Allo Police n°570 - du Lundi 21 au Dimanche 27 Décembre 2020
24 pages
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Allo Police n°570 - du Lundi 21 au Dimanche 27 Décembre 2020 , magazine presse

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Publié par
Date de parution 21 décembre 2020
Langue Français
Poids de l'ouvrage 6 Mo

Extrait

EN TOUTE FRANCHISE
Par Koné Sibirinan La saison des incendies de marchés !
e marché de Soubré a brûlé dans la nuit du mardi 15 au mercredi 16 dé-L cembre. Inutile de vous dire combien les commerçants ont perdu dans les flammes. Bref, les dégâts matériels sont immenses. Et on ne peut que leur dire le Yako traditionnel en pareille situation. Après toute cette émotion, j’ai remarqué un fait.
En effet, chaque fin d’année, on assiste malheu-reusement à des incendies de marchés ou d’en-treprises. Selon une étude menée par la Fédération nationale des acteurs du commerce de Côte d’Ivoire (Fenac-ci), 65 marchés ont brûlé de 1987 à 2017 dont 34 à l’intérieur du pays et 31 dans le District d’Abidjan. Trois ans plus tard, ces chiffres ont naturellement gonflé. Le constat est que la plupart du temps, ces incendies ont lieu en fin d’année.
Comme si la fin d’année devrait signifier la fin des activités dans ces structures. Toujours, le même démon est cité comme responsable: le court-circuit. C’est vraiment bizarre. Pourquoi, c’est pendant cette période précisément que les courts-circuits frappent ?
Je vais faire une analyse pour mieux situer les responsabilités. D’abord, on le sait tous. Nos marchés pour la plu-part ne sont pas construits selon les normes. Et même quand c’est le cas, les commerçants têtus comme des mules vont s’installer sur les bouches d’incendie dans nos marchés. Ensuite, les instal-lations d’électricité dans les magasins sont faites de manière anarchique. Et plus, il y’a des instal-lations de ce genre, plus les risques de faire péter le transformateur sont grands. Résultat: des in-cendies ravagent régulièrement les marchés. La liste de marchés partis en fumée est longue.
Idem pour des entreprises. On a l’impression que, ainsi que le soutiennent les mauvaises langues, certains opérateurs économiques véreux s’arran-gent pour brûler les entreprises et font croire à un court-circuit. Ils versent des larmes de cro-codiles et passent voir l’assurance pour se faire payer. Et à ce jeu cynique, ce sont les pauvres employés qui perdent leurs emplois pour de bon. Le plus souvent, cette stratégie machiavélique est imparable pour ne pas payer les droits des travailleurs. Quant aux entrepreneurs véreux, ils passent à la caisse des assurances et empochent le chèque. Plus tard, ils vont créer une autre en-treprise. Tout ceci est malhonnête.
Pour réduire les incendies des marchés, il faut que les commerçants évitent d’obstruer les bouches d’incendies et de faire des branche-ments anarchiques. Ils doivent confier cette tâche à des professionnels. Après quoi, il est plus qu’important de faire l’audit sécuritaire des mar-chés en s’adressant à l’office national de la pro-tection civile (Onpc) et aux sapeurs-pompiers militaires. Cela permettra de savoir si le marché obéit aux normes pour prévenir des courts-cir-cuits et des drames. Autrement dit, on peut met-tre fin ou réduire considérablement les incendies de marchés dans notre pays.
Une sélection de Diomandé Karamoko ÈRE ATI M TRÉE EN EN
Jeté dans la rue avec ses enfants pour loyers impayés
KOUMASSI CAMPEMENT. Un homme la cinquante révolue, a fondu en larmes avec ses enfants dans les bras dans une clinique de Kou-massi. En effet, sans argent, il a été jeté à la rue avec ses trois en-fants parce qu’il doit 4 mois de loyers au propriétaire. Ne sachant où aller, il entre dans cette clinique avec sa progéniture. Il explique son problème à une infirmière qui prend pitié de lui et publie son cas sur les réseaux sociaux. La réaction des gens a été immédiate. Certains lui ont remis des vivres, et la somme de 50.000 francs pour nourrir les enfants. Le vagabond de la charité Hassan Hayek et ses bénévoles ont pris le dossier en main.« Nous sommes allés à la rencontre du propriétaire de la maison, nous avons réglé les 4 mois d'arriérés et nous avons payé 12 mois d’avance. Nous allons voir comment l'aider aussi pour les vêtements de ses enfants et la sco-larité. Nous avons décidé aussi de lui prendre un téléphone au cours de la semaine avec une puce pour transfert et recharge CIE pour lui permettre d'être autonome. Un email a été envoyé dans ce sens a une maison de téléphonie qui fait beaucoup d'humanitaire donc nous attendons la suite »,a-t-il expliqué sur sa page Facebook. Le bénéficiaire n’a pas tari de bénédictions à l’endroit de généreux do-nateur et ainsi que des autres bonnes volontés.
