Rapport d information fait au nom de la commission des finances sur le compte d affectation spéciale « Pensions »
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Description

Le présent rapport a pour objet de dresser un bilan de la mise en oeuvre du compte d'affectation spéciale (CAS) dédié aux pensions de l'Etat, dont l'objectif était d'améliorer la lisibilité et la gestion de ces dépenses dans le cadre de la Loi organique relative aux lois de finances (LOLF).

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Publié le 01 juillet 2012
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Langue Français

Extrait

N° 652   
SÉNAT
SESSION EXTRAORDINAIRE DE 2011-2012
Enregistré à la Présidence du Sénat le 10 juillet 2012
RAPPORT D’INFORMATION
FAIT
au nom de la commission des finances (1) sur lecompte d’affectation spéciale «Pensions»,
Par M. Francis DELATTRE,
Sénateur.
(1) Cette commission est composée de :M. Philippe Marini, président ;Mme Marie-France Beaufils, MM. Jean-Pierre Caffet, Yvon Collin, Jean-Claude Frécon, Mmes Fabienne Keller, Frédérique Espagnac, MM. Albéric de Montgolfier, Aymeri de Montesquiou, Roland du Luart, vice-présidents ;MM. Philippe Dallier, Jean Germain, Claude Haut, François Trucy, secrétaires ; Adnot, MmeM. Philippe André, MM. Michèle Arthuis, Claude Belot, Michel Berson, Éric Bocquet, Yannick Jean Botrel, Joël Bourdin, Christian Bourquin, Serge Dassault, Vincent Delahaye, Francis Delattre, Mme Marie-Hélène Des Esgaulx, MM. Éric Doligé, Philippe Dominati, Jean-Paul Emorine, André Ferrand, François Fortassin, Thierry Foucaud, Yann Gaillard, Charles Guené, Edmond Hervé, Pierre Jarlier, Roger Karoutchi, Yves Krattinger, Dominique de Legge, François Marc, Marc Massion, Gérard Miquel, Georges Patient, François Patriat, Jean -Vincent Placé, François Rebsamen, Jean-Marc Todeschini, Richard Yung.
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S O M M A I R E
Pages
LES PRINCIPALES OBSERVATIONS DE VOTRE RAPPORTEUR SPÉCIAL................... 7
I. LA CRÉATION DU CAS « PENSIONS », UN PROGRÈS INCONTESTABLE EN TERMES DE TRANSPARENCE......................................................................................... 11
A. UNE INNOVATION DE LA LOLF ........................................................................................ 11 1. Pourquoi un compte d’affectation spéciale dédié aux pensions ?.......................................... 11 a) Les limites du dispositif en vigueur sous l’ordonnance de 1959 ........................................ 11 (1) L’absence de lisibilité sur les dépenses de pensions............................................................. 11 (2) L’impossible mesure de l’effort contributif de l’Etat........................................................... 11 (3) Des limites particulièrement regrettables au regard des enjeux financiers................................ 12 b) La création et les principes de fonctionnement du CAS « Pensions »................................ 13 (1) Une initiative du Sénat................................................................................................... 13 (2) Le rassemblement dans un document budgétaire unique des dépenses de pensions et des recettes concourant à leur financement.............................................................................. 14 (3) Un fonctionnement en équilibre....................................................................................... 15 2. Un CAS structuré en trois programmes d’inégale importance............................................... 16 a) Le CAS « Pensions » comprend trois sections .................................................................. 17 b) Les dépenses retracées au sein de ces trois programmes sont très majoritairement constituées de crédits de titre 2 ........................................................................................ 17 c) Les recettes du CAS reposent pour l’essentiel sur les « contributions employeurs » .......... 18 3. Un équilibre assuré essentiellement par le calcul des contributions employeurs................... 21 a) L’ajustement des taux de contribution employeurs ........................................................... 21 b) La mobilisation du solde cumu lé du CAS « Pensions » .................................................... 22
B. UN OUTIL PERMETTANT, DANS SON PRINCIPE, UNE TRANSPARENCE ACCRUE SUR LES DÉPENSES DE PENSIONS ET LEURS MODALITÉS DE FINANCEMENT.................................................................................................................... 23 1. Une transparence accrue..................................................................................................... 24 a) Une connaissance exhaustive et quasi directe des dépenses de pensions et de leur dynamique, ainsi que de leur mode de financement .......................................................... 24 b) Une appréciation de l’effort contributif de l’Etat.............................................................. 24 c) Un dispositif complété par les e ngagements viagers de l’Etat ........................................... 24 2. Une responsabilisation des ministères employeurs ?............................................................ 25 3. Un moyen d’améliorer les prévisions de dépenses et la performance du dispositif................ 26
II. UNE MISE EN ŒUVRE QUI A FAIT L’OBJET D’AMÉLIORATIONS DEMEURANT À PARFAIRE.............................................................................................. 27
