Allo Police n°567 - du Lundi 30 novembre au Dimanche 06 décembre 2020
24 pages
Français

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Allo Police n°567 - du Lundi 30 novembre au Dimanche 06 décembre 2020 , magazine presse

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Date de parution 30 novembre 2020
Langue Français
Poids de l'ouvrage 6 Mo

Extrait

EN TOUTE FRANCHISE
Par Koné Sibirinan Violences faites aux femmes face à la société du pardon
e 25 novembre dernier, le monde entier célé-brait la Journée internationale pour l’élimi-nation de la violence à l’égard des femmes. L Durant 16 jours, la sensibilisation sera inten-sifiée contre ce fléau par des actions terrain. Et pour cause, en Côte d’Ivoire, le bilan est loin d’être re-luisant.
Selon une étude menée par l’ONG de défense des droits des enfants, « Femmes et minorités » dans les communes de Yopougon et Cocody, publiée en 2019, environ 70% de femmes sont victimes de violences conjugales. Toujours selon cette même étude, 5% des hommes sont violentés par les femmes.
41% des femmes contre 39% des hommes sondés consi-dèrent que recevoir une gifle de son conjoint ou parte-naire ne peut être considéré comme une violence conjugale.
72% des hommes contre 48% des femmes affirment qu’une femme battue ne doit en aucun cas se séparer du conjoint ou partenaire violent parce que ce dernier a payé la dot à sa famille. 82% des hommes contre 72% des femmes dissuadent la femme battue de saisir la justice pour obtenir gain de cause sous prétexte que le faire est de nature à exposer le conjoint violent et à fragiliser la famille. 37% d’hommes et 35% de femmes soutiennent que le mari dispose du sexe de sa femme. Et qu’on ne peut par-ler de viol entre deux personnes unies par un lien et vi-vant sous le même toit. Par ailleurs, 25% de femmes sont tuées à Abidjan sous les coups d’un conjoint. La palme d’or des tueurs de femmes revient à la com-mune de Yopougon avec 48% de cas. Quand la commune de Cocody Deux-Plateaux, enregistre plus de 24% des cas. Face à ces chiffres alarmants, on comprend aisément que la lutte est loin d’être gagnée. Les pesanteurs de la so-ciété surtout la tradition et la religion sont fortement an-crées dans les habitudes. Une société faite de pardon même en cas de meurtre. On veut que la victime ou la fa-mille de la victime pardonne tout et si, par malheur, elle veut que justice soit rendue, on la traite de tous les noms d’oiseaux. Du coup, la victime est traitée comme un bour-reau, un ennemi de la cohésion sociale. Il est temps que nos guides religieux, chefs traditionnels, chefs de communautés comprennent qu’il faut mettre fin à la violence faite à la femme en évitant de protéger les bourreaux.
En revanche, il convient aussi de dire un mot aux femmes. Vos droits méritent d’être respectés. Mais cela ne vous donne pas le droit de piétiner ceux de votre homme. Des femmes mènent la vie dure à leur mari. Le poussant à réagir et à commettre la faute. Il faut un respect mutuel, communiquer beaucoup et se partager les devoirs conju-gaux.
Faute de quoi, en cas d’une défaillance financière de l’homme, bonjour les abus de toutes sortes et cela dé-bouchera sur des violences. Autrement dit, l’homme et la femme doivent faire preuve de maturité et de retenue dans la gestion de leur couple. Cela pourrait à mon avis, freiner les conflits conjugaux. Et pour cause, un couple équilibré se bat rarement.
Une sélection de Koné Sibirinan ATIÈRE ENTRÉE EN M
Un garde de sous-préfecture grièvement blessé
