Allo Police n°528 - Du 02 au 08 mars 2020
24 pages
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Allo Police n°528 - Du 02 au 08 mars 2020 , magazine presse

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Date de parution 02 mars 2020
Langue Français
Poids de l'ouvrage 14 Mo

Extrait

Man e Léila lection d Une sé
ParKonéSibirinan Pèlerins et migrants en danger ! n le sait. Le Coronavirus ou virus à couronne fait feu de tout bois en Chine et dans plusieurs pays la ChineO, deuxième puissance économique mon-européens, asiatiques et même africains. On a largement dépassé la barre des 2000 morts dans le monde. Même si diale enregistre quelques progrès ces derniers temps contre ce virus, reconnaissons que beau-coup reste à faire pour déclarer la fin de l’épidé-mie. Alors, si la Chine, en dépit de son statut de pays développé et la qualité de son système sa-nitaire, est devenu un pays «non fréquentable», qu’en sera-t-il des pays africains? La préoccu-pation est valable concernant le sort de tous ces migrants à travers le monde. Car si ce virus décide de frapper ces pauvres, il faudrait craindre le pire. Depuis que l’épidémie du Coronavirus a été dé-clarée urgence internationale, l’Oms encourage les Etats au renforcement de leur système sani-taire et au confinement de leurs ressortissants en provenance de la Chine. En Côte d’Ivoire, le gou-vernement renforce ses capacités dans la lutte. La volonté ne manque pas. Le Samu est disponible 24H sur 24 pour évacuer les cas. L’institut Pasteur est reconnu pour la fiabilité des résultats de ses tests ou examens. Le tout, sous la houlette de l’Oms qui apporte son soutien à l’Etat. Apparem-ment, les autorités nationales semblent prêtes pour parer à toute éventualité. Mais qu’en est-il des migrants et pèlerins, quand on sait que l’Italie, l’une des destinations privi-légiées de nos frères et sœurs africains enregistre déjà des morts? Pour être clair, il faut se faire des soucis pour eux. Des milliers d’Africains vivent dans la clandestinité et dans les rues. En cas de contamination, comment vont-ils se faire soigner vu qu’ils sont livrés à eux-mêmes? C’est dire que le danger est réel. Idem pour les pèlerins musulmans. C’est à juste titre que l’Arabie Saoudite vient d’interdire tem-porairement l’entrée des pèlerins sur son terri-toire pour accomplir le petit pèlerinage ou Oumra. Chaque année, des dizaines de milliers de pèlerins se rendent à la Mecque pour accomplir ce rite. L’interdiction touche aussi les touristes en prove-nance de pays touchés par le Coronavirus. De suspension temporaire, si l’épidémie se pour-suit, le Hadj 2020 pourrait être menacé. Prions Dieu que d’ici là, l’épidémie devienne un lointain souvenir. Cela est possible si les pays sont soli-daires dans la lutte et s’ils se donnent la main pour la mise sur pied d’un vaccin. Mais en atten-dant, il faut respecter les mesures de protection conseillées par l’Oms.
ALLO POLICE ! EST UNE PUBLICATION DE GO MEDIA,Sarl au capital de 5.000.000 de F. CFADirecteur de Publication et gérant :Zohoré Lassane •Rédacteur en Chef :Koné Sibirinan (49 57 58 18) Secrétaire de rédaction :Olivier Valère (49 81 60 55)• Responsable commerciale :Gohourou Alain Pièrre (07 37 60 26)Siège social :Koumassi Remblais non loin de ISTCO Colombe lot 1619 ilot : 109.Tél :21 56 47 20 / 21 36 03 54 •Fax :21 56 51 69 •Adresse :10 B.P. 399 Abidjan 10 Dépôt Légal : 8905 du 14 juillet 2009 • Impression :SNPECI •Distribution :Edipresse : 20 37 18 60 / 20 37 17 67 •Recépissé n° 20/Ddu 09 juillet 2009 du Procureur de la République.Toute copie, même partielle de cette publication est formellement interdite sous peine de poursuite judiciaire.
2 •ALLO POLICE ! N°528du 02 au 08 mars 2020
Un camion contenant des produits
prohibés saisies
EN TOUTE FRANCHISE