A. LE DÉLICAT EXERCICE DE PRÉVISION............................................................................ 27 1. Les écarts à la prévision : un enjeu essentiel pour le CAS.................................................... 27 a) Les résultats de l’indicateur de perfor mance sur la qualité de la prévision de dépenses sont encourageants, mais doivent être confirmés dans la durée .......................... 27 b) Compte tenu de la masse de dépenses en jeu, même un faible écart à la prévision peut avoir des conséquences budgétaires importantes....................................................... 29 c) Un enjeu qui porte également sur les prévisions de recettes .............................................. 30 2. Les évaluations de dépenses................................................................................................. 30 a) Un effort de modélisation ................................................................................................ 30 (1) La détermination des dépenses de pensions stricto sensu...................................................... 30 (2) L’évaluation des autres dépenses...................................................................................... 32 b) Des aléas inévitables ....................................................................................................... 34
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3. Des évaluations de recettes sous-réalisées en exécution....................................................... 34 a) Une question étroitement liée au suivi de la masse salariale ............................................. 34 b) Une exécution des recettes en 2011 en décalage avec la prévision .................................... 38
B. UN PILOTAGE À RENFORCER ............................................................................................ 42 1. Le rôle pivot du SRE, mais l’intervention de nombreux autres acteurs.................................. 42 a) Le SRE : un gestionnaire du CAS dont les activités interagissent peu avec celles des ministères employeurs ............................................................................................... 43 b) Le rôle central de la direction du budget dans l’élaboration des prévisions de recettes et la fixation des cotisations employeurs, en liaison étroite avec les ministères employeurs ..................................................................................................... 44 c) Le suivi de la masse salariale : pour un partage du dispositif d’alerte avec les ministères employeurs ? .................................................................................................. 46 (1) Les progrès réalisés par la circulaire du Premier ministre du 22 février 2011........................... 46 (2) Des mesures spécifiques au ministère de la défense et aux établissements publics.................... 47 2. Des difficultés de recouvrement des recettes en partie résolues............................................ 49 a) Des retards ayant fortement pesé sur la trésorerie du CAS ................................................ 50 b) Des progrès en gestion pour faire face à ces déséquilibres ................................................ 51 c) Vers la mise en place de pénalités pour les ministères ne respectant pas les délais de versement ................................................................................................................... 53 d) Une amélioration du contrôle a posteriori ........................................................................ 54 3. Le versement des pensions : quel bilan de la réforme de la gestion des pensions des fonctionnaires de l’Etat ?.................................................................................................... 56 a) Rappel des objectifs de la réforme de la gestion des pensions ........................................... 57 (1) La chaîne de gestion des pensions, « un cloisonnement administratif tenace »......................... 57 (2) Une réforme engagée dans le cadre de la révision générale des politiques publiques................. 58 b) Une réforme jugée sévèrement par la Cour des comptes ................................................... 59 (1) Bilan de la réforme en 2012............................................................................................. 59 (2) Les observations de la Cour des comptes........................................................................... 60 (3) Une réforme de la gestion des traitements attachés à la Légion d’honneur et à la médaille militaire........................................................................................................... 61
C. UNE DIFFICILE ÉVALUATION DE LA PERFORMANCE ................................................... 63 1. Le dispositif actuel d’évaluation de la performance : trois objectifs et cinq indicateurs.......................................................................................................................... 64 2. Une tentative d’enrichissement de l’indicateur de coût d’une primo-liquidation................... 66
III. LES ÉQUILIBRES À COURT ET LONG TERMES DU CAS « PENSIONS »................. 69
A. UN ÉQUILIBRE DU CAS À ASSURER PRINCIPALEMENT PAR L’AJUSTEMENT DES TAUX DE CONTRIBUTION EMPLOYEURS ............................................................... 69 1. Les perspectives pluriannuelles d’évolution de dépenses du CAS ont un fort impact sur les comptes publics........................................................................................................ 69 a) Les dépenses du CAS ne figurent pas dans la budgétisation triennale, mais des hypothèses d’évolution pluriannuelle sont retenues dans la loi de programmation des finances publiques (LPFP)......................................................................................... 69 b) Un taux de contribution pour les employeurs civils en 2012 supérieur aux hypothèses de la LPFP..................................................................................................... 70
