Allo Police n°569 - du Lundi 14 au Dimanche 20 Décembre 2020
24 pages
Français

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Allo Police n°569 - du Lundi 14 au Dimanche 20 Décembre 2020 , magazine presse

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
24 pages
Français
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Le savais-tu ? Tu peux t'abonner à ce journal en cliquant sur la petite cloche. Tu recevras alors une alerte par mail à chaque nouvelle parution !

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 14 décembre 2020
Langue Français
Poids de l'ouvrage 8 Mo

Extrait

EN TOUTE FRANCHISE
Par Koné Sibirinan Génération inconsciente !
u’arrive-t-il à notre jeunesse ces derniers temps ? Congés anticipés, manque de res-Q pect à l’autorité, droit d’aînesse foulé aux pieds, incivisme… Tout y passe. L’actualité est marquée par ces impairs attribués à certains de nos jeunes. Quand on sait que la relève du pays repose sur la jeunesse, il y a de quoi craindre pour le pays dans 20 ans quand cette génération qui affectionne la facilité, l’école buissonnière et la violence, sera aux affaires.
Quelques cas pratiques pour étayer mon propos. Chaque année, des parents d’élèves, enseignants et élèves criti-quent le système éducatif. Ils estiment que le business a tué la qualité de l’enseignement. Que les effectifs plé-thoriques des apprenants dans les salles de classe biai-sent leur évaluation.
Les frais annexes instaurés avec la bénédiction des Coges sont dénoncés au quotidien. Des maires ont même déjà annulé ces frais annexes dans leurs communes respec-tives pour donner l’exemple.
Alors que des solutions sont en train d’être trouvées pour améliorer la qualité de l’enseignement, voilà que des élèves par leurs agissements enfoncent le clou. Comme s’ils avaient un intérêt à ne pas terminer le programme, ils prennent plaisir à déloger leurs camarades. Cette ca-tégorie d’élèves se croit sous un parapluie atomique et n’a aucun respect pour les autorités. Plusieurs éducateurs et enseignants se sont fait battre par des élèves dans nos écoles. Des bourreaux qui se croient protégés par un syn-dicat. On est où là? Peut-on réussir en ramant à contre-courant du système éducatif ? Peut-on réussir en perturbant toujours les cours? Difficile à comprendre. Inacceptable. Le hic est que le ministère de l’Education nationale semble impuissant face à ces agissements. Les congés anticipés, l’agression des éducateurs et forma-teurs sont monnaie courante.
Ces mêmes élèves inconscients et violents refusent de suivre les cours, et organisent la fraude aux examens scolaires. Et quand ils sont démasqués et bannis de l’école ivoirienne, il se trouve un syndicat pour défendre leur cause. Que retiendront ces élèves? Que la vie est fa-cile, qu’ils ne sont pas obligés d’étudier et qu’ils seront toujours protégés. On n’a pas besoin de jeter des cauris pour savoir ce qu’ils deviendront demain. Ils foncent tout droit dans le mur.
Face à cette situation, que font les parents d’élèves? J’ai l’impression qu’ils ont démissionné pour la plupart. Ab-sents dans la vie de leurs enfants, ceux-ci se débrouillent comme ils peuvent pour exister. Et le plus souvent, leurs fréquentations ne sont pas bonnes. Les conséquences sont immédiates. Ces adolescents deviennent incontrô-lables. Et ne respectent personne.
Tout le monde a récemment condamné ce qui s’est passé à Sassandra. Le maire a été accusé d’avoir fait bastonner un élève et un enseignant venu à sa rescousse.
L’une des leçons de ces incidents est que les jeunes ba-fouent aussi facilement l’autorité. Cela était impensable il y’a trente ans. L’élève ou le jeune homme lambda vouaient un culte fou à l’enseignant, le sous-préfet, le préfet … et les saluait les bras croisés en se prosternant.
Aujourd’hui, cette race de jeunes met les mains dans les poches quand elle est face à une autorité. L’incivisme est leur dénominateur commun. C’est pour cette raison que j’estime qu’il est souhaitable instaurer le service militaire obligatoire pour cette jeunesse afin qu’elle rompe avec ses mauvaises manières.
Une sélection de Koné Sibirinan ENTRÉE EN MATIÈRE
Des centaines de blocs de cannabis saisis
AZURRETI. Les éléments de la police des stupéfiants ont mis la main sur une importante quantité de stupéfiants tout récemment. Plus de 300 blocs de cannabis étaient en train d'être débarqués sur les rives d'Azurreti, un village du département de Grand-Bas-sam. Les policiers ont eu très tôt écho de ce fait à travers un appel anonyme. C'est donc très promptement qu'ils sont arrivés sur le lieu pour mettre la main sur la drogue. Mais les trafiquants ayant flairé très vite l'arrivée des policiers ont fui.
Un tueur en série sévit