NIAKARA. Un camion de 10 tonnes de capacité en charge, en pro-venance de Korhogo (région de Poro) avec des produits prohibés, a été intercepté par les forces de l’ordre, le 20 février dernier, au poste de contrôle de Kanawolo, village carrefour, à 15 km au Nord de la ville de Niakara. Le véhicule affrété au transport des biens et marchandises diverses a été pris lors d’un contrôleaux environs de 17h, au corridor de Kanawolo, par des éléments de la brigade antidroguede la gendarmerie nationale basée à Bouaké. Deux des occupants du camion ont pris la clé des champs au moment des faits. Le camion transportait 90 cartons de médicaments de qualité inférieure ou frauduleux (MAQUIF),des cartouchesde cigarettes.
Un carambolage fait deux morts et une soixantaine de blessés
NIAKARA. Le fils du directeur départemental des Sports deSa-matiguila (Nord, région du Kabadougou) est décédé, le 23 février dernier, en début d’après-midi, des suites d’une noyade dans un barrage hydro-agricole près de Niakara. Check Kader Koné (16 ans), élève enclasse de 2nde C au lycée municipal Henri Konan Bédié de Niakara, parti vers 13h pour une baignade au barrage Nanlo Bamba, à environ 2 km au Sud-est de la ville, a été en-gloutie par cette grande retenue d’eau, sous le regard impuis-sant de ses quatre copains venus avec lui. Repêché le même jour des profondeurs des eaux, le corps inerte de l’adolescent a été inhumé près du barrage hydro-agricole conformément aux tra-ditions
Un élève meurt par noyade
Le directeur de la police félicite le policier giflé par un usager
TIASSALE. Un carambolage entre un car de transport de voyageurs et deux camions de transport de marchandises au Pk 107 de l’autoroute du nord, dans la nuit du 24 au 25 février dernier, a fait deux morts et une soixantaine de blessés. Il y a un mois environ, un autre carambolage impliquant un car de voyageurs et deux camions de transport de marchandises avait fait 19 morts, toujoursau Pk 107.
DABOU. Le 23 février dernier, un incendie d’une rare intensité s’est déclaré au domi-cile d’une famille au quartier Sodepalm, non loin de la brigade de gendarmerie de Dabou, causant de graves brûlures sur un jeune homme de 25 ans. Selon les témoins interrogés, l’incendie s’est déclaré entre 9h et 10h et serait lié à un court circuit qui s’est produit dans les installations élec-triques traversant le plafond du domicile. Il s’en est ensuivi des flammes, qui très ra-pidement, ont ravagé plafonds, meubles, appareils électroménagers, pour atteindre les chambres. Faisant la grâce matinée, Abossi Osée, à qui ses parents ont confié la garde de la maison quelques heures plutôt, avant leur départ, a été gravement brulé.
Un individu brulé dans un incendie
8.810 EXEMPLAIRES
ABIDJAN. Une vidéo circulant sur les réseaux sociaux, depuis le 26 février 2020, présente un agent de police en faction qui reçoit des gifles de la part d’un usager de race blanche. Suite à cet incident, de nombreux internautes ont exprimé leur indignation. « Ce jeudi 27 février, le directeur général de la police natio-nale a reçu, à son cabinet, l'agent de police qui a subi l'agression de la part du ressortissant tunisien », rapporte un poste sur Facebook diffusé par la direction générale de la police nationale.« Au nom de Monsieur le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le directeur général de la police nationale a félicité cet agent pour son sang-froid, son professionnalisme et surtout pour le fait qu'il ait sous-trait son agresseur des griffes de la population en furie ».
ENTRÉE EN MATIÈRE
Un bébé volé, remis à ses parents
MANKONA. Le 26 février dernier, la police de Mankono a remis, à une mère, sa fillettede 21 mois, enlevée par une présumée ra-visseuse, K. Nakondja, le 20 février, à Anyama-derrière rails, dans la commune d’Abobo. La remise de la fillette à sa mère s’est dé-roulée en présence des autorités coutumières, des responsables du Conseil national des droits de l’homme et du responsable du centre social de Mankono. Interpellée le dimanche 23 février à Tomono, une localité située à environ 30 km de Mankono, par les services de police, la ravisseuse a été mise aux arrêts au com-missariat de Mankono, a-t-on appris. L’enfant retrouvée saine et sauve, a été gardée en sécurité avant d’être rendue à sa gé-nitrice.
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