de l’Afrique centrale et accueille les principaux bâtiments institutionnels du pays, tels que le palais du Peuple, le stade des Martyrs et le palais de la Nation, le musée national, le centre culturel d’Afrique centrale en pleine construction sur le boulevard triomphal. C’est une ville cosmopolite, qui accueille de nombreux étrangers, et où le lingala, le Kikongo Ya Leta, le swahili et le Tshiluba sont les langues principales des habitants aux côtés du français, qui est considérée comme la langue ocielle. CROISSANCE DÉMOGRAPHIQUE DIEUMERCI MATONDO, Présîdent de ’ONG Déendons Kînshasa, Kinshasa a maintenant une structuredémographique réellement jeune et cette jeunesse est particulièrement kinoise Journaîste et ormateur de naissance parce que la moitié de la population urbaine est même dicile de trouver un véhicule facilement pour née à Kinshasa. Ce qui n’était pas le cas avant l’indépendance transporter des produits vers la ville. Kinshasa est et jusqu’aux années 1970 parce qu’en 1967, lorsque la ville aussi frappée par les embouteillages. Un phénomène avait environ 865 460 habitants, près de 53 % de la population qui complique la vie à la population pour se déplacer (460 390 hab.) n’étaient pas natifs de Kinshasa. En 1984, les d’un coin à un autre. Ceci parce que tout le monde résultats du recensement indiquèrent que 59,4 % de la population fait un eFort d’aller là où on peut facilement gagner étaient des natifs de Kinshasa. Les jeunes représentent donc de quoi vivre – le grand marché se trouvant dans la aujourd’hui à Kinshasa une bonne frange de la population. commune de Gombe. Bien que démoli mais l’adresse La population a ensuite crû de manière considérable jusqu’à reste la même pour plusieurs aFairistes. atteindre plus de 8 millions d’habitants selon les estimations de 2010. Durant la seconde moitié du XXe siècle, la ville connaît un fort développement économique et une urbanisation anarchique INSÉCURITÉ : passant d’un million d’habitants en 1970 à une population Les « Kuluna », un nom utilisé pour désigner d’environ 17 millions aujourd’hui. Après des constats faits, on les bandits qui sèment la terreur dans la ville de peut armer actuellement que personne ne sait le chiFre exact Kinshasa. Ils sont majoritairement jeunes âgés entre du nombre de la population habitant la ville de Kinshasa. Les 15 et 25 ans. Entre leurs mains, ils portent souvent les autorités politico-administratives n’ont pas encore mis en place machettes et d’autres objets tranchant avec comme un mécanisme pouvant aider à identiïer ceux qui entrent dans mission de prendre les biens de la population par la capitale congolaise et qui y sont pour un séjour. force. Un éau que les autorités urbaines n’arrivent pas à gérer comme le souhaite la population. Après Le surpeuplement de la ville de Kinshasa est aussi à l’origine des analyses, ces jeunes bandits sont souvent ces du manque de développement des provinces. C’est ce qui gens qui manquent à faire mais qui veulent y vivre occasionne l’exode rural. D’ici 2050, si les provinces ne sont pas comme les autres. développées, plusieurs villages disparaitront parce que tout le monde veut habiter la ville parce que dans certains coins, il est

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