ABIDJAN SUD. Depuis octobre dernier, des meurtres en série sont constatés dans la partie sud de la ville d'Abidjan. Les victimes auraient été tuées de la même manière. D'abord un sans-abri dans la commune de Treichville. Puis une autre personne à Mar-cory. Et ainsi de suite dans plusieurs communes d'Abidjan sud. Presque tous ont été découverts le crâne fracassé. Le hic est que le meurtrier court toujours et peut faire d'autres victimes.
Un opérateur économique kidnappé
SOUBRÉ. Un opérateur économique de la ville de Soubré a été enlevé le 10 décembre dernier par de dangereux bandits. La vic-time, un acheteur de cacao, est bien connue dans la région. Dès le constat de son enlèvement par des hommes armés devant sa résidence en pleine journée, la gendarmerie et la police se sont mises en branle pour retrouver l'homme d'affaires et mettre hors d'état de nuire les voyous. La patrouille mixte a quadrillé la ville. Les ravisseurs ont pu être ainsi déroutés par les éléments du commissariat de Soubré et ceux de la police criminelle de San-Pedro. Et l'opérateur économique a pu être sauvé.
Un couple pris avec de la drogue
NIAKARA. A Franan dans le département de Niakaramadougou, un couple de dealers a été interpellé par la gendarmerie. Le couple qui avait en sa possession sept kilogrammes de drogue
a été interpellé, dans la nuit du 07 au 08 décembre 2020 par des éléments de la gendarmerie nationale de Bouaké. C'est une in-formation anonyme qui est parvenue au gendarme de la cellule anti-drogue basé à Bouaké leur permettant de mettre la main sur sept kilogrammes de cannabis appartenant au couple, un homme et sa femme. La drogue, du cannabis, était dissimulée savamment dans deux bidons d’huile et divers sachets. Le cou-ple a été mis à la disposition de la justice.
Un instituteur fait des attouchements à son élève de 4 ans
ADJAMÉ. Les habitants de Williamsville dans la commune d'Ad-jamé où les faits se sont produits la semaine dernière, n'en re-viennent pas encore. L'instituteur qui, en sa qualité d'éducateur, avait la charge de protéger l'enfant devient son bourreau. En effet, selon les informations reçues, la mère de la mineure n'ayant pas les moyens nécessaires pour mieux s'occuper d'elle, c'est une tante qui a décidé de la prendre en charge en la sco-larisant dans sa commune. Un jour, la mère qui vit à Yopougon a décidé de rendre visite à sa fille. Mais cette dernière n'était pas encore rentrée de l'école alors que midi avait sonné depuis un bon moment. La mère a donc décidé de se rendre à l'école. Elle fonce vers la classe de sa fille. Et là ce qu'elle voit la dépasse. L'instituteur est couché avec sa fille de 4 ans. Que fait-il seul avec cette fillette sur un drap? La mère ne met pas de temps à comprendre puisque le caleçon de la fillette était descendu. La mère a crié aussitôt. Ce sont ses cris qui ont alerté les badauds. L'instituteur a été arrêté. Il ressort que la victime n'a pas été pénétrée sexuellement. Mais son maî-tre lui aurait fait des attouchements. L'homme répondra certai-nement de ses actes devant le juge.
Il meurt suite à une altercation avec son frère
er ODIENNÉ. Le 1 décembre 2020, à Odienné, deux frères se sont disputés. Une dispute qui a occasionné la mort de l’un des pro-tagonistes. La victime baignait dans son sang dans un coin de la maison. Le médecin venu faire le constat de la mort a relevé une entaille profonde au niveau du cou, faite avec un objet tran-chant. La victime est Vassiriki Diakité, 48 ans. Le bourreau serait son cadet M.D un quadragénaire également. Les faits se sont déroulés au quartier de Libreville. Le motif de l'altercation n'est pas encore connu.
Un camion de transport fonce dans une boutique
ZUÉNOULA. Les faits se sont déroulés le 03 décembre dernier. Le véhicule fou a terminé sa course dans une boutique. Les dégâts matériels sont nombreux. Ledit camion venait de décharger des casiers de boissons dans son dépôt situé non loin du marché de Zuénoula. Il se trouve que c'est l'apprenti qui, en l'absence de son patron, aurait voulu déplacer le camion. Mais il n’a pu maî-triser le véhicule qui s’est enfoncé dans le mur de la boutique située aux abords du marché. Il aurait pris la fuite après son forfait. L'accident a été constaté par la gendarmerie.
ALLO POLICE ! EST UNE PUBLICATION DE GO MEDIA,Sarl au capital de 5.000.000 de F. CFADirecteur de Publication et gérant :Zohoré Lassane •Rédacteur en Chef :Koné Sibirinan (49 57 58 18) Secrétaire de rédaction :Olivier Valère (49 81 60 55)• Responsable commerciale :Gohourou Alain Pièrre (07 37 60 26)Siège social :Koumassi Remblais non loin de ISTCO Colombe lot 1619 ilot : 109.Tél :21 56 47 20 / 21 36 03 54 •Fax :21 56 51 69 •Adresse :10 B.P. 399 Abidjan 10 Dépôt Légal : 8905 du 14 juillet 2009 • Impression :SNPECI •Distribution :Edipresse : 20 37 18 60 / 20 37 17 67 •Recépissé n° 20/Ddu 09 juillet 2009 du Procureur de la République.Toute copie, même partielle de cette publication est formellement interdite sous peine de poursuite judiciaire.
8.810 EXEMPLAIRES
2 •ALLO POLICE ! N°569du 14 au 20 décembre 2020
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents