JDJ n°130 - du 10 au 17 décembre 2020
36 pages
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JDJ n°130 - du 10 au 17 décembre 2020 , magazine presse

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Date de parution 10 décembre 2020
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Extrait

LE JOURNAL DU JEUDI- N° 130 DU 10 AU 17 DEC 2020
QUAND BABACAR FALL COLLE LA FROUSSE À SES INVITÉS !
DISTRIBUTION DES CARTES SUR L’ÉCHIQUIER POLITIQUE MACKY, (IdTy dansAla nassCe, SonkTo isoIlé, KhCalifaISall eEt KarimNen quêteXde réhabXilitatioLn) TOUT LE MONDE EST À SES PIEDS !
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EDITORIAL ParMadior Salla
DE QUEL MÉTAL EST –IL FAIT, YAKHAM ?
C’est à n’y rien comprendre ! A moinsque la scène politique se révèle être un véritable cirque. Un vaudeville. Un plateau où se jouent des pièces les plus sournoises.Vous vous souvenez quand ça volait trèsbas entre Yakham Mbaye et MoustaphaCissé Lô ? Pouah ! C’était pour le moinsexécrable.
 De gros et vilains mots et des accusations indignes de personnalités de la République. Ça se traitait de voleurs, escrocs, maquereau et autres joyeusetés. Pz¾¨¨ao¶ la ȯeʼndie, Ci¨¨é L} aÖai¶ ȯ¾blié, via des statuts WhatsApp, des vidéos sur lesquelles on pouvait apercevoir le directeur du quotidien national, « Le Soleil », en boîte de nuit, entouré de jeunes dames et hommes fumant de la chicha. Bref, Yakham faisant le mauvais garçon. Le bad boy quoi ! S’en suivirent des grosmots avec des insanités que la bonne
éducation de gens civilisés reprouve. Bref, ça volait très bas entre les deuxhommes. Avec des attaques en dessous de la ceinture. Excédé par tant d’insanités, le Président Sall dût se résoudre à sanctionner celui qui était le 1èr vice-président de l’Assemblée nationale, en l’excluant de sa formation politique avantde le dépouiller de son manteau de vice – président au niveau du parlement. EntreYakham et Cissé Lo, c’était la guerre.
Et personne n’aurait parié un kopeck que ces deux ennemis se retrouvent. Et avec tout ce que Yakham a dit surCissé Lo, lequel aurait passé plus de dix ans à l’insulter. Après toutes ces vilenies donc, entendre maintenant le mêmeYakham venir nous dire que Cissé Lôest l’une des personnes avec lesquelles il a plus de proximité, de complicité et d’entente au sein de l’Apr, de l’opposition au pouvoir. Là, ça devient vraimentincompréhensible. A moins que les deuxhommes barbouillent dans les mêmesexcréments. On peut bien se demander si c’est vraiment Yakham Codou Mbayequi parle ou un usurpateur. CisséLô serait ainsi devenu un hommeimportant aux yeux de Yakham. Un héros ! « Moustapha Cissé Lô a mené des combats épiques aux côtés du Président Macky Sall. Nous en sommes témoins. Nous avons tous mené des combats épiques aux côtés du président Macky Sall. Quand on veut du bien au président Macky Sall, on ne peut agir que par addition jamais par soustraction », bien sûr, c’est toujours Yakham qui parle etpas un autre. Après de telles déclarationsd’amour, on est en droit de se demanderde quel métal est fait M. Mbaye.
Editeur & Directeur de publication :Mansour Dieng Rédacteur en chef :Marc Senghor Infographie :Isopubli @gmail.comResponsable Commercial :Mohamed Dieng Tél : 33 827 33 31/77 293 48 48/Email :iconecrea@gmail.com
JDJ - Le Journal Du Jeudi - N°130
EN COUV
DISTRIBUTION DES CARTES SUR L’ÉCHIQUIER POLITIQUE MACKY STRATÈGE ET TACTICIEN XXL
De 1978 à 2000, le seul politicien qui donnait le tempo à la vie politique, c’était Abdoulaye Wade, l’opposant des Présidents Léopold Sédar Senghor et Abdou Diouf. Il imprimait le rythme qu’il voulait à la vie politique. Il était devenu le président de la Rue publique comme ironisait le journal satirique, le Cafard libéré. A partir de 2000, ce genre d’opposant a disparu au point que Wade Président titillait ses opposants qu’il taxait d’ectoplasmes f rileux à cause de leur mollesse. D’ailleurs cette passivité a favorisé l’émergence de mouvements citoyens forts comme les « y en a marre » et autres associations de la société civile qui se sont substitués aux partis politiques pour mener la bataille contre Wade.
