Allo Police n°578 - du Lundi 15 au Dimanche 21 Février 2021
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Allo Police n°578 - du Lundi 15 au Dimanche 21 Février 2021 , magazine presse

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Date de parution 15 février 2021
Langue Français
Poids de l'ouvrage 8 Mo

Extrait

EN TOUTE FRANCHISE
Par Koné Sibirinan
La loi du plus fort
a Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de cacao avec près de 40% de L la production mondiale, est à la croisée des chemins. Bien que le prix bord-champ soit fixé à 1000 francs Cfa le kilo, les planteurs vivent des temps difficiles. Ils n’arri-vent pas à vendre leurs fèves bien séchées et triées. Une mévente due aux turbulences sur le marché in-ternational du cacao. La production est abondante et les acheteurs ne se bousculent pas. En économie, on dit que l’offre est supérieure à la demande.
Les chocolatiers européens et américains disent avoir suffisamment de stocks sous les bras pour s’encombrer avec de nouveaux achats. Et comme le cacao est produit en Afrique pour la consommation des Occidentaux, quand ces derniers n’en ont pas besoin, les planteurs africains et leurs gouvernants n’ont que leurs yeux pour pleurer. Aujourd’hui, avec une production abondante non vendue, c’est la ga-lère dans les foyers. Les paysans ne sont plus en mesure de faire face aux charges de leurs familles. Les femmes qui ne supportent pas la misère aban-donnent leurs maris pour d’autres plus stables, les enfants ne sont pas scolarisés bref, les foyers écla-tent.
Comment en est-on arrivé là ? L’Etat de Côte d’Ivoire, afin d’offrir des revenus décents à ses producteurs, a tenté de montrer les muscles face aux géants cho-colatiers en leur imposant un différentiel de revenu décent (DRD) de 400 dollars la tonne. Ce prix plan-cher est censé permettre d’augmenter le revenu des producteurs. Pour réussir à l’imposer aux exporta-teurs et chocolatiers, la Côte d’Ivoire s’est coalisée avec le Ghana voisin. Les deux producteurs pèsent 62% de l’offre mondiale. L’union faisant la force, ils font plier l’échine aux multinationales.
Mais dans un marché aussi complexe que celui du cacao, les multinationales ont décidé de ne pas jouer franc-jeu. D’abord, au prétexte de la pandémie du coronavirus, la majorité a baissé drastiquement ses commandes. Ensuite, quand elles veulent acheter les productions, elles le font en dessous du prix mini-mum garanti. Pour ne pas mourir de faim, les pro-ducteurs n’ont d’autre choix que de brader leurs fèves. C’est le jeu du pouvoir. Le dernier mot revient au plus fort, celui qui paie, celui qui consomme. Face aux muscles, les multinationales se sont montré plus rusées.
Feu Félix Houphouët-Boigny, en 1987-1988, avait mené un combat similaire, en incendiant des tonnes de fèves de cacao pour protester contre le diktat des firmes du cacao. Quelques mois plus tard, il avait dû ravaler sa colère. Dans le rapport de force qu’il avait engagé avec les géants mondiaux du cacao, le Vieux n’avait aucun moyen de pression. Tout simplement parce que la loi du marché repose sur un principe : le pouvoir appartient à celui qui paie, qui consomme.
Le gouvernement Ouattara va-t-il réussir là où le vieux a échoué ? Difficile à croire. Si on s’en tient aux échos qui nous parviennent du marché dans un contexte marqué par la pandémie de coronavirus. Toutes les conditions sont réunies pour livrer les pauvres planteurs à ces ogres du cacao. Les expor-tateurs sont sans état d’âme. Ils se détournent du cacao ivoirien, devenu trop cher, pour celui du Ni-géria et du Cameroun, vendu à vil prix. La loi du plus fort !
Une sélection de Diomandé MATIÈRE N RÉE E ENT
Il se faisait passer pour un gendarme
BOUAKÉ.Les éléments de la police criminelle de Bouaké ont arrêté un faux gendarme dans la nuit du 6 au 7 février dernier. L'homme qui répond aux initiales de F.A. possédait un pistolet et faisait croire qu'il est un gendarme. Tout est parti d'un appel anonyme. Quand les policiers l'ont interpellé, il a déclaré être un vendeur de véhicules d'occasion. Il a été toutefois transféré devant les ju-ridictions compétentes afin qu'il réponde de ses actes.
Un élève meurt en sauvant son ami