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2. L’équilibre annuel du CAS : les recommandations de la Cour des comptes pour une reconstitution du fonds de roulement................................................................................... 70 a) Des prélèvements sur la trésorerie du CAS pour assurer l’équilibre du compte ................. 70 b) Des abondements exceptionnels de crédits du budget général de l’Etat............................. 71 (1) Une contribution exceptionnelle en 2011 au CAS « Pensions » opérée par des prélèvements sur le budget général................................................................................... 71 (2) Une opération que la LFI prévoit de renouveler en 2012...................................................... 72 (3) Selon la Cour des comptes, «une commodité technique» méconnaissant les règles de transfert des crédits........................................................................................................ 73 c) Un besoin de reconstitution du fonds de roulement........................................................... 74 d) Des ajustements à opérer par les taux des contributions employeurs ................................. 75
B. LES FLUX FINANCIERS ENTRE LE CAS « PENSIONS » ET LA CNRACL........................ 77 1. La révision des relations entre le CAS et la CNRACL se traduit dans l’immédiat par des recettes supplémentaires pour le CAS............................................................................ 77 2. Une situation uniquement transitoire................................................................................... 78
C. QUEL IMPACT DE LA RÉFORME DES RETRAITES DE 2010 ? ......................................... 80 1. Rappel des mesures prises dans le cadre de la réforme de 2010........................................... 82 a) L’application du principe général du relèvement des « bornes d’âge » .............................. 82 b) Les mesures de convergence ............................................................................................ 82 c) Les économies attendues.................................................................................................. 83 2. D’autres réformes à envisager ?.......................................................................................... 84 a) Dans l’attente des nouvelles projections du COR, …........................................................ 84 b) … d’autres pistes de convergence sont envisageables mais délicates à mettre en œuvre .......................................................................................................................... .... 85
EXAMEN EN COMMISSION................................................................................................... 89
ANNEXES 97............................................................................................................................... ...
ANNEXE 1 - DÉTAIL DES DÉPENSES ET DES RECETTES DES TROIS PROGRAMMES DU CAS « PENSIONS »................................................................................ 97
ANNEXE 2 - LISTE DES PERSONNES AUDITIONNÉES
..................................................... 103
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LES PRINCIPALES OBSERVATIONS DE VOTRE RAPPORTEUR SPÉCIAL
1) Les objectifs fixés lors de la création du compte d’affectation spéciale ont été partiellement atteints.
 Innovation de la LOLF,la création du CAS « Pensions » a incontestablement permis d’améliorer la transparence budgétaire, en retraçant dans un document unique l’ensemble des dépenses de pensions de l’Etat et les recettes concourant à leur financement.
 En revanche, desinterrogations demeurentsur l’atteinte del’objectif de responsabilisation des gestionnairesdu CAS a permis une prise de si la mise en place  : conscience accrue des coûts complets engendrés par le recrutement des fonctionnaires, il est difficile d’établir que l’information disponible sur le coût des pensions ait influencé les choix de gestion et de recrutement.
 2) Les prévisions de recettes et de dépenses doivent continuer à être améliorées .
 Lesefforts doivent être poursuivis pour améliorer la modélisation des prévisions de dépenses, lesquelles sont soumises à divers aléas (notamment la conjoncture économique, les hypothèses d’inflation et les comportements individuels de départ en retraite).
En recettes,un indicateur mesurant les écarts entre les prévisions et l’exécution pourrait être introduit aujourd’hui pour le volet nt, sur le modèle de celui exista « dépenses ».
 3) Le pilotage du CAS doit être renforcé .  S’agissant du pilotage global du CAS, lesministères employeurs pourraient être mieux associés au dispositif d’alerte en cas de dérapage des dépenses et/ou d’insuffisance des recettes.
 Lesretards observés dans les versements de certains ministères pourraient,  quant à eux, être corrigés par deux mesures tendant à : - exiger de chaque employeur public le versement de ses contributions au CAS le dernier jour de chaque mois ; -instaurer des pénalités financièrescas de non-respect de ces délais de  en versement.
 Plus généralement, en ce qui concerne lachaîne de gestion des pensions, il convient de :
- veiller à ce que la réforme impulsée par la révision générale des politiques publiques ne soit pas « vidée de sa substance » :le maintien de structures au sein des ministères employeurs redondantes avec le service des retraites de l’Etat (SRE) réduirait considérablement les gains de productivité attendus;
- revoirles modalités de versement des traitements attachés à la Légion d’honneur et à la médaille militaire, dont le coût du traitement des dossiers est aujourd’hui supérieur aux sommes versées.
 
4) La mesure de la performance doit être complétée par un nouvel indicateur .
 Les travaux en cours sont à poursuivre pour améliorer un des indicateurs de performance, qui mesure lecoût moyen de liquidation d’une pension de la cessation lors d’activité, en vue de :
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- disposer d’une mesure ducoût complet la fonction « pensions », en intégrant de notamment le coût d’intervention des ministères employeurs ;
- définir un indicateur de productivité permettant descomparaisons inter-régimes.
