Allo Police n°532 - Du 30 mars au 5 avril 2020
24 pages
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Allo Police n°532 - Du 30 mars au 5 avril 2020 , magazine presse

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Publié par
Date de parution 30 mars 2020
Langue Français
Poids de l'ouvrage 13 Mo

Extrait

EN TOUTE FRANCHISE
ParKonéSibirinan
Confinement inévitable !
a Chine est en train de sortir de la pandé-mie du Coronavirus. Cela, après trois mois de lutte, de discipline et de confinement L total. Mais cette rigueur n’a pas empêché que cette puissance économique mondiale perde 3285 de ses citoyens. Depuis une semaine, aucun nouveau cas n’est signalé. On parle même de la fin de la maladie et de reprise du travail. Pour y ar-river, la Chine a dû sacrifier trois mois de l’année à lutter contre ce virus ultrarésistant. Cette nation a dé-ployé la grosse artillerie en matière de lutte contre un mal difficile à maitriser. D’abord, le confinement dans la localité de Wuhan, épicentre de cette maladie. Ensuite, tout le pays s’y est mis. Depuis quelques semaines, la vie semble reprendre petit à petit. La quarantaine sera levée le 12 avril prochain à Wuhan, de là où le virus s’est propagé dans le monde. Certes la vigilance reste de mise, mais la Chine a repris le travail. Et l’économie va reprendre au bout de quelques mois.
Chez nous, on ne peut pas faire de comparaison au risque de se ridiculiser. Vu notre indiscipline légen-daire et le laxisme de certaines autorités censées mener à bien la mise en quarantaine des passagers venus d’Europe ou de la Chine. Le favoritisme a fait capoter notre chance de stopper la propagation de ce virus qui n’avait pas encore fait assez de victimes (malades). On se demande encore comment les au-torités ont pu laisser filer les passagers confinés de l’Injs. La suite, on la connait. Quelques morceaux choisis pour démontrer ce que nous disons.
Quand le confinement de l’Injs a échoué, plusieurs passagers potentiels porteurs du virus, sont rentrés en famille. Là-bas, ils ont été accueillis comme si de rien n’était. Avec les accolades et embrassades. Ils ont mangé avec leurs proches. C’est quand ce scan-dale a éclaté et que des noms ont été cités, que cer-tains de ceux qui ont boycotté la quarantaine sont revenus sur leurs pas. Tout en présentant des excuses plates sur les réseaux sociaux.
Or, le mal était déjà fait. Certains ont rejoint leurs fa-milles dans les différentes communes d’Abidjan et ses banlieues. D’autres sont allés à l’intérieur du pays surtout dans les villages pour s’y cacher.
La conséquence immédiate a été de voir le nombre de cas exploser en très peu de temps. De 25, on s’est re-trouvé à 73 cas. L’indiscipline et le non-respect des consignes sont passés par là. Et l’une des plus grosses victimes est le Premier ministre Amadou Gon Couli-baly. Par note officielle, il a signifié qu’il s’est mis en auto-confinement sans être malade pour avoir été en contact avec une personne contrôlée positive.
C’est dire toute l’ampleur de cette épidémie. Si on ne déplore pas encore de décès, il ne faut pourtant pas crier vite victoire au vu de trois cas de guérison. Au-cune nation n’a pu pour l’heure réussir officiellement à vaincre ce virus. Il va falloir accepter de perdre éco-nomiquement en décrétant un confinement national de 2 semaines afin de pouvoir frapper ce virus là où ça fait mal. La Chine, le Japon, l’Afrique du sud, la France, L’Espagne, l’Italie ont ou font le confinement de leur population dans l’espoir de mieux maitriser cette crise sanitaire. Le couvre-feu, c’est bon, mais le confinement c’est encore mieux car plus efficace.
