Allo Police n°566 - du Lundi 23 au Dimanche 29 Novembre 2020 , magazine presse
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Allo Police n°566 - du Lundi 23 au Dimanche 29 Novembre 2020
EN TOUTE FRANCHISE
Par Koné Sibirinan La course folle aux vaccins
elon le point de la situation Covid-19 en Côte d’Ivoire du 17 novembre 2020, c’est 16 nouveaux cas confirmés, 12 nouveaux guéris et 01 nouveau S décès. Ce qui donne un total général de 21.004 cas confirmés dont 20.675 guéris et 129 décès. Autrement dit, notre pays ne compte que 200 cas actifs. Au regard de ces chiffres, on peut le dire, sans tomber dans un optimisme béat, le plan de riposte contre la pan-démie mis en place par le gouvernement est performant. Contrairement à la situation dans le monde entier où on dénombre 55.624.562 cas confirmés pour 35.784.065 gué-risons et 1.338.100 décès. La France, à la date du mercredi enregistrait 2.036.755 cas pour 143.152 guérisons et 46.273 décès.
Face aux décès en cascade, c’est la panique dans les pays développés avec une population en majorité vieille. Les laboratoires peuvent se frotter les mains. Remèdes et vaccins sont proposés. La grande question reste leur ef-ficacité. Et pour cause, depuis le déclenchement de la pandémie de Coronavirus, on assiste à une course effré-née aux remèdes et aux vaccins. A coups de rapports de scientifiques biaisés, on cherche à écarter les résultats des recherches des uns et des autres parce que c’est une affaire de gros sous.
On se rappelle encore cette levée de boucliers contre l’hydroxychloroquine dont la dose ne coûte que 4,17euros (2.750 CFA). Une étude bizarre avait été publiée dans la très respectable revue dans le milieu de la médecine The Lancet pour discréditer ce remède. En Europe, plusieurs scientifiques (infectiologues) auraient reçu de grosses enveloppes pour faire accepter le Remdesivir dont la dose coûte 390 euros soit 255.665 francs CFA mais l’efficacité ne fait pas l’unanimité. Heureusement que The Lancet a rétabli la vérité en dénonçant toutes les contrevérités sur le remède du professeur Didier Raoult.
Alors que ce débat est loin d’être clos, voilà que la course folle aux vaccins est engagée. Chose vraiment bizarre. La raison ? Il est de notoriété mondiale que la grippe fait plus de morts que le coronavirus chaque année dans plu-sieurs pays au climat tempéré. Or, depuis lors, il n’y a pas de vaccin contre la grippe. Idem pour le Vih/sida.
Mais pourquoi cette soudaine peur et cet empressement des laboratoires scientifiques à trouver un vaccin contre la Covid-19 ? Que cachent ces études précipitées ? Trop de zones d’ombres. Il est bon de savoir que 1,4 milliard de doses de vaccins ont déjà été commandées par l’Union européenne. Depuis plusieurs mois, des laboratoires se livrent une guerreen sourdine pour avoir le premier vac-cin. Alors qu’en général, il faut plus de 10 ans pour faire un vaccin de qualité, surtout pour une pandémie d’une telle ampleur. Mais déjà à peine un an après le déclen-chement de la pandémie que certains laboratoires disent avoir trouvé le vaccin. Par exemple, l’alliance germano-américaine BioNTech/Pfizer a annoncé début novembre que son produit serait efficace à 90%. Quelques jours plus tard, les Russes de l’institut Gamaléïa ont répondu qu’ils ont mis au point un vaccin à 92% efficace. Les Américains ont rétorqué avec le laboratoire Moderna avoir trouvé un vaccin efficace à 94,5%.
Pourquoi toute cette précipitation à brandir des vaccins encore à l’étude et dont les tests n’ont concerné qu’un un petit échantillon ? Une vaine compétition qui donne du grain à moudre aux partisans de la théorie du com-plot. Pour eux, ce n’est pas pour sauver le monde avec ces vaccins, mais en profiter pour introduire des nano-puces dans le corps des gens qui seront vaccinés. Des na-nopuces qui seront, selon eux, activées grâce à la 5G.
Autrement dit, tous ceux qui seront vaccinés, verront leur système immunitaire détruit. Ils pourraient ainsi être vul-nérables face à toutes maladies. Espérons que cette thèse soit fausse.
Toutefois, je reste convaincu que cette affaire de vaccins pressé-pressé, est bizarre et suspecte. Elle inquiète parce que le vaccin sera imposé à tous.
Une sélection de Koné Sibirinan E IÈR MAT EN RÉE ENT
L’opposition enterre ses morts
DÉSOBÉISSANCE CIVILE. Selon un communiqué de Henri Konan Bédié, président de la plateforme de l’opposition, les obsèques des personnes tombées en manifestant contre un autre mandat du président Ouattara ont été célébrées le samedi 21 novembre dernier. Il s’agit de 7 défunts: Ekra Morel (Bonoua), Kadjo Kadi-masso (Sikensi), Esmel Dominique (Dabou), Kouassi Yao Jean (Daoukro), N’guessan Koffi Toussaint (Daoukro), Coulibaly Ibra-him (Daoukro) et N’Guessan Békoin Auguste (M’Batto). Rappe-lons que 85 personnes ont perdu la vie depuis que les manifestations politiques contre un nouveau mandat du Prési-dent Ouattara ont débuté en octobre 2020. Une commission d’enquête est demandée aussi bien par le pouvoir que par l’op-position pour situer les responsabilités.