 5) L’équilibre du CAS doit être assuré par des ajustements des taux de contribution employeurs, et non par des prélèvements sur le fonds de roulement et des versements exceptionnels du budget général .
 Constitué dès la création du CAS,le fonds de roulement du compte a été doté de 1 milliard d’euros (soit une semaine de dépenses) po ur faire face aux décalages de trésorerie en encaissements et en décaissements. Or, en 2011 et en 2012, le CAS a été voté en déséquilibre en loi de finances initiale, l’équilibre étant assuré par des prélèvemen ts sur son fonds de roulement, dont le niveau devrait ainsi être inférieur à 600 millions d’euros fin 2012.Dès la loi de finances initiale pour 2013, il convient que le fonds de roulement soit réabondé pour retrouver son niveau « optimal », évalué à 1 milliard d’euros.
 Pour financer des recettes inférieures aux dépenses, descontributions exceptionnellesdes prélèvements sur le budget général deau CAS ont également été opérées par l’Etat. Cette opération n’est pas conforme à la LOLF.L’ajustement entre les recettes et les dépenses doit être opéré par une augmentation des taux de contributions employeurs.  6) Les économies de la réforme des retraites de 2010, entrée en vigueur le 1erjuillet 2011, risquent d’être inférieures aux prévisions .
 Le Conseil d’orientation des retraites procède actuellement à une réactualisation des projections des besoins de financement des différents régimes de retraite, tenant notamment compte des effets de la réforme de 2010, mais aussi de la crise économique.Selon la Cour des comptes, les économies attendues de la réforme de 2010 pourraient être moins élevées que prévu.
Des marges de manœuvre existent encore en matière de convergence public- privé  réformedes catégories dites « actives »…), (réforme des droits familiaux et conjugaux, mais celles-ci sont délicates à mettre en œuvre et doivent être appréhendées avec précaution, tant les comparaisons entre les différents régimes de retraite sont complexes.
Mesdames, Messieurs,
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Lors de l’examen de la proposition de loi organique relative aux lois de finances (LOLF), un compte d’affectation spéciale (CAS) dédié aux pensions de l’Etat a été crééà l’initiative de notre ancien collègue, Alain Lambert, alors rapporteur général de la commission des finances. Il s’agissait de disposer d’unelisibilité complète des flux relatifs aux pensions, en recettes comme en dépenses, ainsi que deer rseopsnbalisi les ministères gestionnairesdans leurs décisions de recrutement. Les enjeux sont importants: avec 2,3 millions de pensionnés etune dépense annuelle totale de plus de 48 milliards d’euros1, le régime de retraite de la fonction publique d’Etat constitue le deuxième régime de retraite en France. Compte tenu de la « du Sénatpaternité » la création du dans CAS « Pensions », il était naturel que le rapporteur spécial de votre commission des finances en charge des crédits du CAS soit plus particulièrement vigilant quant à l’atteinte, ou non, des objectifs ayant déterminé sa création. Par ailleurs,projets de loi de finances al’examen des derniers soulevé certaines interrogations, notamment celles de : - la pertinence de la mesure de la performance, question récurrente pour l’ensemble des missions budgétaires de l’Etat ; - la gestion infra-annuelle de la trésorerie du CAS, des prélèvements ayant été opérés à plusieurs reprises sur le fonds de roulement du compte pour en assurer l’équilibre ; - la nature des outils mis en place afin de mieux connaître les comportements individuels de départ en retraite des agents publics et d’anticiper les évolutions du nombre de fonctionnaires, dans un contexte de réforme des retraites et de mise en place de normes d’évolution de l’emploi public. Au regard de ces enjeux, multiples, votre rapporteur spécial a souhaité dresser un bilan de la mise en œuvre du s’est-ilCAS « Pensions » : effectivement affirmé comme un outil de transparence au service de la LOLF ?
                                               1Données de l’exécution 2011.
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A l’issue de ses auditions, son constat apparaît en « demi-teinte » : si la création du CAS « Pensions » a effectivement marqué une étape importante vers unemeilleure transparence budgétaire et comptable des opérations liées aux pensions et avantages accessoires versés par l’Etat, les améliorationsdoivent porter aujourd’hui : - d’une part, sur la « » demise en œuvre cet outil: la qualité des prévisions tant en dépenses qu’en recette s ; le recouvrement des recettes et le pilotage global du dispositif ; l’amélioration de la performance de ce dernier ; - d’autre part, sur sonutilisation comme instrument devant participer à la gestion à long termedes pensions de l’Etat.
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