Autrement dit, le gouvernement doit gérer les pro-blèmes de salaires aussi bien dans le public que dans le privé, trouver d’autres mesures d’accompagnement (suspendre par exemple les loyers et factures Cie et Sodeci…) et confiner ses 24,5 millions d'habitants. C’est clair que ça va coûter la peau des fesses. Mais un tel sacrifice mérite d’être fait pour le bonheur de tous ceux qui vivent sur cette terre d’Eburnie.
Au bout de 2 semaines de confinement, tous les cas non graves pourraient être guéris. Et Coronavirus Covid-19 prendra inévitablement la poudre d’escam-pette. Pour le bonheur de tous.
Une sélection de Marius Guela (Stg)
ENTRÉE EN MATIÈRE
Un voleur de gaz pris après le couvre-feu
ABOBO. Le mercredi 25 mars, à 5 h 10 mn, à Abobo-Baoulé Extension , une patrouille de police a interpellé un individu trans-portant une bouteille de gaz B6 et des sacs contenant des paires de chaussures, des produits cosmétiques et divers objets. In-terrogé sur l’origine de ces affaires, il dit les avoir achetés la veille mais le couvre-feu ne lui aurait pas permis d’atteindre son domicile. Non convaincu, le commis-saire Tiegnon l’a fait embarquer à bord du véhicule de patrouille afin qu’il le conduise au lieu où il dit avoir passé la nuit. L’in-délicat a finalement reconnu avoir fracturé la cuisine d’un maquis et d’un magasin. Le butin a été restitué aux victimes à leur grande satisfaction.
Surpris par le couvre-feu, il simule une crise de coronavirus
ABOBO. Les forces de l’ordre sont très fermes sur le respect des mesures de cou-vre-feu. Mais il y a toujours des réfrac-taires. Comme ce jeune homme qui, mercredi 25 mars, en plein couvre-feu, est surpris par les forces en patrouille. Il prend la fuite mais est vite rattrapé et maîtrisé, après une course-poursuite. Quelques coups de matraque plus tard, le jeune homme se met à éternuer et à tous-ser, avant de s’écrouler comme s’il avait un problème respiratoire. Des symptômes connus du Covid-19. Mais les forces de l’ordre ne se laissent pas avoir par son manège. Il a été embarqué et conduit au poste.
Un homme bat sa femme et lui brise le bras
ABOBO. Les violences conjugales font par-tie des habitudes de certains hommes.
Celle à qui nous attribuerons le pseudo-nyme de Mam, est de celle qui sont sou-vent ventre à terre en train de supplier un mari qui n’arrête de leur porter, au gré de ses humeurs, des coups. Selon le voisi-nage, la tension était vive entre la dame et les enfants hors mariage de son mari. L’homme qui a pris faits et causes pour ses enfants, a réagi vio-lemment sur sa femme en lui cassant le bras.
Zidane et un violeur arrêtés par la police
ABOBO. Le lundi 23 mars, en pleine crise du Covid-19, aux environs de 19 h , alors que le commissaire Tiégnon et ses hommes parcouraient le ter-rain pour faire respecter les consignes du gouvernement en ma-tière de prévention de l’épidémie, ils ont été joints à Abobo Belle-ville par un requérant, dénonçant un individu poursuivant des passants, un cou-teau et une machette à la main. Avec l’appui d’un équipage CCDO, le mal-frat a pu être maîtrisé et désarmé. Il répond au nom de KM alias Zidane 22 ans.
Un autre quidam a, lui, été pris pour tentative de viol sur une cliente de son taxi. Aux environs de 2 heures du matin, une dame seule prend le taxi aux feux d’Abobo-Té pour se rendre à Abobo Kennedy. A destination, le chauffeur descend de son véhicule, se jette sur la passagère assise à l’arrière et déchire ses vêtements. Les forces de l’or-dre qui patrouillaient constatent une scène suspecte et cerne le taxi. L’indélicat tente de prendre la fuite. Il a été stoppé net. Les policiers, après avoir accompagné la victime à son domicile, ont conduit le chauffeur et son taxi au poste de police.