LA DÉCLARATION DE KAFFRINE
Mais sous le règne de Macky Sall, leader de l’Alliance pour la République (Apr), c’est lui-même qui rythme la vie politique. Il est stratège et aussi tacticien. Il est maitre du jeu politique. Il est parvenu à driver le monde politique à ¨a g¾i¨e. AÖec ¨e¨ mzÝeo¨ ʼnoaocie¨ éozme¨, ¨a ȯzlice, ¨a gendarmerie et ses magistrats, il contrôle tout. Son argent appâte les transhumants, sa police, sa gendarmerie et ses magistrats mâtent et embastillent les insoumis, les rétifs et les rebelles. Son ambition, c’est de contrôler le jeu politique. E¶ c’ e¨¶ dao¨ ce¶¶e zȯ¶iȱ¾e ȱ¾’ il ʼn¶ la célèbe déclaa¶izo
de Kaff rine le 16 avril 2015 lors d’une conférence de presse.
«Ne parlons pas de transhumance qui a une charge très péjorative. Le terme n’est pas acceptable. Mais, il ne faut pas oublier que nous sommes dans une démocratie. La liberté d’aller et venir est garantie par la Constitution. On ne peut pas mettre les gens dans des carcans politiques. Lorsque vous avez une majorité, il faut chercher à la consolider en allant chercher dans le camp adverse, dans l’opposition. L’opposition est dans son rôle, elle critique et cherche à récupérer des gens dans la majorité. Que quelqu’un quitte un parti où il ne se sent plus à l’aise pour rejoindre un autre parti, il n’y a rien de plus normal. Pourquoi quand quelqu’un quitte le parti au pouvoir pour aller dans un parti d’opposition, on ne parle pas de transhumance. Je suis un exemple, j’ai quitté le Pds pour aller créer mon parti dans l’opposition mais personne n’a parlé de transhumant. Les idéologies sont désormais relativisées. Nous n’accueillons pas des responsables politiques de l’opposition à coût de milliards ou avec des postes. Non ! Nous sommes dans une logique politique. Nous cherchons à renforcer notre majorité pour gagner le 1er tour. Le mot d’ordre : c’est l’ouverture. Amenez des gens d’où qu’ils viennent avec n’importe quel moyen. Nous allons réduire l’opposition à sa plus simple expression. Ça va continuer» dixit le chef de l’Apr.
LE PDS, PREMIÈRE VICTIME DE MACKY
Le PDS a été la première formation politique à subir les assauts dévastateurs du Président Sall. Dès 2012, 25 dignitaires libéraux avaient été listés par l’alors procureur spécial Alioune Ndao pour cause d’enrichissement illici¶e. A¾ ʼnoi¨h, c’ e¨¶ ¨e¾lemeo¶ Kaim Wade ȱ¾i a é¶é appréhendé. Mais d’autres libéraux dont les leaders Oumar Sarr, El Hadji Amadou Sall, Aminata Nguirane, Aïda Ndiongue, Toussaint Manga feront la prison pour des raisons purement politiques. Si pour les libéraux susnommés Macky a choisi le bâton, pour d’autres, il a choisi la carotte. Farba Senghor, Pape Samba Mboup, Serigne Mbacké Niaye, Souleymane Ndéné Ndiaye, Modou Diagne Fada, Mamadou Lamine Keita et autres transhumants-ralliés ne diront pas le contraire. Si le 24 février 2019, le PDS n’a pas pu présenter un candidat à la présidentielle, c’est à cause de la sanction politico-judiciaire qui a empêché à son leader Karim Wade d’être dans les starting-blocks le. Aujourd’hui Oumar Sarr, El Hadji Amadou Sall, Babacar Gaye et autres libéraux ont quitté le PDS pour aller paitre dans les fertiles prairies marron-beige. Cette invite à la soupe gouvernementale laisse croire que Macky a beaucoup manœuvré pour que Oumar Sarr et les siens quittassent le navire bleu pour enfourcher le cheval bicolore. Aïda Ndizog¾e, ȱ¾i a béoéʼncié de maché¨ ȱ¾i l¾i zo¶ rapporté des milliards sous le règne de Wade, se trouve dans la nasse judiciaire au point de devenir une fervente souteneuse de Macky.
JDJ - Le Journal Du Jeudi - N°130
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