Le corps de l’adjudant Sanogo Seydou enfin retrouvé !
AXE YAMOUSSOUKRO-BOUAFLÉ. Dans la nuit du 31 octobre 2020 à Zatta sur l’axe Yamoussoukro-Bouaflé, le convoi du mi-nistre Moussa Sanogo a été attaqué par des indi-vidus. Les assaillants vi-siblement aguerris au maniement des armes avaient pris le dessus. Avant de quitter les lieux, ils ont emporté avec eux, un sous-officier de gen-darmerie affecté à la sé-curité du ministre. Il s’agit de l’adjudant Sanogo Seydou. Après plusieurs semaines d’enquête, Balé Antoine, président des jeunes de Bonzi serait le suspect N° 1. Il est activement recher-ché. Aux dernières nouvelles, le gendarme aurait été tué et enterré sommairement dans le village Broukouassikro.
Un receleur de bœufs au gnouf
BOUNA. Barry Seydou 33 ans, a été condamné, le 18 novembre 2020, par la section de tribunal du tribunal de Bouna, à cinq ans de prison ferme pour recel de bœufs et association de malfai-teurs. Près de 105 bœufs avaient disparu d'un parc de la localité de Sanguinari au Sud de Bouna. Le propriétaire des bêtes mène avec ses frères des recherches dans la zone dans l'espoir de les retrouver. C'est ainsi qu'il découvre le 22 mai dernier, cinq de ses bêtes dans la localité de Téfrodouo, à 20 km. Les bœufs étaient attachés dans la cour du boucher Barry qui en dépeçait un qu'il avait tué tôt dans la matinée. Le propriétaire a reconnu ses bêtes par des signes qu'il avait marqués sur leurs peaux. Barry arrêté, a été récemment jugé au tribunal de Bouna. A la barre, le prévenu a avoué avoir acheté chacun des cinq bœufs à 80 000
francs CFA. Un prix dérisoire d'où la confirmation du recel. Lo-gique qu’il soit condamné à 5 ans ferme, une amende de 500 000 francs lui a été infligée.
Un ouvrier se noie en chutant dans la lagune
COCODY-ABATTA. Un tragique accident de travail s'est produit le lundi 16 novembre sur une carrière de sable sur la lagune Ebrié au niveau du village Abatta. Un ouvrier qui surveillait des tra-vaux d'extraction, s'est noyé après une chute. En effet, l’ouvrier voulant déboucher le conduit qui aspire et dépose le sable sur le font du navire, a raté la corde d’appui. Il a chuté dans la la-gune. Il fut emporté par le sous-courant. Alertés, les sapeurs-pompiers avec une équipe de plongeurs ont tenté de retrouver le corps en vain. C'est le lendemain que des pêcheurs l'ont re-péré et sorti de l'eau.
Des profanateurs de tombe en prison
ODIENNÉ. La section de tribunal d’Odienné, statuant dans une affaire de profanation de sépulture, a condamné les deux mis en cause à six mois d’emprisonnement ferme, assortis d’une amende de 50 000 F CFA, lors de son audience du jeudi 19 no-vembre 2020. L’affaire, datant de courant 2019, avait été jugée et mise en délibéré, lors de l’audience hebdomadaire précédente dudit tribunal. Les accusés, deux amis, Kassim Samassi et Adama Diarrassouba, âgés respectivement de 28 et de 22 ans. Le pre-mier, chauffeur à Samatiguila, en quête d’un linceul (ayant servi), en tant qu’ingrédient de fabrication d’un gris-gris à la fois porte bonheur et bouclier anti-sorcier, s’en était remis au second, tailleur résidant à Kénigoura, dans la sous-préfecture de Samatigulia. Adama conduit alors son ami Kassim au cime-tière de son village, où ensemble ils vont ouvrir une tombe. Lors de leur jugement, le ministère public avait requis à leur encontre la peine de six mois d’emprisonnement et une amende de 100 000 F CFA.
Agressée par un chimpanzé, elle meurt
SIPILOU. Une femme, agressée par un chimpanzé dans la forêt classée de Yalo dans le département de Sipilou a succombé. Son bébé a été épargné par le primate. Selon la note, le cantonne-ment des Eaux et forêts de Sipilou a été saisi le dimanche 15 novembre 2020 du décès d’une dame mortellement agressée par un chimpanzé dans la Forêt classée de Yalo. Une équipe com-posée d’agents de la Sodefor (Société de développement des forêts) et du Cantonnement forestier de Sipilou a été mise en place afin d’organiser des patrouilles pour localiser le chim-panzé et organiser sa capture.
Un homme retrouvé égorgé dans son lit
ABOBO. La nouvelle a choqué plus d’un dans la commune d'Abobo. Le lundi 16 novembre en fin d'après-midi, un homme de 35 ans a été découvert mort égorgé dans son lit dans le quartier Abobo-baoulé extension 3. L’homme de 35 ans a été découvert dans des conditions horribles par ses voisins à son appartement situé au 3ème étage d'un immeuble du quartier. La victime Kouamé Bini Kobena était pourtant un homme sans histoires. Qui a pu le tuer de la sorte ? Les fins limiers mènent l’enquête.
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