NIAKARA. Un garde de sous-préfecture en service à Arikokaha a été grièvement blessé dans un accident de la circulation dans la soirée du 21 novembre 2020. C’était à la sortie nord de la ville de Niakara dans la région du Hambol. M. Landry Lékpahy était à moto sur la Nationale A3 aux environs de 19 h, quand il a per-cuté l’arrière train d’un camion remorque. Après une course, il regagnait son service à Arikokaha. En cause, les dos d’âne qu’il n’a pas vu dans la soirée. Il a été admis à l’hôpital général de Niakara pour des soins d’urgence avant son évacuation vers une structure sanitaire spécialisée. Quant au camion remorque per-cuté, il a poursuivi son trajet comme si de rien n’était.
Il enterre vivant son cousin pour pratique de sorcellerie
JACQUEVILLE. Un homme d’une cinquantaine d’années s’est rendu à la gendarmerie de Jacqueville pour dénoncer son crime. Cela, après avoir enterré vivant son cousin qui aurait confessé l’avoir programmé pour mourir en décembre. Les faits se sont passés dans le village d’Attoutou A, une localité située dans le département de Jacqueville. Le criminel a été déféré au parquet de Dabou en attendant d’être jugé.
Qui a tué et calciné le président des éleveurs de la Bagoué ?
BOUNDIALI. Dembélé Yacouba a connu une fin tragique. Prési-dent des éleveurs de la région de la Bagoué, il a été tué avant
d’être calciné par ses bourreaux, le 23 novembre 2020, sur l’axe Boundiali-Tengrela. Le défunt était reconnu comme un acteur important de la gestion du marché à bétail et de l’abattoir mu-nicipal de la ville. Par sa lutte, il a fait reculer les vols de bétail fréquents dans la région de la Bagoué. Mais ses ennemis ont fini par avoir sa peau. La police a ouvert une enquête pour re-trouver ses bourreaux.
Des individus volent des tricycles à la mairie de Lakota
LAKOTA. Des cambrioleurs se sont introduits nuitamment dans la cour de la mairie de Lakota. C’était dans la nuit du 24 au 25 novembre 2020. Comme butin, ils ont emporté deux tricycles, des râteaux, des balais et des pelles. Selon le gardien, le vol a eu lieu entre 03 heures et 04 heures du matin. Et les cambrio-leurs ont réussi à faire démarrer les deux tricycles et ont foncé sur le portail. Le gardien est soupçonné d’être de connivence avec eux.
Que faisait ce vigile avec des armes à feu?
DALOA. Sa tenue jaune ne semble plus faire sa fierté. Alors, le vigile se trouve des armes à feu pour ressembler à un agent des forces de sécurité. Se promenant avec des armes à feu dans la localité de Gonaté à Daloa, il s’est fait prendre par des éléments de la gendarmerie nationale. Il avait sur lui deux fusils à canon scié de fabrication artisane. Dès qu’il a vu les forces régulières, il a commencé à détaler. N’ayant pas les talents d’un lièvre, il s’est fait rattraper. Gardé à vue quelques jours, il a été ensuite déféré au parquet de Daloa pour répondre de ses actes.
Un magasin part en fumée
TANDA. Un magasin de couture du marché de Tanda a été ravagé par un incendie déclaré le 24 novembre 2020 aux environs de 19 h. Aucune perte en vie humaine n’a été déplorée. Mais, on enregistre d’importants dégâts matériels. Tout est parti en fumée. L’incendie a été circonscrit aux environs de 20 h 15 grâce à l’intervention des riverains. Pour l'instant, on ignore les causes réelles de cet incendie. Le commissaire Achille Djédjé et ses élé-ments ont ouvert une enquête pour situer les responsabilités.
Des cartels de la drogue s’affrontent
AZAGUIÉ. Depuis le samedi 21 novembre 2020, des jeunes dro-gués des différents cartels de la ville s’affrontent. Ils érigent des barrages et agressent des passagers à bord des véhicules de transport sur l’axe Azaguié-Adzopé. Le lundi 23 novembre 2020, le même mouvement de violence s’est répandu dans le village d’Ahoua. Ces affrontements ont fait plusieurs blessés.
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