Allo Police n°582 - du lundi 15 au dimanche 21 mars 2021
24 pages
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Allo Police n°582 - du lundi 15 au dimanche 21 mars 2021 , magazine presse

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Date de parution 15 mars 2021
Langue Français
Poids de l'ouvrage 7 Mo

Extrait

EN TOUTE FRANCHISE
Par Koné Sibirinan
La sécurité des gares routières, parlons-en !
est un caillou lancé dans le jardin du haut conseil du patronat des (passCagers etleurs proches) paient un lourd tribut entreprises de transport routier. La sécurité n’existe pas dans les gares routières et les usagers aux agressions. Impunément.
Alors que se passe-t-il pour que les passagers soient livrés à eux-mêmes? Il est clair que les compagnies de transport terrestre n’assurent pas ensemble la sé-curité des gares. En général, quand vous vous rendez dans une gare, vous verrez parfois un corridor à l’en-trée. Quelques jeunes vigiles tiennent ce barrage et réclament de l’argent aux taxis qui vont chercher ou déposer les passagers.
Ces cas sont vraiment rares comme les larmes d’un chien. Pour le reste, vous vous débrouillez comme vous pouvez pour assurer votre propre sécurité. Je vais vous relater ma mésaventure. Ce jour-là, je de-vais prendre une voiture faisant la ligne Abidjan-Divo. Je quitte la commune de Koumassi et j’arrive dans la commune boueuse d’Adjamé. Un taxi faisant la ligne Koumassi-Adjamé Renault m’y dépose avec ma petite famille.
Ma petite valise en main, un enfant dans l’autre main, je tente de me frayer un chemin pour arriver à la gare de Divo. Sur la voie bitumée que j’emprunte, des coxers au regard dur, nous accostent. Ils nous pro-mettent un voyage dans les minutes qui suivent. Nous déclinons l’offre. Ils proposent de porter nos bagages, nous refusons. Pour nous décourager d’avancer, ils nous disent que des « microbes » armés seraient sur notre itinéraire. Et que nous ferions mieux de les suivre. Nous restons imperturbables. Face à notre intransigeance, ils rebroussent chemin pour aller vers d’autres clients potentiels. Quelques instants plus tard, nous entendons derrière:« Au vo-leur! Il a pris mon portable… »Une dame à bord d’un taxi avait eu l’imprudence de téléphoner les vitres montées. Un coxer lui a chipé son appareil.
Bref, il fait peur de se rendre à l’ancienne gare d’Ad-jamé. Surtout dans la zone de Renault jusqu'à la mai-son blanche du marché Gouro. Cette voie est régulièrement bondée de gens aux mœurs peu re-commandables. Mais le plus surprenant, pas une si-lhouette de force de l’ordre. Ce qui n’est pas normal.
Par conséquent, le haut conseil ainsi que la marie d’Adjamé doivent se donner les voies et moyens pour sécuriser l’intérieur des gares ainsi que l’extérieur. Et pour cause, c’est un droit pour l’usager de se faire protéger. Les taxes sont payées dans les gares grâce aux tickets payés par les usagers. Les forces de l’or-dre (BRI, police criminelle et autres forces de sécu-rité) qui veulent réduire la criminalité doivent s’y rendre pour une démonstration de force.
J’ai appris que la plupart des individus qui y règnent en maîtres absolus seraient des transfuges de nos prisons. Vrai ou faux ? Une chose est sûre. Ils y in-ventent des activités illégales pour gagner leur pain à la sueur du front des naïfs (le jeu à cartes, les planches dans la boue, la recherche de passagers pour les compagnies de transport…)
Je demande au ministère des Transports d’y mettre de l’ordre car la réforme du secteur du transport doit passer par là. Autrement dit, les gares doivent de-meurer des lieux sécurisés pour les passagers.
Une sélection de Diomandé karamoko RE ATIÈ EN M RÉE ENT
35 blessés dans accident
AUTOROUTE DU NORD. Le 7 mars dernier, un accident de la circu-lation s'est produit sur l'autoroute du nord précisément au pk 91, sur la voie sud. Un car de transport a fait une sortie de route. Au total 35 blessés parmi les passagers dont 4 cas graves. Les sapeurs-gpompiers informés sont arrivés sur le lieu. Ils ont pu évacuer 15 des 35 blessés. Les 20 autres ont refusé d'être évacués. Ils ont dû signer des décharges de responsabilité. Certainement leurs blessures étaient légères.
Des braqueurs interpellés
ZOUKOUGBEU. De redoutables braqueurs âgés respectivement de 37 ans, 25 ans et 18 ans ont été interpellés le 9 mars dernier par les éléments du commissariat de Zoukougbeu. Les individus étaient recherchés depuis un bon moment après qu'ils ont com-mis des vols dans la zone. Ils pensaient avoir été oubliés. Mais quand ils sont sortis de leur cachette pour reprendre leurs acti-vités, la police qui était déjà à l'affût a mis le grappin sur eux. Ils seraient auteurs de plusieurs vols à main armée. Ils devront répondre de leurs actes dans les jours à venir devant le juge.
Braquage en pleine rue
PLATEAU. Plateau, centre des affaires de la capitale économique ivoirienne a été le théâtre d'un braquage en pleine rue le 9 mars dernier. Bilan, 3 blessés et un sac à main emporté par les bra-queurs. Les faits se sont produits sur le boulevard Cadre du Pla-teau. Des individus armés non identifiés à moto ont braqué un véhicule personnel en pleine rue, créant une scène de panique au sein des passants. Après leur forfait, les braqueurs ontdis-paru dans la nature. Il faut rappeler que les braquages per-pétrés par des hommes à moto sont devenus récurrents. Espérons que les forces de l'ordre mettront la main surces malfrats.
Un faux gendarme démasqué
TOUMODI. Il se nomme Yao Kouakou Stéphane. Il n'est pas gendarme. Mais il a pris l'habitude de s'habiller en tenuede gendarme pour tromper la vigilance des gens et vaquerà ses sales besognes. Cette fois il a été démasqué. En effet, habillé en tenue, l'homme avait pris l'identité d'un vrai gen-darme affecté à la garde rapprochée d'un ministre. Il comp-tait ainsi rendre visite à un proche à la prison de Toumodi. Mais les gardes pénitentiaires ont été vigilants. Ils ont su grâce à un bref interrogatoire que l'homme est un faux gendarme. Il a été arrêté pour usurpation de titre et d'identité.
Collision entre un car et un camion remorque
BONON. Le 11 mars dernier, un car d'une compagnie de transport en partance pour Guiglo est rentré en collision
frontale avec un camion remorque. Le car voulait éviter des mo-tocyclistes ayant fait une chute, selon des témoins. Les faits se sont produits aux environs de 20h, sur l’axe principal de la ville de Bonon, à hauteur du lycée moderne. Bilan, 24 blessés et de nombreux dégâts matériels. Toutes les victimes ont été évacuées au centre de santé urbain (CSU) de Bonon.
Assommé par un présumé fou, il meurt
ODIENNÉ. Les faits se sont déroulés à la veille des élections lé-gislatives du 6 mars dernier dans un village du département d'Odienné. Mory Soumahoro, membre d'une équipe de campagne, est décédé des suites d'une agression. Selon des informations, un individu de passage à Férémandougou, a agressé Mory Sou-mahoro, à l’aide d’un objet contondant, en fin d’après-midi. Eva-cué au centre hospitalier régional d’Odienné, Mory a rendu l’âme, le 6 mars à 5 heures du matin. L'agresseur qui serait un fou a été lynché.
Le présumé tueur d'une dame arrêté
DANANÉ. Dans la nuit du 3 au 4 mars dernier, une femme enceinte de 4 mois et mère de 3 enfants a été violée avant d’être tuée. La victime est originaire de Guehoué, un village du département de Danané. Son meurtre a suscité une violente réaction des jeunes du village qui suspectaient un jeune du village de Goutro d'être le tueur. En représailles, plusieurs maisons dudit village ont été incendiées par les proches de la victime. Le présumé coupable a été arrêté par les forces de l'ordre et une enquête a été ouverte. L'homme aurait avoué son forfait auprès de ses proches.
L'ambulancier meurt dans un accident
NIAKA A. s faits se sont déroulés dans la nuit du 9 au 10 R Le mars dernier sur l'axe Katiola-Niakara. Traoré Mohamed, am-bulancier à l'hôpital général de Niakara était au v l'ambulance quand il est entré en collision avec un olant de personnel. Les circonstances de la collision entre les deux vé- véhicule hicules ne sont pas connues. Il revient toutefois que le choc était si violent que les deux chauffeurs y ont laissé leur vie.
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