GRAND-LAHOU. Le 5 février dernier, alors qu'il revenait des cours, Calixte Atsé Yapo, élève en classe de 3ème a aperçu son ami en train d'être battu par un groupe de jeunes qui seraient des élèves. Il décide d'aller sauver cet ami. Malheureusement, les choses ne vont pas bien se passer. Quand il s'est interposé afin de mettre son ami hors de danger, il a reçu un coup de poignard. Gravement atteint, il a été conduit à l'hôpital général de la ville. Mais compte tenu de la gravité de son état, il était question de l'évacuer dans un Chu d'Abidjan. Plus tard, l'élève rendra l'âme au grand désarroi des parents, amis et connaissances.
Un élève meurt noyé
ODIENNÉ. Les faits se sont passés le 8 février dernier dans la mi-journée. Un élève en classe de sixième au collège moderne Na-bintou Cissé de Gbéléban dans le département d'Odienné est décédé par noyade, dans le fleuve Gbahanla, frontière naturelle entre la Côte d’Ivoire et la Guinée. L’élève s’était rendu au fleuve avec ses amis afin de faire la lessive et se baigner comme d’ail-leurs beaucoup d’autres personnes de la ville. Après la lessive, l'élève et ses amis se jettent donc à l'eau pour une partie de bai-gnade. Mais l'élève qui semblait très heureux en compagnie de ses amis va perdre la vie par noyade. Les pêcheurs ont repêché son corps sans vie.
Une vendeuse de poisson tuée
DABOU. Le 8 février dernier, aux environs de 5 heures du matin, le corps sans vie de Gogoua Laurence, la soixantaine révolue, a été découvert dans un quartier populaire de Dabou. La victime qui est vendeuse de poisson avait l'habitude de sortir très tôt les matins pour s'approvisionner. Ce jour-là donc comme à son ha-bitude, elle allait s'approvisionner quand elle a été assommée et étouffée par des inconnus qui l'ont par la suite dépouillée de tous ses biens. Le corps sans vie de la victime a été retrouvé sur le lieu de l'agression.
Il se donne la mort pour une femme
NIAKARA. Le 31 janvier dernier à Kafiné, village du département de Niakara, Gérard Koné Katinan, un opérateur agricole, s'est
donné la mort à l'aide d'un fusil de chasse de type calibre 12 à son domicile. C'est son corps baignant dans son sang qui a été découvert. Des témoignages concordants indiquent que la victime était rongée par une grosse déception amoureuse. C'est que sa dulcinée, avec qui il filait le parfait amour ne voulait plus entendre parler de lui, encore moins le voir. L'opérateur agricole ne voulant pas vivre ce chagrin tout le temps aurait préféré se donner la mort.
3 élèves périssent dans le fleuve N'zo
GUIGLO. Ils s'étaient rendus au bord du fleuve N'zo à quelques mè-tres de la ville de Guiglo pour une partie de baignade, le 6 février dernier. Ces 3 élèves en classe de seconde ne savaient pas qu'ils prenaient malheureusement rendez-vous avec la mort. Une per-sonne plus âgée les a dissuadés de se laver dans le fleuve à cause de la montée des eaux. Mais les élèves ont pris un chemin dé-tourné pour échapper à l'interpellation d'autres personnes. A un moment donné, une des élèves avait des difficultés avec l’eau. Quand les deux autres sont allés à son secours, ils ont péri à leur tour, emportés par le courant de l'eau. Les secours ont pu repêcher un corps le même jour et les deux autres, le lendemain.
Un professeur périt dans un puits
SASSANDRA. Awoulan Yao Eu-gène, 46 ans professeur d’his-toire-géographie au collège privé Ahirco de Sassandra a été retrouvé mort dans un puits le 9 février dernier. Selon plusieurs témoins, la veille, le professeur avait passé une soirée arrosée avec des amis jusqu’à tard dans la nuit. Et quand il est rentré à la maison il ne se serait pas couché aussitôt. Il serait res-sorti de la cour pour s'asseoir au bord d’un puits où il a l’ha-bitude de se retirer pour prendre de l’air. Mais le lendemain, jusqu’à la mi-journée, il ne faisait pas signe de vie. Des recherches ont donc été entreprises par ses proches à l'issue desquelles son corps a été découvert dans le puits. Son corps a été repêché par les pompiers civils du centre de secours et d’urgence (CSU).
L'accident de l'ambulance fait deux blessés
TIAS SALÉ.Lesfaitss esontproduitsdanslanuitdud 6 au ernier à 7 février l'entrée de la v illedeTiassalé . L’ambulance d d e santé u centre urbaindeGbolou villequiévacua malade it une s e-femm ag a e fait un acci de x sage-femnt.Bilan,deublessés.Ils'agitdela oBôntdtôopuosulremysedeenuxquéteéstéiovnaceutéssoànl'phaôrpeitnatlqSuaiinl'tacJceoanmpBaagpntiasitte.Idles avoirtraverrseécleevoirdessoins.Ilrevientquel'ambulancieraprès pontàlentrée de la ville, a duvéhiperdulecontrô cule et le anisacours e c ontre un p moy oteau é q enne tension. lectri ue de
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