Un président de Coges se suicide
BONGOUANOU. Le président du comité de gestion (COGES) d’une école primaire d’Ar-rah s’est suicidé dimanche dernier. Selon des informations recueillies par un confrère de l’Agence ivoirienne de presse, auprès de certains habitants d’Arrah, le nommé N’da Kouassi a été retrouvé sans vie aux environs de 5 heures. L’odeur d’un herbicide sur son corps a attiré l’attention des voisins. Après des recherches, le reste du produit consommé a été découvert derrière sa maison.
Trois présumés acheteurs véreux de cajou interpellés
NIAKARA. Le 24 mars, la brigade de gen-darmerie de Katiola a mis le grappin sur trois présumés acheteurs véreux d’ana-carde qui ne respecteraient pas le prix bord champ du kilogramme de noix de cajou fixé à 400 francs CFA. Les gendarmes ont surpris, au quartier Dimbékaha Exten-sion de Katiola, ces trois acheteurs soup-çonnés de fraude dans l’achat de noix de cajou, rapporte un producteur d’anacarde, précisant que ces individus achetaient les noix bien séchées et bien triées à 250 FCFA/ le Kg au lieu de 400 FCFA.
Un passager tabasse un apprenti et emporte sa recette
ADJAMÉ. Le 26 mars n’était pas un jour de chance pour S. Adama, âgé de 26 ans, ap-prenti de gbaka. Selon les faits qui nous ont été rapportés, depuis le départ du gbaka de Yopougon pour Adjamé-mos-quée, tout semblait bien se passer jusqu’à ce que le jeune apprenti décide d’encaisser le prix du transport à ses passagers. L’un d’entre eux lui tend 500 francs. Là, l’ap-prenti s’énerve et le sermonne, lui rappe-lant qu’il avait bien demandé à tous de monter avec la monnaie exacte pour le trajet. Le passager rétorque qu’il l’a in-formé qu’il avait une pièce de 500 francs. Qu’importe, l’apprenti s’empare de la pièce. A destination, le passager réclame sa monnaie. L’apprenti répond qu’il n’en a pas. Sur ce, il tente de remonter dans son gbaka pour s’enfuir. Là, le passager, dans une colère noire, le saisit aux collets, le charge avant de le trainer au sol. Tout se passe si vite que le chauffeur n’a pas le temps d’intervenir. Entretemps, le passa-ger a disparu après avoir dépossédé l’ap-prenti de toute sa recette.
Un bouvier trouve la mort dans un marigot
KANI. Un bouvier identifié au nom de San-garé Issa, 22 ans, est mort suite à une blessure que lui a infligée un élève en classe de Terminale, K.K.M., venu prêter main forte à son père lors d’une dispute. Des bœufs ont fait irruption, lundi, dans le champ de D. Kouakou, père du jeune élève. Celui-ci interpelle le bouvier, exigeant qu’il dégage ses bêtes. Une dispute éclate, Michel et son frère cadet se mêlent aux échanges virulents, le bouvier prend la fuite. Il est rattrapé par l’aîné des fils qui lui assène un coup de machette au mollet. Grièvement blessé, il perd beaucoup de sang, abandonné par ses bourreaux. Quand le père décide, plusieurs heures après, de le conduire à l’hôpital, il est trop tard. Le bouvier décède.
Un coupeur de route arrêté
DUEKOUÉ. Ce mardi 24 mars 2020, alors que les agents de police du commissariat de Duekoué conduisaient l'opération de contrôle de l’application des mesures bar-rières du gouvernement et celles du cou-vre-feu, ils ont été informés que des coupeurs de route se trouvaient sur une piste villageoise dans les environs du vil-lage de Niambly, sur la A6 dans le sens Duekoué-Guessabo. Deux groupes d'inter-vention des forces de police se sont dé-ployés dans la zone indiquée. L’un des malfrats a été interpellé mais ses deux complices ont réussi à s'enfuir. Une ka-lachnikov, 6 motos et une machette ont été saisies. 8 victimes ont été sauvées dont deux blessés, conduits à l'hôpital gé-néral de Duekoué.
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