Des présumés braqueurs interpellés
SOUBRÉ. Le 14 décembre dernier, les éléments de la brigade de gen-darmerie de Grand Zattry ont mis hors d'état de nuire trois individus armés. Soupçonnés d'avoir enlevé un pisteur dans la zone, ils ont été interpellés sur l'axe Yabay-Issia. La gendarmerie a mis en place une stratégie qui a permis d'intercepter leur véhicule. Ces individus ont enlevé le pisteur à Yabayo. Des armes ont été saisies sur eux (une kalachnikov, un pistolet) et plusieurs téléphones portables. Parmi eux, deux ont été identifiés comme faisant partie de ceux qui avaient enlevé l'opérateur économique le 10 décembre dernier à Soubré. Ils ont tous été gardés à vue à la gendarmerie. Une enquête est en cours.
Une fillette de 5 ans violée
BOCANDA. Les faits se sont produits dans un village situé dans la sous-préfecture de N’zècrèzèssou dans le département de Bocanda. Le mis en cause est un élève en classe de 4ème. Le 11 décembre dernier, la victime, revenait de la boutique quand l'élève l'a appelée. Elle est venue vers lui sans hésiter. C'est ainsi que l'individu lui a demandé de la suivre à la maison. Ce qu'elle a accepté également sans savoir ce qui l'attend. Mais une fois à la maison, l'élève a abusé d'elle sous la menace d'une machette. C'est plus tard que les parents sauront que leur fille a été victime de viol.
Le responsable d'une Ong accuse le propriétaire du local de vol
COCODY. Le responsable d'une Ong à la Riviera-Palmeraie dans la commune de Cocody a fait le constat de la disparition de plusieurs objets dans ses bureaux. Il a alors alerté la police. Les policiers sont arrivés sur les lieux, le mercredi 25 novembre dernier pour effectuer un constat pour un cambriolage. Le responsable de l'Ong leur a fait savoir la disparition de plusieurs biens et une forte somme d'argent. Pour lui, le coupable n'est autre que le propriétaire du local. Ce der-nier à son tour a répliqué pour dire aux policiers que le responsable de l'Ong ruse pour ne pas s'acquitter de sa dette de loyers impayés. Le propriétaire avait fermé le siège de l'Ong le 21 novembre 2020 pour loyers impayés.
Des produits envoûtants parmi les produits prohibés saisis par la douane
DALOA. Le 14 décembre dernier, une découverte pour le moins sur-prenante a été faite par les éléments de la douane de Daloa. Une importante quantité de produits prohibés a été saisie sur des com-merçants par les douaniers. Seulement, parmi ces produits, certains sortaient de l'ordinaire. Un ensemble fait de cadenas, de rouge-à-lèvre, de colliers, de chocolats, de caleçons de femmes, de sou-tiens-gorge et une potion magique a été découvert. Selon des témoins, ces produits envoûtants qui s’appelleraient "secret" ont la capacité de rendre l'homme très dépendante et soumis à sa femme. Cette fois, ces produits envoûtants ne vont pas servir. Car, ils ont été incinérés avec les autres produits prohibés saisis.
2 morts et 1 blessé grave dans un accident
MAN. Le 12 décembre dernier, un chauffeur de gros camion a percuté violemment trois enfants qui traversaient la route au quartier Grand Gbapleu de Man. Deux d'entre eux âgés respectivement de cinq et six ans sont mort sur le champ. Le troisième gravement blessé, a été évacué d'urgence au centre hospitalier régional de Man pour des soins intensifs. Selon des témoins, le gros camion roulait à vive allure, donnant malheureusement la mort à ses enfants. Le véhicule venait de Facobly.
Il vend du pain et de la drogue
Pendant qu'il livrait le pain à ses clients, N.K. en profitait pour ven-dre la drogue. Mais il a été signalé à la police par un appel ano-nyme. Une personne bienveillante avait découvert son pot aux roses sans qu'il s'en aperçoive. Le livreur de pain et de drogue a donc été surpris en pleine activité. Une importante quantité de drogue a été découverte en sa possession. Il a été jugé le 14 décembre par le tri-bunal de Yopougon et condamné à 5 ans de prison ferme et 500 000 francs d'amende.
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